Ozone troposphériqueL’ozone troposphérique parfois qualifié de mauvais ozone est l'ozone () formé dans la troposphère (basse atmosphère). C'est un gaz à effet de serre (forçage radiatif moyen estimé à +0,35 (± 0,15) W/m2 et un polluant majeur dont la concentration dans la troposphère a selon le GIEC (2001) doublé, voire triplé, au cours du . Son taux varie considérablement dans le temps et l'espace ; de au-dessus des océans tropicaux à plus de dans les couches hautes de la troposphère, au contact de la stratosphère et au-dessus des zones urbaines très polluées.
OzoneL'ozone (de l'allemand Ozon, dérivé du grec ozô « exhaler une odeur »), ou trioxygène, est une substance de formule chimique : ses molécules sont triatomiques, formées de trois atomes d'oxygène. L'ozone est ainsi une variété allotropique de l'oxygène, mais bien moins stable que le dioxygène , en lequel il tend naturellement à se décomposer. Il se liquéfie à () sous forme d'un liquide bleu foncé et se solidifie à () en un solide pourpre. À température ambiante, c'est un gaz bleu pâle, voire incolore, qui se démarque par son odeur.
Greenhouse gas emissionsGreenhouse gas emissions (abbreviated as GHG emissions) from human activities strengthen the greenhouse effect, contributing to climate change. Carbon dioxide (), from burning fossil fuels such as coal, oil, and natural gas, is one of the most important factors in causing climate change. The largest emitters are China followed by the US, although the United States has higher emissions per capita. The main producers fueling the emissions globally are large oil and gas companies.
El Niño – Oscillation australeEl Niño – Oscillation australe, ou ENSO (acronyme de El Niño – Southern oscillation, composé à partir des termes El Niño et ), est un phénomène climatique et océanographique reliant le phénomène climatique El Niño et l’oscillation australe de la pression atmosphérique. Bien que les masses d'air des deux hémisphères soient relativement isolées l'une de l'autre, le rythme décennal des fluctuations atmosphériques de l'hémisphère nord affecte le climat de l'Amérique du Nord et de l'Eurasie, mais aussi le climat de l'hémisphère sud et notamment de l'immense région du Pacifique.
Destruction de la couche d'ozoneLa destruction (ou dégradation) de la couche d'ozone est un amincissement voire une disparition de cette couche qui résulte d'un déséquilibre entre la production et la destruction de l’ozone dans la stratosphère. L'épaisseur de la couche d'ozone est mesurée en unité Dobson (DU), 1 DU correspondant à molécules d'ozone par mètre carré. Elle varie autour du globe en fonction de la latitude et des saisons. La couche est mince au niveau de l’équateur (environ 270 DU) et plus épaisse au niveau des pôles (environ 300 DU), elle est plus mince en automne et plus épaisse au printemps.
Pollution de l'airvignette|En 2013, l'Organisation mondiale de la santé a reconnu que la pollution de l'air extérieur est un cancérigène certain. vignette|Les émissions de monoxyde de carbone, de soufre, de suies et de particules liées à la combustion du charbon ont probablement été la première source de pollution majeure de l'air, dès le début de l'ère industrielle. Les transports ferroviaires y contribuaient largement, davantage par la construction des infrastructures (notamment la fabrication des rails) que du fait des émanations des locomotives.
Oscillation nord-atlantiqueL’oscillation nord-atlantique (ONA, plus connue sous le sigle anglais NAO) désigne un phénomène touchant le système climatique du nord de l'océan Atlantique. L'ONA décrit les variations du régime océan-atmosphère sur la région et se mesure généralement comme la différence de pression atmosphérique entre l'anticyclone des Açores et la dépression d'Islande. Elle est notamment corrélée à l’oscillation arctique. L’ONA a été découverte durant les par Sir Gilbert Walker, qui avait découvert précédemment l’oscillation australe dans l'océan Pacifique et à laquelle est relié le phénomène El Niño.
Oscillation atlantique multidécennalethumb|Oscillation entre 1856 et 2013 qui montre un cycle qui s'étend sur plusieurs décennies. L’oscillation atlantique multidécennale ou OAM (en anglais, atlantic multidecadal oscillation ou AMO) est une variation de la température de surface de la mer qui s'étend sur plusieurs décennies, de 40 à 80 ans, observée dans le Nord de l'Océan Atlantique en soustrayant la variation linéaire due au réchauffement climatique. Ce mode de variabilité expliquerait jusqu'à 40 % de la variance de la température de surface moyennée annuellement dans l'océan Atlantique Nord.
Oscillation arctiquevignette|upright=.65|Positions moyennes des systèmes météorologiques lors des oscillations arctiques positives et négatives. L’oscillation arctique (OA) est une variation de la différence de pression atmosphérique, au niveau de la mer, entre 20° N et le Pôle, d'une année à l'autre. Cette variation est reliée à l'intensité et la position moyenne des dépressions et anticyclones entre l'Arctique et les latitudes de 37° à 45° nord ; ainsi que celle du vortex polaire.
Convective instabilityIn meteorology, convective instability or stability of an air mass refers to its ability to resist vertical motion. A stable atmosphere makes vertical movement difficult, and small vertical disturbances dampen out and disappear. In an unstable atmosphere, vertical air movements (such as in orographic lifting, where an air mass is displaced upwards as it is blown by wind up the rising slope of a mountain range) tend to become larger, resulting in turbulent airflow and convective activity.