Gestion des inondationsvignette|Exemple de gestion des inondations : La conservation de zones d'expansion des crues suffisantes réduit considérablement les dommages érosifs causés par les inondations. La gestion des inondations désigne l'ensemble des méthodes utilisées pour contrôler la submersion temporaire naturelle ou artificielle d'un espace par de l’eau liquide. Ces méthodes sont principalement utilisées pour réduire ou prévenir les effets néfastes des eaux de crue et protéger les espaces naturels ou urbains de ces effets.
Déversoirthumb|Le déversoir détourne en aval des moulins le surplus d'eau vers un bras ou fossé de décharge. thumb|Autre exemple de déversoir, utilisé pour la gestion des crues (ici sur la Loire à Jargeau en 1907).|alt= Un déversoir ou évacuateur de crue est une structure construite pour dériver ou évacuer l'eau retenue derrière un vannage ou barrage fixe, dont la hauteur excèderait une certaine limite (par exemple la crête de l'ouvrage). thumb|Déversoir à gradins du , construit pour contrôler le flux de la rivière Mâble, parc du château de Richelieu (Indre-et-Loire, France).
BarrageUn barrage est un ouvrage d'art hydraulique construit en travers d'un cours d'eau et destiné à en réguler le débit et/ou à stocker de l'eau, notamment pour le contrôle des crues, l'irrigation, l'industrie, l'hydroélectricité, la pisciculture et la retenue d'eau potable. vignette|Barrage Hoover, États-Unis. vignette|Barrage de Limmern (canton de Glaris, Suisse). vignette|Évacuateur de crues du barrage de Matsumoto (préfecture de Nagano, Japon). vignette|L'écologie des berges des plans d'eau artificiels peut être perturbée par des variations brutales de niveau.
Énergie hydrauliquevignette|Centrale hydro-électrique de Nijni Novgorod. L'énergie hydraulique est l'énergie fournie par le mouvement de l'eau, sous toutes ses formes : chutes d'eau, cours d'eau, courants marin, marée, vagues. Ce mouvement peut être utilisé directement, par exemple avec un moulin à eau, ou plus couramment être converti, par exemple en énergie électrique dans une centrale hydroélectrique.
Barrage d'ItaipuLe barrage d'Itaipu correspond à la centrale hydroélectrique d'Itaipu ; il est situé sur le rio Paraná, à la frontière entre le Brésil et le Paraguay, construit par les deux pays entre 1975 et 1982. La centrale est aujourd'hui la troisième au monde en puissance installée et reste la première en quantité cumulée d'énergie produite. Son nom signifie : « la pierre qui chante » en guarani et fait référence à la petite île située sur le fleuve avant les travaux.
Haut barrage d'AssouanLe haut barrage d'Assouan, aussi appelé barrage d'Assouan, en arabe السد العالي, translittéré en as-Sad al-'Aly, est un barrage hydroélectrique construit entre 1960 et 1970, à sept kilomètres en amont de l'ancien barrage d'Assouan, et environ dix kilomètres de la ville d'Assouan, sur le Nil en Haute-Égypte. Considéré comme l'un des plus importants au monde, sa capacité de retenue est de mètres cubes d'eau. Il a été construit en complément de l'ancien barrage d'Assouan (lui-même surélevé deux fois) qui ne donnait pas satisfaction en matière d'efficacité et de sécurité.
Énergie hydroélectriqueL'énergie hydroélectrique, ou hydroélectricité, est une énergie électrique renouvelable qui est issue de la conversion de l'énergie hydraulique en électricité. L'énergie cinétique du courant d'eau, naturel ou généré par la différence de niveau, est transformée en énergie mécanique par une turbine hydraulique, puis en énergie électrique par une génératrice électrique synchrone. En 2022, la puissance installée des centrales hydroélectriques atteint , produisant environ , soit 51 % de la production mondiale d'électricité renouvelable et 14,9 % de la production mondiale d’électricité.
InondationUne inondation est une submersion temporaire, naturelle ou artificielle, d'un espace par de l'eau liquide. Ce terme est fréquemment utilisé pour décrire : le débordement d'un cours d'eau, en crue puis en décrue, sur les terrains voisins ; l'eau est répandue dans les talwegs et les dépressions topographiques ; le ruissellement très important d'origine pluviale, soit sur des terres cultivées (inondation boueuse), soit en zone imperméable urbanisée ; le débordement ou les conséquences de la rupture d'ouvrages artificiels hydrauliques tels que retenues d'eau, digues, canalisations (agricoles, d'eau potable, d'assainissement) ou la rupture d'une retenue naturelle comme celle d'un lac glaciaire, provoquant une inondation soudaine ; la remontée émergente d'une nappe phréatique ; l'envahissement temporaire par la mer d'une zone côtière lors d'une submersion marine ou d'un tsunami.
Crue centennaleUne crue centennale (prononcer ) est une crue dont la probabilité d'apparition (dite période de retour) sur une année est de , en termes de débit. Autrement dit, chaque année, la probabilité que son débit soit atteint ou dépassé est de . Il est donc faux de dire, comme l'affirme la croyance populaire, qu'une telle crue ne survient que tous les cent ans. De même une crue millénale a une probabilité d'apparition sur une année de . Enfin, une crue décennale est celle avec une probabilité de retour sur une année de .