thumb|upright|Un simple électroaimant constitué d'un noyau en ferrite et d'un fil électrique enroulé autour. La force mécanique d'attraction de l'électroaimant est proportionnelle au carré du produit du courant par le nombre de spires.
Un électro-aimant produit un champ magnétique lorsqu'il est alimenté par un courant électrique : il convertit de l’énergie électrique en énergie magnétique. Il est constitué d’un bobinage et d’une pièce polaire en matériau ferromagnétique doux appelé cœur magnétique qui canalise les lignes de champ magnétique. Les électroaimants sont très largement utilisés dans l’industrie.
Le Danois Hans Christian Ørsted découvrit en 1820 que des courants électriques créent des champs magnétiques. Le Britannique William Sturgeon inventa l'électroaimant en 1824. Son premier électroaimant était composé d'une pièce de fer en forme de fer à cheval entourée d'environ 18 tours de fil de cuivre non isolé (Le fil isolé n'existait pas encore). Le fer était verni pour l'isoler de l'enroulement de cuivre. Lorsqu'un courant traversait la bobine, le fer devenait magnétique et attirait d'autres morceaux de fer. Quand le courant était coupé, cet effet disparaissait. Sturgeon montra que, bien qu'il n'ait pesé qu'environ 200 grammes (7 onces), son électroaimant était capable de soulever environ 4 kilogrammes (9 livres) quand le courant d'une seule pile était appliqué. Cependant, les électroaimants de Sturgeon étaient en fait faibles car le fil non isolé ne pouvait être enroulé que sur une seule couche autour du cœur magnétique, ce qui limite le nombre de tours et implique un courant intense et une forte chaleur dissipée destructrice du vernis.
À partir de 1830, le physicien américain Joseph Henry améliora et popularisa l'électroaimant. En utilisant du fil isolé par du fil de soie, et en s'inspirant de l'utilisation de multiples tours de fil par Johann Schweigger pour son galvanomètre, il réussit à enrouler plusieurs couches de fil sur les cœurs, créant des aimants puissants présentant des milliers de tours de fil, dont un pouvant supporter 936 kilogrammes (2063 livres).
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
Découvrez les circuits électriques linéaires. Apprenez à les maîtriser et à les résoudre, dans un premier temps en régime continu puis en régime alternatif.
Le terme tôles feuilletées est employé en électrotechnique et en électronique pour désigner l'assemblage de fines tôles de fer doux ou d'acier utilisé pour la fabrication du circuit magnétique d'un certain nombre de bobines, tel que les électroaimants, les transformateurs de toutes puissances, ainsi que les pièces magnétiques de certaines machines électriques tournantes. thumb|Le feuilletage permet de réduire les pertes par courants de Foucault. Le feuilletage de tôles est fait de l'empilement de tôles d'acier, de même dimension, les unes sur les autres.
thumb|upright|Un simple électroaimant constitué d'un noyau en ferrite et d'un fil électrique enroulé autour. La force mécanique d'attraction de l'électroaimant est proportionnelle au carré du produit du courant par le nombre de spires. Un électro-aimant produit un champ magnétique lorsqu'il est alimenté par un courant électrique : il convertit de l’énergie électrique en énergie magnétique. Il est constitué d’un bobinage et d’une pièce polaire en matériau ferromagnétique doux appelé cœur magnétique qui canalise les lignes de champ magnétique.
Un aimant permanent, ou simplement aimant dans le langage courant, est un objet fabriqué dans un matériau magnétique dur, c’est-à-dire dont l'aimantation rémanente et le champ coercitif sont grands (voir ci-dessous). Cela lui donne des propriétés particulières liées à l'existence du champ magnétique, comme celle d'exercer une force d'attraction sur tout matériau ferromagnétique. Le mot aimant est, comme le mot diamant, dérivé du grec ancien ἀδάμας, adámas (« fer particulièrement dur ou diamant »), apparenté à l'adjectif ἀδάμαστος, adámastos, (« indomptable »), en raison de la dureté de la pierre d'aimant.
Interactive course addressing bulk and thin-film magnetic materials that provide application-specific functionalities in different modern technologies such as e.g. wind energy harvesting, electric art
After a series of common introductory topics covering an introduction to electromagnetic compatibility, modeling techniques and selected chapters from EMC, each student will study a specific topic, wh
This thesis was carried out within the framework of a scientific cooperation project entitled “Application of High Power Electromagnetics to Human Safety” developed by the EPFL, the National Universit
The mechanical action on iron of the first horseshoe electro-magnets (1824) was obvious. They quickly found important applications (telegraphy). Their use to investigate more subtle magnetic, magneto-
The mechanical action on iron of the first horseshoe electro-magnets (1824) was obvious. Their use to investigate more subtle magnetic, magneto-optical, atomic or nuclear properties of matter began in