Syndrome de BoerhaaveLe syndrome de Boerhaave correspond à une rupture de la paroi œsophagienne dans le cadre de vomissements excessifs (barotraumatisme), sur œsophage sain. Ce syndrome a été décrit pour la première fois par Herman Boerhaave en 1724, à la suite du décès du baron Jan Gerrit van Wassenaer. La World Society of Emergency Surgery a publié une mise au point en sur le diagnostic et la prise en charge de cette affection . Le syndrome de Boerhaave représente 15 % des causes de perforation de l'œsophage, après les perforations iatrogènes.
Sécurité du patientthumb|Le soin du patient.|alt= La sécurité du patient est une démarche qui vise à éviter à un usager toute atteinte évitable liée aux soins qui lui sont prodigués. Elle est très étroitement liée à la notion de qualité des soins qui est définie par l'OMS comme . Les professionnels de santé doivent savoir évaluer le rapport bénéfice/risque de chaque acte au regard de la gravité de la maladie afin d'offrir au patient la plus grande sécurité possible au cours de son parcours de santé, selon l'adage : « primum non nocere ».
AchalasieL'achalasie, qui signifie « difficulté à se relâcher » , également appelée cardio-spasme ou mégaœsophage, est une maladie rare de cause inconnue consistant en un trouble moteur primitif de l'œsophage. Elle est définie par l’absence du péristaltisme œsophagien et par une absence de relaxation ou relaxation incomplète du sphincter inférieur de l'œsophage (SIO). L'atteinte a été décrite pour la première fois par Thomas Willis en 1674. Le taux d'incidence est de pour par an, à peu près comparable selon les pays.
Muqueusevignette|Organisation d'une muqueuse (épithélium, membrane basale et chorion). En rouge, un vaisseau qui va nourrir l'épithélium grâce au chorion. Une muqueuse (du latin mucus) est une mince couche de tissu constituée d'un épithélium, et de tissu conjonctif sous-jacent qui se nomme chorion. Les muqueuses tapissent les cavités du corps qui sont en continuité avec la peau. Épithélium et chorion sont séparés par une lame basale. L'infection d'une muqueuse est appelée « mucite ».
Bouche humainePour l'article plus général sur la bouche des animaux, voir Bouche. vignette|Cavité buccale. vignette|Profil des muscles de la bouche vignette|Innervation de la cavité buccale La bouche ou cavité buccale humaine représente le premier segment du tube digestif. Elle est divisée en deux parties : le vestibule et la cavité buccale proprement dite qui sont séparés par l’arcade dentaire : le vestibule, compris entre les dents et la face interne des joues et des lèvres ; la cavité buccale proprement dite, délimitée en avant et sur les côtés par les dents, et en arrière par l’isthme du gosier (qui sépare la cavité buccale de l’oropharynx).
Chirurgie maxillofacialevignette|Vitrine pédagogique illustrant diverses opérations de chirurgie maxillofaciale (Archives médicales militaires des États-Unis) La chirurgie maxillofaciale (CMF) et stomatologie est la spécialité de la chirurgie prenant en charge les pathologies de la cavité buccale et de la face, tant dans le domaine chirurgical que le domaine médical.
Hygiène bucco-dentairethumb|Brosses à dents L’hygiène bucco-dentaire, appelée aussi hygiène buccale, est un ensemble de pratiques permettant d'éliminer la plaque dentaire qui se forme naturellement et en permanence à la surface des dents. L'élimination de la plaque dentaire permet d'éviter les maladies parodontales. En effet, les bactéries sont responsables d'une irritation des gencives (gingivite), qui deviennent rouges, gonflées ou ulcérées (perforées), et saignent abondamment à la moindre sollicitation mécanique (brossage, air pulsé).
EsophagectomyEsophagectomy or oesophagectomy is the surgical removal of all or parts of the esophagus. The principal objective is to remove the esophagus, a part of the gastrointestinal tract. This procedure is usually done for patients with esophageal cancer. It is normally done when esophageal cancer is detected early, before it has spread to other parts of the body. Esophagectomy of early-stage cancer represents the best chance of a cure. Despite significant improvements in technique and postoperative care, the long-term survival for esophageal cancer is still poor.