Réalisme moralLe réalisme moral est la thèse méta-éthique selon laquelle les valeurs morales sont des faits objectifs, indépendantes des croyances individuelles et des normes culturelles. Selon ce principe, il existe des vérités morales objectives qui peuvent être découvertes et justifiées par la raison. Le réalisme moral implique qu'il y ait des faits moraux, concernant par exemple les actions obligatoires, les actions justes et les actions mauvaises, dont l'existence et la nature sont en grande partie indépendantes des croyances et des attitudes de ceux qui les expriment.
Cognitivism (ethics)Cognitivism is the meta-ethical view that ethical sentences express propositions and can therefore be true or false (they are truth-apt), which noncognitivists deny. Cognitivism is so broad a thesis that it encompasses (among other views) moral realism (which claims that ethical sentences express propositions about mind-independent facts of the world), ethical subjectivism (which claims that ethical sentences express propositions about peoples' attitudes or opinions), and error theory (which claims that ethical sentences express propositions, but that they are all false, whatever their nature).
Éthique laïqueL' éthique laïque est une branche de philosophie morale où l'éthique est basée seulement sur les facultés humaines comme la logique, la raison ou l'intuition morale, et pas dérivée d'une religion. L'éthique laïque se définit tout système éthique qui ne s'appuie pas sur le surnaturel ; elle englobe l'humanisme, la laïcité et la libre-pensée. Malgré l'étendue et la diversité de leurs opinions philosophiques, les partisans d'une éthique séculière partagent généralement un ou plusieurs des principes suivants : Les êtres humains, grâce à leur capacité d'empathie, sont capables de définir des fondements éthiques.
Méta-éthiqueLa méta-éthique désigne la partie de la philosophie morale qui analyse les concepts fondamentaux de l'éthique, leurs présupposés épistémologiques et leur signification. Elle va de pair avec l'éthique normative, dont elle est censée définir les fondements. La méta-éthique s'intéresse par exemple à la signification de concepts moraux comme bon, juste, devoir, mais aussi conscience morale, fin ; elle est aussi appelée pour cette raison éthique analytique. Il existe deux grands courants qui se recoupent en partie : le non-cognitivisme et le cognitivisme moral.
Impératif catégoriqueL'impératif catégorique est un concept de la philosophie morale d'Emmanuel Kant selon lequel la raison permet à l'individu de se représenter une loi morale selon laquelle il faut agir de telle manière que la maxime de notre action puisse être élevée au rang de maxime universelle. L'impératif est catégorique dans le sens où l'agent moral doit agir par devoir, pour le devoir, viser le devoir en lui-même. Énoncé pour la première fois en 1785 dans Fondements de la métaphysique des mœurs, il sera ensuite repris dans d'autres ouvrages d'éthique de l'auteur.
Relativisme moralLe relativisme moral ou relativisme éthique est la doctrine philosophique qui consiste à considérer que les valeurs morales ne peuvent être évaluées objectivement. Cette position affirme que ce qui est considéré comme bon ou mauvais dépend des normes, des valeurs et des croyances. Tout jugement moral serait ainsi exclusivement tributaire du contexte culturel ou individuel de sorte qu'aucune considération morale universelle ne pourrait être établie.
Naturalisme moralEn méta-éthique, le naturalisme moral est la théorie selon laquelle les jugements moraux sont réductibles à des jugements factuels et empiriques, de type scientifique. Le naturalisme moral ne reconnaît pas l'autonomie de l'éthique à l'égard du monde naturel ou physique et considère que les explications ou justifications morales ne sont pas pertinentes en tant que telles. Le naturalisme moral repose sur une conception du sujet humain issue de la philosophie morale de David Hume.