InstantonEn mécanique quantique et en théorie quantique des champs, un instanton est une solution classique des équations du mouvement c'est-à-dire correspondant à un extremum local de l'action qui définit la théorie, mais pas à un minimum global. Puisque la théorie perturbative considère la plupart du temps un développement en puissance de la constante de couplage de la théorie au voisinage du minimum global de l'action, appelé l'état fondamental, les instantons sont inaccessibles à ce développement et constituent de ce point de vue des phénomènes non-perturbatifs.
Groupe de jaugeEn géométrie différentielle, le groupe de jauge d'un fibré principal est le sous-groupe du groupe des automorphismes du fibré principal qui envoient ses fibres en elles-mêmes. La notion de groupe de jauge joue un rôle primordial en théorie de jauge. En particulier, son action de groupe sur un espace de formes de connexions donne lieu à la notion d'espace de module de connexions, nécessaire à la définition de l'homologie de Floer d'instantons. Soit un -fibré principal sur une variété différentielle et soit son action de groupe agissant par la droite.
Théorie de jauge supersymétriqueEn théorie quantique des champs, une théorie de jauge supersymétrique est une théorie possédant une ou plusieurs supersymétries (dans le cas de plusieurs supersymétries on parle de supersymétrie étendue) et incorporant également une symétrie de jauge tout comme les théories de jauge ordinaires non-supersymétriques. Les théories de jauge contenant toujours un ou plusieurs champs de jauge qui sont des champs de spin 1, la présence de la supersymétrie nécessite qu'un tel champ vectoriel soit accompagné d'un partenaire fermionique de spin 1/2 appelé jaugino.
Gauge anomalyIn theoretical physics, a gauge anomaly is an example of an anomaly: it is a feature of quantum mechanics—usually a one-loop diagram—that invalidates the gauge symmetry of a quantum field theory; i.e. of a gauge theory. All gauge anomalies must cancel out. Anomalies in gauge symmetries lead to an inconsistency, since a gauge symmetry is required in order to cancel degrees of freedom with a negative norm which are unphysical (such as a photon polarized in the time direction). Indeed, cancellation occurs in the Standard Model.
Théorie MLa théorie M est une théorie physique devant unifier les différentes versions de la théorie des supercordes. L'existence de cette théorie fut conjecturée par Edward Witten en 1995, lors d'un colloque sur la théorie des cordes à l'Université de Californie du Sud. Cette annonce engendra un tourbillon de nouvelles recherches, qu'on a appelé la . Selon Witten le M de théorie M peut signifier magie, mystère ou membrane au choix, et le véritable sens ne s'imposera que quand la théorie sera formulée définitivement.
Marécage (physique)En physique, le terme marécage () fait référence à des théories physiques efficaces à basse énergie qui ne sont pas compatibles avec la théorie des cordes, contrairement au « » des théories compatibles avec elle. En d'autres termes, le marécage est l'ensemble des théories d'apparence cohérente sans cohérente dans la théorie des cordes. Les développements de la théorie des cordes suggèrent que le paysage de la théorie des cordes des faux vides est vaste.
DimensionLe terme dimension, du latin dimensio « action de mesurer », désigne d’abord chacune des grandeurs d’un objet : longueur, largeur et profondeur, épaisseur ou hauteur, ou encore son diamètre si c'est une pièce de révolution. L’acception a dérivé de deux façons différentes en physique et en mathématiques. En physique, la dimension qualifie une grandeur indépendamment de son unité de mesure, tandis qu’en mathématiques, la notion de dimension correspond au nombre de grandeurs nécessaires pour identifier un objet, avec des définitions spécifiques selon le type d’objet (algébrique, topologique ou combinatoire notamment).
Théorie quantique des champsvignette|296x296px|Ce diagramme de Feynman représente l'annihilation d'un électron et d'un positron, qui produit un photon (représenté par une ligne ondulée bleue). Ce photon se décompose en une paire quark-antiquark, puis l'antiquark émet un gluon (représenté par la courbe verte). Ce type de diagramme permet à la fois de représenter approximativement les processus physiques mais également de calculer précisément leurs propriétés, comme la section efficace de collision.
Énergie du point zéroL'énergie du point zéro est la plus faible énergie possible qu'un système physique quantique puisse avoir ; cela correspond à son énergie quand il est dans son état fondamental, c'est-à-dire lorsque toute autre forme d'énergie a été retirée. Tous les systèmes mécaniques quantiques subissent des fluctuations même quand ils sont à leur état fondamental (auquel est associée une énergie du point zéro), une conséquence de leur nature ondulatoire.
Théorie des cordes topologiquesEn physique théorique, la théorie des cordes topologiques est une version simplifiée de la théorie des supercordes où seule la topologie de la feuille d’univers (i.e. la surface générée par l’évolution temporelle de la corde) entre en compte dans le calcul de la . La théorie des cordes topologiques correspond au cas où la théorie conforme couplée à la gravité est un modèle sigma non linéaire en deux dimensions dont l’espace-cible est une variété de Calabi-Yau.