Charles StuartD'origine britannique, Charles Alexander Stuart est né à Newmachar (Ecosse) le 5 juin 1945. Il étudie les mathématiques à l'Université d'Aberdeen, où il obtient une licence (B.Sc.) en 1967, et à Oxford, où il a fait son doctorat (D.Phil) en 1970.
De 1970 à 1974, il est lecteur au Département de mathématiques de l'Université du Sussex. Un congé lui permet de passer deux ans (1973-1975) à Genève, comme chercheur à l'Institut Battelle. Pendant l'année académique 1975-1976, il est lecteur à l'Université d'Aberdeen. Il est nommé professeur extraordinaire à l'EPFL en 1975 et professeur ordinaire en 1982.
Il donne des cours d'analyse à plusieurs sections d'ingénieurs (1er cycle). Pour les 2e et 3e cycles, il traite les équations différentielles et l'analyse fonctionnelle. Ses recherches portent sur les mêmes branches; elles concernent surtout des problèmes de bifurcation qui se présentent dans la modélisation de phénomènes physiques.
Il a passé un premier congé sabbatique (1982-1983) à l'Université de Heriot-Watt et un deuxième (1989-1990) à l'Université Cornell, aux Etats-Unis
Jacques RappazOriginaire de Neyruz-sur-Moudon (VD), Jacques Rappaz est né le 22 mars 1947. Après ses études primaires et secondaires à Lausanne, il étudie la physique, de 1964 à 1970, à l'Ecole Polytechnique de l'Université de Lausanne (EPUL et EPFL dès 1969) où il obtient son diplôme en janvier 1971. Il entreprend ensuite un travail de recherche en analyse numérique à l'EPFL. En avril 1976, il soutient une thèse consacrée à l'approximation spectrale d'opérateurs provenant de la physique des plasmas. De 1977 à 1980, il est boursier du Fonds National Suisse (FNS) et séjourne à Paris. A l'Ecole Polytechnique de Palaiseau et à l'Université Paris VI, il travaille sur l'approximation de problèmes non-linéaires provenant de la physique.De 1980 à 1985, il retourne à l'EPFL en tant que chercheur au FNS puis collaborateur scientifique du Professeur Jean Descloux. En 1983 il entreprend, en collaboration avec l'entreprise Alusuisse, des recherches sur la simulation numérique du procédé Hall-Héroult permettant la production de l'aluminium par électrolyse. Ces recherches ont débouché par la suite sur de nombreux projets en collaboration avec les compagnies Alcan, puis Péchiney et Rio Tinto. En 1985, Jacques Rappaz est nommé professeur ordinaire de mathématiques appliquées à l'Université de Neuchâtel qu'il quittera en octobre 1987 pour un poste de professeur ordinaire à l'EPFL. De 1983 à 2012 où il a pris sa retraite, Jacques Rappaz a enseigné de nombreux cours d'analyse et d'analyse numérique aux ingénieurs et aux mathématiciens de l'EPFL, de l’Université de Genève et de l'Université de Neuchâtel. Sa recherche concerne les aspects théoriques et pratiques de la résolution numérique des équations aux dérivées partielles. Il a participé à de nombreux projets de simulations numériques en collaboration avec les milieux industriels et/ou les départements d'ingénieurs de l'EPFL.