Chrétientévignette|400x400px|Répartition du christianisme dans le monde. La chrétienté, avec une minuscule, désigne le monde chrétien, notion regroupant, dans son acception culturelle, une assemblée de croyants, les chrétiens, adeptes du christianisme, rassemblés derrière des idéaux religieux et des doctrines spirituelles. Cette notion perdure jusqu'au pour désigner traditionnellement une condition et une communauté, avant de connaître un glissement sémantique vers un sens social et spatial.
Œcuménismethumb|John Raleigh Mott et Nathan Söderblom. L’œcuménisme est un mouvement interconfessionnel qui tend à promouvoir des actions communes entre les divers courants du christianisme, en dépit de leurs différences doctrinales, avec pour objectif l'« unité visible des chrétiens ». Se développant à partir de la fin du , l'œcuménisme se concrétise aujourd'hui par l'existence de divers accords, de nombreuses instances de dialogue, mais aussi par un certain nombre de réalisations concrètes, comme des entreprises de traduction commune des textes saints ou la semaine de prière commune pour l'unité des chrétiens.
Nouveau TestamentLe Nouveau Testament (en Ἡ Καινὴ Διαθήκη / Hê Kainề Diathếkê) est l'ensemble des écrits relatifs à la vie de Jésus et à l'enseignement de ses premiers disciples, écrits reconnus comme « canoniques » par les autorités chrétiennes au terme d'un processus de plusieurs siècles. Ils sont dès l’origine rédigés en grec ancien. La liste des textes retenus par l'Église pour former le Nouveau Testament a été fixée en 363 lors du concile de Laodicée ; cependant, elle ne comprenait pas encore le texte de l'Apocalypse.
Symbole de Nicéevignette|droite|250px|Icône montrant les évêques du concile de Nicée aux côtés de l'empereur Constantin, tenant anachroniquement le texte du « Symbole de Nicée-Constantinople » adopté au premier concile de Constantinople (381), avec les modifications introduites encore plus tard dans l'usage liturgique (substitution de par ). Le symbole de Nicée est une confession de foi chrétienne qui en résume les points fondamentaux.
Concile de ConstanceLe concile de Constance (quarante-cinq sessions du au ) est, pour l'Église catholique romaine, le concile œcuménique. Il est convoqué à Constance par l'empereur Sigismond et l'antipape Jean XXIII, et présidé par le cardinal Jean Allarmet de Brogny. S'il met fin au grand schisme d'Occident, il déclare hérétiques les réformateurs John Wyclif, Jan Hus et Jérôme de Prague, et condamne ces deux derniers à être livrés au bras séculier. Ils furent brûlés vifs par ordre de l'empereur Sigismond.
Moyen Âgevignette|alt=Miniature de laboureurs devant un château.|Le château fort, ici le Louvre, est l'une des constructions caractéristiques de la fin du Moyen Âge, remplaçant la motte castrale (les très riches heures du duc de Berry) au s.|371x371px vignette|alt=Crucifix en or incrusté de pierres précieuses|Croix de procession germanique du ; la religion chrétienne était un élément central de la société médiévale.|347x347px vignette|alt=Enluminure représentant le labour d'un champ avec une charrue tirée par deux bœufs.
ChristadelpheLes christadelphes (du grec christos et adelphoi, « Frères en Christ ») sont les membres d'un mouvement chrétien qui s’est développé au Royaume-Uni et au nord des États-Unis au . De nos jours, la communauté christadelphe est estimée à croyants répartis dans 120 pays. vignette|250px|gauche|Christadelphian Chapel, Buffalo, New York Les christadelphes revendiquent que leurs croyances reposent entièrement sur la Bible, et n'acceptent aucun autre texte comme inspiré de Dieu.
Premier concile de Constantinoplethumb|Le premier concile de Constantinople, mur peint dans l'Église de Stavropoleos, Bucarest (Roumanie). thumb|Le premier concile de Constantinople représenté sur une enluminure d'un manuscrit byzantin du Le premier concile de Constantinople, convoqué de mai à , par l'empereur Théodose , responsable de l'Orient, est le deuxième concile œcuménique de l'histoire du christianisme, après celui de Nicée. Théodose n'ayant pas invité les évêques d'Occident dont les juridictions dépendaient de son collègue Gratien, le concile réunit cent cinquante évêques, tous orientaux.
Concile de TrenteLe concile de Trente est le dix-neuvième concile œcuménique reconnu par l'Église catholique. Convoqué par le pape Paul III le 1542, en réponse aux demandes formulées par Martin Luther et Jean Calvin dans le cadre de la Réforme protestante, il débute le et se termine le . Étalées sur dix-huit ans, ses vingt-cinq sessions couvrent cinq pontificats (Paul III, Jules III, Marcel II, Paul IV et Pie IV) et se tiennent à Trente dans la cathédrale de San Vigilio, puis à Bologne et enfin à nouveau à Trente, dans l'église Santa Maria Maggiore.
Concile de Bâle-Ferrare-Florence-RomeLe concile œcuménique de l'Église catholique commence à Bâle le . Transféré par Eugène IV à Ferrare en 1437 puis à Florence en 1439, il se termine à Rome en 1441. Le concile de Constance (1414-1418) a résolu la crise du Grand Schisme d'Occident. Par son décret du , il s’est déclaré institution permanente de l’Église, devant se réunir périodiquement et chargé du contrôle de la papauté. Le concile de Pavie-Sienne, ouvert en 1423, se révèle infructueux et est vite dissous au début de l'année suivante.