Résumé
right|thumb|Le triangle de Penrose, un objet impossible... dans notre monde. thumb|right|Exemple de construction du triangle de Penrose dans la réalité (cassure). Les théories des mondes possibles sont des théories élaborant la possibilité qu'existent d'autres mondes que le nôtre. Elles sont issues de la sémantique de Kripke qui est à l'origine de nombreuses réflexions métaphysiques. D'abord théorisé par Leibniz, le concept de « mondes possibles » a fait l'objet d'un intérêt renouvelé, au , grâce aux travaux de la logique modale, portant sur la nécessité, la possibilité et la contingence, et en particulier grâce à la sémantique des mondes possibles développée dans les années 1950 par Saul Kripke, Stig Kanger et Jaakko Hintikka. À partir de cette sémantique, on a théorisé une métaphysique des mondes possibles, dans laquelle plusieurs positions théoriques s'opposent concernant la réalité ou statut ontologique des mondes possibles, et leur utilité théorique. Parmi ceux qui acceptent les formulations des mondes possibles comme manière d'exprimer les propositions de la logique modale, certains (David Lewis) accordent une réalité concrète à ces mondes possibles, tandis que d'autres (, Robert Adams, Alvin Plantinga, Saul Kripke, Peter van Inwagen) les considèrent uniquement comme des abstractions. La théorie des mondes possibles ne doit pas être confondue avec la théorie des mondes multiples de la mécanique quantique. Selon Leibniz, Dieu possède dans son entendement tous les mondes possibles et concevables, c'est-à-dire non contradictoires logiquement, mais choisit le meilleur des mondes possibles en fonction de l'optimum des biens et des maux. En vertu du principe de raison suffisante, le seul monde qui est porté à l'existence par la volonté primitive divine est le nôtre. Or, puisque Dieu veut le bien, il évalue soigneusement quantités de biens et de maux, et choisit donc de créer le meilleur des mondes possibles. Par conséquent, les autres mondes possibles n'ont pas d'existence, autre que logique.
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Publications associées (5)
Concepts associés (25)
Possibilité et impossibilité
La possibilité logique fait référence à une proposition qui peut être la conséquence logique d'une autre, basée sur les axiomes d'un système logique donné. Par conséquent, une proposition logiquement possible est celle qui est cohérente avec les axiomes du système logique dans lequel elle se trouve. formulé. Par conséquent, la possibilité d'une proposition dépendra du système logique utilisé.
Vérifacteur
Un vérifacteur est ce qui dans le monde rend vraie une vérité ou un énoncé vrai. Cette notion relève du vocabulaire de la philosophie analytique et elle est associée à une conception à la fois réaliste et « correspondantiste » de la vérité : si un énoncé est vrai, alors il doit exister quelque chose qui le rend vrai ; de même, si un prédicat quelconque s'applique à quelque chose (ex. : « mammifère » dans « les hommes sont des mammifères »), alors il doit exister quelque chose qui rend vrai le fait qu'un prédicat s'y applique.
Logique
La logique — du grec , qui est un terme dérivé de signifiant à la fois « raison », « langage » et « raisonnement » — est, dans une première approche, l'étude de l'inférence, c'est-à-dire des règles formelles que doit respecter toute argumentation correcte. Le terme aurait été utilisé pour la première fois par Xénocrate. La logique antique se décompose d'abord en dialectique et rhétorique. Elle est depuis l'Antiquité l'une des grandes disciplines de la philosophie, avec l'éthique (philosophie morale) et la physique (science de la nature).
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