Première guerre de TchétchénieLa première guerre de Tchétchénie est un conflit post-soviétique entre les Forces armées de la fédération de Russie et les séparatistes de la Tchétchénie (située dans le Caucase du Nord russe) qui se déroule de 1994 (date du déclenchement de l'offensive militaire russe) à 1996 (date de l'accord de paix de Khassaviourt). thumb|300px|left|Carte des républiques et des kraïs du Caucase du Nord russe. Après l'éclatement de l'URSS, Moscou doit faire face à l'indépendantisme des Tchétchènes, ces « insoumis chroniques » qui ont manifesté la plus vive opposition à la Russie qui ait jamais existé dans l'histoire soviétique.
Chamil BassaïevChamil Salmanovitch Bassaïev (en Шамиль Салманович Басаев), né le près de , en Tchétchénie, et mort le près d', en Ingouchie, était le commandant d'un groupe d'indépendantistes tchétchènes, se disant moudjahid. Son groupe armé agissait en Russie, généralement dans le nord du Caucase, principalement en Tchétchénie et a revendiqué de nombreuses actions terroristes.
KaratchaïsLes Karatchaïs (en karatchaï-balkar : Къарачайлыла, Qaraçaylıla; Таулула, Tawlula) sont un peuple turc du Caucase du nord ou Ciscaucasie, habitant principalement la république russe de Karatchaïévo-Tcherkessie. thumb|right|300px|Carte ethnique du Caucase Les Karatchaïs descendent des populations Alaine. Selon l'explorateur hongrois Jean-Charles de Besse, ils descendaient des tribus magyares installés dans le Caucase. Le royaume d'Alanie constitué au Moyen Âge avait sa capitale à Maghas, que certains auteurs situent à Arkhyz, dans les montagnes habitées actuellement par les Karatchaïs.
Balkarsvignette|Carte ethno-linguistique du Caucase Les Balkars (en langue karatchaï-balkar : singulier таулу- tawlu, pluriel таулула - tawlula, аланла - alanla) sont un peuple turc du Caucase du nord ou Ciscaucasie, qui forment avec les Kabardes la population titulaire de la Kabardino-Balkarie, république autonome de la fédération de Russie. Leur langue appelée karatchaï-balkar fait partie du sous-groupe ponto-caspien du groupe nord-ouest des langues turques (groupe kyptchak), apparenté au tatar de Crimée, au bachkir et au koumyk.
TchétchènesLe peuple tchétchène (en tchétchène : Нохчий, Nokhchi, en russe : Чеченцы) forme le plus grand groupe ethnique natif du Caucase du Nord avec, selon le recensement russe de 2010, , dont en Tchétchénie pour à peu près un total de de représentants dans le monde. Ils ont pour langue le tchétchène et pour religion prédominante l'islam sunnite. Les Tchétchènes se désignant par le terme de "Nohcho" ou "Nohchi", l'origine du mot "tchétchène" est floue.
IngoucheL’ingouche est une langue parlée au total par environ personnes (2005), qu'on appelle les Ingouches, essentiellement en Ingouchie, en Tchétchénie, en Ossétie du Nord, au Kazakhstan, en Ouzbékistan et en Russie. Les Ingouches appellent leur langue ГІалгІай, en alphabet phonétique international . La dénomination russe est ингушский язык. L'ingouche et le russe sont les langues officielles de la république autonome d’Ingouchie, qui fait partie de la fédération de Russie.
IngouchesLes Ingouches (en russe : Ингуши), sont un peuple musulman sunnite de Ciscaucasie habitant majoritairement la République russe d'Ingouchie. Ils parlent ingouche. Les Ingouches se nomment eux-mêmes Ghalghaï (de l'ingouche ghal : forteresse, ghaï : habitants). Dans le monde, environ d'Ingouches. De 10000 à 8000 : migration des proto-Ingouches du croissant fertile, où ils s'adonnaient à l'élevage et à l'agriculture irriguée, vers les montagnes du Caucase. De 6000 à 4000 : apparition de la poterie.
Déportation des peuples en URSSLa déportation des peuples en URSS est une des formes de répression politique en URSS. Les particularités de ces déportations étaient, d'une part, l'absence fréquente de procédure judiciaire (parfois des procédures expéditives et, pour les responsables politiques, des procès pour trahison à grand spectacle étaient tenus, après d'invraisemblables aveux obtenus par la torture) et d'autre part leur caractère aléatoire : elles pouvaient toucher aussi bien des personnes accusées d'actions concrètes, supposées hostiles mais de manière absurde (par exemple, accusées de « complot antisoviétique » pour avoir fourni comme papier-toilette des pages de journal comportant des photos de Staline ou d'autres dirigeants), que des groupes de personnes préalablement définis comme « nuisibles » ou « ennemis » (sur divers critères : sociaux, économiques, ethniques ou religieux).
Kraï de Stavropolthumb|right|300px|Carte topographique de la Ciscaucasie. Le kraï de Stavropol est situé au nord de la carte. Le kraï de Stavropol (en Ставропо́льский край, Stavropolski kraï) est une subdivision de la Russie. Sa capitale est la ville de Stavropol. Le kraï de Stavropol a une superficie de . Le kraï de Stavropol est divisé en 26 raïons : Raïon d'Alexandrovski (Александровский) Raïon d'Andropovski (Андроповский) Raïon d'Apanasenkovski (Апанасенковский) Raïon d'Arzguirski (Арзгирский) Raïon de Blagodarnenski (Б
SpetsnazSpetsnaz (russe : Спецназ) est la contraction de Spetsial'noïe Naznatchéniyé (nom complet en russe : Войска специального назначения, « forces à désignation spéciale/d'affectation spéciale »). Ce terme désignait à l'origine les forces spéciales de l'armée soviétique, créées au début de la guerre froide. Il était cependant ambigu car aussi utilisé pour désigner diverses formations, y compris des unités expérimentales ou de nature temporaire, ou des unités spécialisées.