En économie, la différenciation entre produits désigne l'existence de différences objectives ou subjectives faisant que deux biens proches ne sont pas considérés comme identiques par tous les consommateurs. Kelvin Lancaster distinguait la différenciation verticale de la différenciation horizontale : On parle de différenciation horizontale quand la différenciation concerne des caractéristiques pour lesquelles (à prix égal) les préférences varient selon les goûts des consommateurs.
La valorisation est le processus de détermination de la valeur actuelle (VA) d'un actif. Les valorisations peuvent être réalisées sur des actifs (par exemple, les investissements dans des titres négociables, tels que les actions et les droits connexes, les entreprises, ou des actifs immatériels tels que les brevets et marques) ou un passif (par exemple, des obligations émises par une société). Les valorisations sont nécessaires pour de nombreuses raisons telles que l'analyse des investissements, la budgétisation de capital, la fusion et l'acquisition, les comptes annuels, l'imposition, les litiges.
La concurrence monopolistique est un type de concurrence économique qui voit s'affronter des entreprises monopolistiques sur un marché. Il s'agit d'une situation d'imperfection de marché : chaque entreprise dispose d'un monopole pour son produit particulier, différent de celui des entreprises concurrentes. La concurrence monopolistique est un phénomène qui échappe aux postulats néoclassiques.
L'évaluation d'entreprise est ici l'estimation, à partir de critères qui se veulent objectifs, de la juste valeur marchande (jvm) d'une entreprise à une date donnée, qui se définit comme le prix le plus élevé exprimé dans la devise du pays hôte, qui peut être obtenu pour un bien sur un marché totalement libre et sans restriction, lors d'une transaction entre un acheteur souhaitant acheter et un vendeur souhaitant vendre, qui sont prudents, informés et compétents, et qui agissent indépendamment l'un de l'aut
La concurrence imparfaite désigne une situation de concurrence sur un marché où une au moins des cinq conditions de la concurrence pure et parfaite n'est pas respectée. Elle est une façon moins normative que la théorie de la concurrence pure et parfaite d'aborder la concurrence. Elle a été initialement développée dans l’entre-deux-guerres par Edward Chamberlin aux États-Unis et par Joan Robinson en Angleterre. Il s'agissait notamment de tenir compte de l'apparition des grandes entreprises et des stratégies de différenciation des produits.