Îlot de chaleur urbainLes îlots de chaleur urbains (ICU en abrégé) sont des élévations localisées des températures, particulièrement des températures maximales diurnes et nocturnes, enregistrées en milieu urbain par rapport aux zones rurales ou forestières voisines ou par rapport aux températures moyennes régionales. Ce dôme thermique créant une sorte de serait compris et décrit pour la première fois au à Londres par Luke Howard, un pharmacien passionné par la météorologie qui publie en 1818-1820 The Climate of London en deux volumes, dans lequel il note une différence des températures diurnes de et nocturnes de l'ordre de entre le centre de Londres et sa campagne.
Étalement urbainalt=|vignette|upright=1.7|Étalement urbain dans la banlieue de Paris en 2005 L’'étalement urbain' est la progression des surfaces urbanisées à la périphérie des villes. Cela concerne l'habitat, en grande partie des maisons individuelles, mais aussi de nombreuses entreprises qui nécessitent de grandes surfaces et parmi elles des centres commerciaux. Dans tous ces lieux desservis par la voiture individuelle, une part importante de l'espace utilisé est attribuée aux voies et aux stationnements enrobés, dont les nuisances ont été relevées.
National Ambient Air Quality StandardsThe U.S. National Ambient Air Quality Standards (NAAQS, pronounced ˈnæks ) are limits on atmospheric concentration of six pollutants that cause smog, acid rain, and other health hazards. Established by the United States Environmental Protection Agency (EPA) under authority of the Clean Air Act (42 U.S.C. 7401 et seq.), NAAQS is applied for outdoor air throughout the country. The six criteria air pollutants (CAP), or criteria pollutants, for which limits are set in the NAAQS are ozone (O3), atmospheric particulate matter, lead, carbon monoxide (CO), sulfur oxides (SOx), and nitrogen oxides (NOx).
Atmospheric modelIn atmospheric science, an atmospheric model is a mathematical model constructed around the full set of primitive, dynamical equations which govern atmospheric motions. It can supplement these equations with parameterizations for turbulent diffusion, radiation, moist processes (clouds and precipitation), heat exchange, soil, vegetation, surface water, the kinematic effects of terrain, and convection. Most atmospheric models are numerical, i.e. they discretize equations of motion.
Prévision numérique du tempsLa prévision numérique du temps (PNT) est une application de la météorologie et de l'informatique. Elle repose sur le choix d'équations mathématiques offrant une proche approximation du comportement de l'atmosphère réelle. Ces équations sont ensuite résolues, à l'aide d'un ordinateur, pour obtenir une simulation accélérée des états futurs de l'atmosphère. Le logiciel mettant en œuvre cette simulation est appelé un modèle de prévision numérique du temps.
MétéorologieLa météorologie est une science qui a pour objet l'étude des phénomènes atmosphériques tels que les nuages, les précipitations ou le vent dans le but de comprendre comment ils se forment et évoluent en fonction des paramètres mesurés tels que la pression, la température et l'humidité. Le mot vient du grec ancien (« qui est au-dessus de la terre »), qui désigne les particules en suspension dans l'atmosphère et , « discours » ou « connaissance ».
Densité urbaineLa densité urbaine désigne la densité de la population d'un tissu urbain. La densité urbaine est le plus souvent beaucoup plus élevée que la densité moyenne d'un pays. La population d'une ville dépend cependant fortement de la définition utilisée pour la zone urbaine : les densités sont plus élevées si on ne considère que le centre de la municipalité que si on compte également les banlieues — de développement plus récent et pas encore incorporées administrativement — comme dans les concepts d'agglomération ou de métropole, ce dernier incluant parfois des villes avoisinantes.
Indice de qualité de l'airUn indice de la qualité de l'air est une mesure de la qualité de l'air, permettant de synthétiser différentes données sous la forme d'une valeur unique. En 2016, d'après un nouveau modèle de qualité de l'air basé sur des données satellitaires, du transport aérien et plus de d'analyse de l'air au sol (rurales et urbaines), produit par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Université de Bath, 92 % de la population mondiale respire un air trop pollué.
Pollution de l'airvignette|En 2013, l'Organisation mondiale de la santé a reconnu que la pollution de l'air extérieur est un cancérigène certain. vignette|Les émissions de monoxyde de carbone, de soufre, de suies et de particules liées à la combustion du charbon ont probablement été la première source de pollution majeure de l'air, dès le début de l'ère industrielle. Les transports ferroviaires y contribuaient largement, davantage par la construction des infrastructures (notamment la fabrication des rails) que du fait des émanations des locomotives.
Ozone troposphériqueL’ozone troposphérique parfois qualifié de mauvais ozone est l'ozone () formé dans la troposphère (basse atmosphère). C'est un gaz à effet de serre (forçage radiatif moyen estimé à +0,35 (± 0,15) W/m2 et un polluant majeur dont la concentration dans la troposphère a selon le GIEC (2001) doublé, voire triplé, au cours du . Son taux varie considérablement dans le temps et l'espace ; de au-dessus des océans tropicaux à plus de dans les couches hautes de la troposphère, au contact de la stratosphère et au-dessus des zones urbaines très polluées.