Système d'écriturevignette|400px|Carte légendée des systèmes d'écriture dans le monde. Un système d’écriture est un ensemble organisé et plus ou moins standardisé de signes d'écriture permettant la communication des idées. En général, il s'agit de la transcription de la parole énoncée dans une langue parlée : on parle alors de glottographie. Il existe cependant des systèmes transmettant des idées sans l'intermédiaire direct de la parole : on parle alors de sémasiographie, que tous les spécialistes ne s'accordent cependant pas à considérer comme de véritables systèmes d'écriture ; on parle donc également de pré-écriture ou de proto-écriture.
Écritures du japonaisLes types d'écritures du japonais sont composés de systèmes graphiques : kanji : un ensemble de logogrammes ou sinogrammes utilisés pendant des siècles, optionnellement annotés de translittération phonétique kana de type furigana ; kana : deux écritures syllabaires hiragana et katakana équivalentes ; rōmaji : une romanisation dans l'alphabet latin dans certains cas plus restreints. Contrairement à la langue chinoise qui connaît des tons, la langue japonaise est atone, et la compilation des kanjis donna lieu à de nombreux homophones.
AtejiUn est, dans l’écriture japonaise, un mot ou une expression composée d’idéogrammes (kanjis) utilisés uniquement pour leur valeur phonétique, indépendamment de leur valeur sémantique. C’est le cas, par exemple, du mot . On parle également d’ateji lorsqu'on a recours à une lecture inhabituelle pour un kanji ou un composé de kanjis sans que le sens soit très éloigné. C'est le cas par exemple pour , prononcé sadame (« règle, règlement », qui peut aussi signifier « destin, destinée ») ou encore , prononcé hito (« individu, personne »).
Chữ NômLe chữ nôm (𡨸喃, littéralement « écriture du sud »), également appelé quốc âm 國音 (« son ou phonétique nationale ») ou nam âm 南音 (« son ou phonétique du Sud ») dans les textes, mais différent du quốc ngữ 國語 (« langue nationale ») qui désigne l’écriture latine moderne, est l'écriture vietnamienne utilisant les sinogrammes (appelés hán tự en vietnamien). Ce système logographique a été le seul moyen de noter le vietnamien jusqu'au , et n'était alors utilisé que par les élites instruites en chinois.
Japanese dictionaryhave a history that began over 1300 years ago when Japanese Buddhist priests, who wanted to understand Chinese sutras, adapted Chinese character dictionaries. Present-day Japanese lexicographers are exploring computerized editing and electronic dictionaries. According to Nakao Keisuke (中尾啓介): It has often been said that dictionary publishing in Japan is active and prosperous, that Japanese people are well provided for with reference tools, and that lexicography here, in practice as well as in research, has produced a number of valuable reference books together with voluminous academic studies.
Man'yōshūLe est la première anthologie de waka, poésie japonaise datée des environs de 760. Le Man'yōshū est la première anthologie de waka, poésie japonaise, et date des environs de 760. Elle contient (répartis en ) du au sur divers sujets tels que la nature, l'amour, les voyages, et s'alimente des traditions légendaires nationales. La compilation comprend 265 , , 62 , 1 , 1 , 4 et 22 passages en prose chinoise. Les poèmes sont écrits en man'yōgana mais ont par la suite été adaptés en japonais moderne.
KanjiLes sont des signes issus des caractères chinois dont le rôle est d'écrire une partie de la langue japonaise. Un kanji représente une ou plusieurs « lectures ». Une lecture est, sur le plan phonologique, une more ou une série de mores ; au niveau sémantique, une lecture est un morphème ou un mot que ce kanji permet d'écrire. Les lectures des kanjis dérivent soit de langues chinoises anciennes (morphèmes sinoxéniques), soit de la langue nipponne originelle (yamato kotoba), laquelle n'a pas de lien de parenté avec les langues chinoises.
Époque de NaraL', est l'une des 14 subdivisions traditionnelles de l'histoire du Japon. Cette période se situe entre 710 et 794 (ou 784). Elle est précédée par la période d'Asuka (du milieu du jusqu'en 710) et suivie par l'époque de Heian (794-1185). L'ère Tenpyō (ou Tempyō) (729-749), seconde période de Nara après l'ère Hakuhō selon certains historiens d'art, sert, parfois, à évoquer toute la période dans le domaine artistique, car la culture a été particulièrement brillante à ce moment-là.
KatakanaLes sont un des deux syllabaires utilisés en japonais. Comme les hiraganas les katakanas sont des signes correspondant à des mores (i, ro, ha, ni, ho, he, to, ka, ki, ku, ke, ko, etc.). Ils sont utilisés dans le système d'écriture japonais pour transcrire les mots d'origine étrangère autres que le chinois, les noms propres étrangers (patronymes, toponymes), les noms savants normalisés ou standardisés (日本の学名 ou 和名), des espèces biologiques (animaux, végétaux, champignons et algues) et les onomatopées japonaises.
Littérature japonaiseLa littérature japonaise s'étend sur une période de quinze siècles d'écrits. Les premières œuvres sont très fortement influencées par la littérature chinoise, mais la politique d'isolement du Japon a permis le développement de formes littéraires uniques. Quand le Japon a dû assez subitement s'ouvrir au , le choc a eu une certaine influence sur la littérature japonaise qui a développé des caractéristiques modernes singulières.