En analyse, le produit de Cauchy est une opération portant sur certaines séries. Il permet de généraliser la propriété de distributivité. Son nom est un hommage à l'analyste français Augustin Louis Cauchy. Il s'agit d'un produit de convolution discret.
Une écriture particulière des coefficients du produit de polynômes permet de comprendre l'introduction de la formule du produit de Cauchy. Soient deux polynômes à coefficients complexes P et Q donnés par leur décomposition dans la base canonique
où les coefficients de P et de Q sont nuls à partir d'un certain rang. Alors leur produit se décompose comme
La réindexation nécessaire ne pose pas de difficulté puisque la somme est finie.
Le produit de Cauchy de deux séries et de nombres complexes est la série de terme général
Sous des hypothèses convenables sur les deux séries et , leur produit de Cauchy converge, et l'on peut écrire la formule de distributivité généralisée
Un cas particulier trivial est celui où les séries sont toutes les deux à termes nuls à partir d'un certain rang : dans ce cas, les sommes sont finies et il suffit d'utiliser le résultat du paragraphe précédent en évaluant les polynômes en 1.
En revanche, le produit de Cauchy de deux séries convergentes n'est pas toujours convergent. Par exemple, le produit de Cauchy par elle-même de la série a pour terme général
Or k(n – k) ≤ (n – 1), si bien que c ≥ 1 ; la série est donc grossièrement divergente.
Il peut aussi arriver que et divergent et que soit absolument convergente. Par exemple, le produit de Cauchy des séries 1 + 2 + 2 + 2 + 2 + ... et 1 – 2 + 2 – 2 + 2 – ... est la série nulle (pour d'autres exemples, voir le § ci-dessous sur les séries entières).
Lorsque les séries et sont toutes deux absolument convergentes, leur produit de Cauchy converge et la formule de distributivité généralisée est vérifiée. Il suffit en effet d'utiliser les propriétés de commutativité et d'associativité des familles sommables.
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This course is an introduction to the theory of complex analysis, Fourier series and Fourier transforms (including for tempered distributions), the Laplace transform, and their uses to solve ordinary
En mathématiques, une série est dite convergente si la suite de ses sommes partielles a une limite dans l'espace considéré. Dans le cas contraire, elle est dite divergente. Pour des séries numériques, ou à valeurs dans un espace de Banach — c'est-à-dire un espace vectoriel normé complet —, il suffit de prouver la convergence absolue de la série pour montrer sa convergence, ce qui permet de se ramener à une série à termes réels positifs. Pour étudier ces dernières, il existe une large variété de résultats, tous fondés sur le principe de comparaison.
vignette|Écriture mathématique de la série de Grandi En analyse mathématique, la série 1 − 1 + 1 − 1 + ... ou est parfois appelée la série de Grandi, du nom du mathématicien, philosophe et prêtre Luigi Guido Grandi, qui en donna une analyse célèbre en 1703. Il s'agit d'une série divergente, c'est-à-dire que la suite de ses sommes partielles n'a pas de limite. Mais sa somme de Cesàro, c'est-à-dire la limite des moyennes de Cesàro de cette même suite, existe et vaut . Une méthode évidente pour traiter la série 1 − 1 + 1 − 1 + 1 − 1 + 1 − 1 + .
En mathématiques, le problème de Bâle (connu parfois aussi sous le nom de problème de Mengoli) est un problème renommé de théorie des nombres, qui consiste à demander la valeur de la somme de la série convergente : Le problème a été résolu par Leonhard Euler, qui établit que cette somme vaut : et en donna une première preuve en 1735, puis une deuxième, plus rigoureuse, en 1741. Posé en premier par Pietro Mengoli en 1644, étudié 40 ans plus tard par Jacques Bernoulli né à Bâle, le problème résiste aux attaques des mathématiciens éminents de l'époque.
A polarized variety is K-stable if, for any test configuration, the Donaldson-Futaki invariant is positive. In this paper, inspired by classical geometric invariant theory, we describe the space of test configurations as a limit of a direct system of Tits ...
We prove a Szemeredi-Trotter type theorem and a sum product estimate in the setting of finite quasifields. These estimates generalize results of the fourth author, of Garaev, and of Vu. We generalize results of Gyarmati and Sarkozy on the solvability of th ...