Osvignette|250px|Illustration d'un fémur humain extraite de Henry Gray's Anatomy of the Human Body. vignette|250px|La forme des os traduit l'adaptation évolutive aux fonctions qu'ils remplissent pour l'organisme. vignette|250px|Os de pieds déformés par la lèpre. Un os est un organe des Vertébrés, essentiellement constitué d'un tissu conjonctif solidifié qu'on appelle aussi os. Grâce à leur structure, les os sont à la fois légers, souples et solides ; ceux des oiseaux contiennent de l'air et sont particulièrement légers.
Histiocytose langerhansiennevignette|229x229px|Crâne de Cro-Magnon 1. L'érosion frontale du crane étant un reste iconique de cette maladie. Lhistiocytose langerhansienne (anciennement histiocytose X) est une maladie orpheline caractérisée par une accumulation de macrophages (ou histiocytes) dans les tissus. Ces histiocytes présentent la caractéristique de cellules de Langerhans. L'histiocytose langerhansienne est causée par un processus néoplasique clonal.
Présentation d'antigèneLa présentation d'antigène est un processus du système immunitaire d'un organisme par lequel les macrophages, les cellules dendritiques et d'autres types de cellules capturent des antigènes, puis activent leur reconnaissance par les lymphocytes T. La base de l'immunité adaptative réside dans la capacité des cellules du système immunitaire de distinguer entre les propres cellules du corps et les agents pathogènes infectieux. Les cellules de l'hôte expriment des antigènes « soi » qui permettent de les identifier comme telles.
Lymphocyte TLes lymphocytes T, ou cellules T, sont une catégorie de leucocytes qui jouent un grand rôle dans la réponse immunitaire adaptative. « T » est l'abréviation de thymus, l'organe dans lequel leur développement s'achève. Ils sont responsables de l'immunité cellulaire : les cellules infectées par un virus par exemple, ou les cellules cancéreuses reconnues comme étrangères à l'organisme (c'est-à-dire distinctes des cellules que les lymphocytes T ont appris à tolérer lors de leur maturation) sont détruites par un mécanisme complexe.
Facteur de croissance épidermiqueLe facteur de croissance épidermique (EGF, de l'anglais epidermal growth factor) est une hormone protéique aux multiples actions, principalement trophiques. Son gène est EGF, situé sur le chromosome 4 humain. Son site d'action ne se résume pas au tissu épidermique mais plutôt à l'ensemble des tissus ; l'adjectif épidermique est historique. La fixation de cette hormone sur le récepteur de l'EGF provoque une activité mitotique très rapide au sein des tissus ciblés.
Cellule lymphoïde innéeLes cellules lymphoïdes innées (CLI, en anglais innate lymphoid cells [ILCs]) constituent une famille de cellules immunitaires innées qui jouent un rôle central dans le remodelage tissulaire. Les CLI peuvent se définir par trois caractéristiques principales : l'absence de récepteurs à antigène à réarrangement (RAG)-dépendant ; l'absence de marqueurs phénotypiques myéloïdes ou dendritiques ; une morphologie de type lymphoïde.
Récepteur transmembranaireLes récepteurs transmembranaires sont des protéines intégrales de membrane, qui résident et agissent typiquement au sein de la membrane plasmique de la cellule, mais aussi dans les membranes de quelques compartiments sous-cellulaires et organites. Leur association avec une (ou parfois deux) molécules d'un côté de la membrane produit une réaction de l'autre côté. À ce titre, ils jouent un rôle unique dans les communications entre les cellules et la transmission du signal.
OstéoporoseL' est caractérisée par une fragilité excessive du squelette, due à une diminution de la masse osseuse et à l'altération de la microarchitecture osseuse. La solidité de l'os résulte en effet d'un équilibre subtil entre deux types de cellules osseuses : les ostéoblastes, qui solidifient l'os, et les ostéoclastes (responsables de la résorption osseuse), qui les fragilisent. Une activité dominante des ostéoclastes conduit donc à l'ostéoporose qui peut résulter soit d'un capital osseux insuffisant en fin de la croissance, soit d'une perte osseuse excessive lors de la vieillesse ou de certaines affections.
Transduction de signalLa transduction de signal désigne le mécanisme par lequel une cellule répond à l'information qu'elle reçoit, par des agents chimiques ou autres signaux (tension,...). Elle commande une cascade de signaux secondaires, internes à la cellule (« signalling ») ou externes (ex: action sur d'autres types cellulaires via des interleukines), et des processus cellulaires internes (métabolisme, cycle cellulaire, motilité,...). La transduction est la deuxième étape de ce que l'on appelle la cascade de signalisation : Un signal extra-cellulaire (ligand, neuromédiateur.
OstéopontineL'ostéopontine est une protéine d'adhérence du tissu osseux reliant l'hydroxyapatite aux cellules osseuses. Elle fait partie de la phase organique du tissu osseux et appartient aux protéines non collagéniques de la matrice osseuse. Son gène est le SPP1 (pour « secreted phosphoprotein 1 ») situé sur le chromosome 4 humain. Dans le tissu osseux où elle est abondamment exprimée, l'ostéopontine se localise au niveau des lignes cémentantes et de la paroi des canalicules et des logettes des ostéocytes (les cellules résidentes dans l'os).