Résumé
Un moteur à deux temps comporte un ou des pistons qui se déplacent dans les cylindres et effectuent un cycle complet de combustion en seulement deux mouvements linéaires. Le déplacement du piston dans le cylindre, par l’intermédiaire des conduits des lumières entre la partie basse du carter et la partie haute du cylindre, permet d’évacuer les gaz brûlés et de remplir le cylindre de gaz (vapeur de carburant et comburant) frais au moyen de la boîte à clapet. Une autre technique de moteurs à deux temps repose sur des admission et échappement par soupapes, comme les moteurs Diesel de marque Cummins. Aucun gaz ne passe dans le carter, le balayage est fait directement dans le cylindre, l'injection se fait une fois les soupapes fermées. vignette|Animation du fonctionnement d'un moteur à deux temps. S'inspirant des travaux de Pierre Hugon, le premier moteur à deux temps a été conçu par l'ingénieur belge Étienne Lenoir en 1859. Ce moteur a été amélioré par l'ingénieur écossais Dugald Clerk en 1878. Le moteur à deux temps dans une forme à peu près identique à ce que nous connaissons aujourd'hui a été conçu par un autre ingénieur anglais, Joseph Day, en 1889. Le moteur Ixion est inventé en 1897 par Léon Cordonnier et marque les débuts du moteur à deux temps à distributeur rotatif. vignette|Cylindre à deux temps vu de dessous :- à gauche l'échappement, - à droite, l'admission : les gaz d'admission passent dans le bas moteur, puis dans les deux transferts (en haut et en bas sur la photo) pour aboutir dans le cylindre. Le cycle deux temps d’un moteur à combustion interne diffère du cycle de Beau de Rochas en ayant un cycle de seulement deux mouvements linéaires du piston au lieu de quatre, bien que les mêmes quatre opérations (admission, compression, combustion/détente et échappement) soient toujours effectuées. On a ainsi un cycle moteur par tour au lieu d'un tous les deux tours pour le moteur à quatre temps. Le cycle se décompose ainsi : Compression, combustion, détente puis échappement avec transfert du mélange combustible frais par la fenêtre de transfert ; Admission, aspiration puis compression du mélange dans la partie basse du moteur.
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