Concept

Critiques des théories de l'évolution

Résumé
En tant que théorie scientifique, la théorie darwinienne de l'évolution des espèces par sélection naturelle fait l'objet de diverses critiques. L'idée d'évolution biologique est souvent rejetée car elle s'oppose à une vision spirituelle de l'homme, en le présentant comme le simple résultat du hasard, obéissant uniquement à des lois mécaniques et matérielles, et non le résultat d'un dessein où l'homme pourrait trouver du sens, en particulier par des croyants qui refusent l'idée d'évolution par fidélité à certains textes sacrés comme la Torah, la Bible ou le Coran. Ceux qui ne veulent considérer que la création dite "ex nihilo", sans considérer aucune évolution des espèces, lui préfèrent le créationnisme. D'autres acceptent l'idée d'évolution mais refusent l'idée, inspirée de Darwin, que les mécanismes principaux en soient les mutations et la sélection naturelle, théorie désignée sous le nom de « darwinisme », et avancent que l'évolution serait pour certains dirigée (orthogenèse), ou pour d'autres orientée vers une complexification croissante notamment par les contraintes et facteurs internes des organismes (conformément aux vues de Jean-Baptiste de Lamarck sur la question). D'autres auteurs encore critiquent les conséquences idéologiques d'une « utilisation » (ou d'un détournement) de la théorie darwinienne de l'évolution, qui n'est selon eux, qu'une projection sur le monde naturel du fonctionnement de l'économie capitaliste, servant en retour à présenter celle-ci comme naturelle. Ces débats ont des racines antiques : la cosmogonie mythologique des anciens Grecs fait surgir l'ordre du chaos primordial. Cette énigme est à l'origine de nombre de supputations métaphysiques. Les débats engagés chez les pré-socratiques se sont poursuivis durant vingt siècles donnant lieu à des courants de pensées opposés : monisme, dualisme, matérialisme, spiritualisme, réalisme, idéalisme, mécanisme, vitalisme... Les monistes voient l'univers formé d'une seule réalité fondamentale (les milésiens et les atomistes grecs : Démocrite, Épicure), alors que les dualistes séparent le monde matériel et le monde spirituel, l'au-delà (Platon, Aristote).
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