Juxtacrinevignette|Communication juxtacrine par voie de signalisation Notch entre cellules adjacentes. En biologie cellulaire, la communication juxtacrine est un type de signalisation cellulaire entre cellules adjacentes impliquant des oligosaccharides, des lipides ou des protéines de la membrane cellulaire, et affectant la cellule émettrice ou certaines des cellules adjacentes. Contrairement à d'autres modes de signalisation cellulaire, paracrine ou endocrine, la signalisation juxtacrine requiert l'établissement d'un contact physique entre les cellules impliquées dans cette communication.
Maladie immunitaireLes maladies immunitaires, ou immunopathies, regroupent toutes les maladies affectant le système immunitaire. On en distingue deux groupes : les maladies auto-immunes dites « autoinflammatoires » ; les déficits immunitaires, éventuellement d'origine génétique, ou « médiées ». Certaines maladies présentent toutefois des caractéristiques évoquant ces deux types de maladies ( cystite interstitielle, neuromyotonie, sclérodermie, vitiligo, vulvodynie, maladie de Behçet, maladie de Lyme, syndrome des poumons rétractés, maladie de Menière.
AutoimmunityIn immunology, autoimmunity is the system of immune responses of an organism against its own healthy cells, tissues and other normal body constituents. Any disease resulting from this type of immune response is termed an "autoimmune disease". Prominent examples include celiac disease, post-infectious IBS, diabetes mellitus type 1, Henoch–Schönlein purpura (HSP) sarcoidosis, systemic lupus erythematosus (SLE), Sjögren syndrome, eosinophilic granulomatosis with polyangiitis, Hashimoto's thyroiditis, Graves' disease, idiopathic thrombocytopenic purpura, Addison's disease, rheumatoid arthritis (RA), ankylosing spondylitis, polymyositis (PM), dermatomyositis (DM), and multiple sclerosis (MS).
Protéine de phase aiguëLes protéines de phase aiguë (PPA) sont une classe de protéines synthétisées par le foie dont la production est stimulée ou inhibée en réponse à une inflammation. La réponse est appelée réaction de phase aiguë. Les PPA sont dites positives, si leur concentration augmente lors d'une inflammation, notamment la Protéine C réactive, négative dans le cas contraire, par exemple l'albumine. La mesure des protéines de phase aiguë est utile comme marqueur des inflammations en biologie clinique.
ParacrineEn biologie cellulaire, la communication paracrine est un mode de signalisation cellulaire impliquant des messagers chimiques qui agissent dans le voisinage de la cellule qui les a synthétisés. C'est par exemple le cas d'un neurone entérique libérant un peptide, la cholécystokinine, à proximité de la membrane plasmique d'une cellule intestinale (entérocyte) ; ce peptide peut interagir avec un récepteur spécifique sur cette membrane pour générer un signal intracellulaire tel que l'inhibition du transport actif de glucose par la cellule.
Cellule souchevignette|Cellules souches embryonnaires de souris en culture. En biologie cellulaire, une cellule souche est une cellule indifférenciée capable, à la fois, de générer des cellules spécialisées par différenciation cellulaire et de se maintenir dans l'organisme par division symétrique ou division asymétrique. Les cellules souches sont présentes chez tous les êtres vivants multicellulaires. Elles jouent un rôle central dans le développement des organismes ainsi que dans le maintien de leur intégrité au cours de la vie.
Cellule de KupfferLes cellules de Kupffer sont les macrophages propres au foie et notamment au lobule hépatique où elles sont très nombreuses (jusqu'à environ 30 % de toutes les cellules hépatiques chez l'être humain). Elles se déforment et émettent un certain nombre de prolongements cytoplasmiques. Elles tirent leur nom de celui de Karl Wilhelm von Kupffer qui les a décrites (en 1876) pour la première fois. On les classe parmi les cellules dites réticulo-endothéliales, qui possèdent des propriétés macrophagiques et parmi les « macrophages stellaires » (en raison de leur forme en étoile).
Cellule souche embryonnaireUne cellule souche embryonnaire (CSE) est une cellule souche pluripotente issue de la masse cellulaire interne ou de l'épiblaste d’un embryon préimplantatoire au stade de blastocyste. Un embryon humain atteint le stade de blastocyste 4 à 5 jours après la fécondation et consiste en un amas de 50 à 150 cellules (masse cellulaire interne et trophectoderme). L'isolation de la masse cellulaire interne requiert de détruire le blastocyste. Les cellules souches embryonnaires sont une source quasi parfaite pour les greffes et l'ingénierie tissulaire.
Cellule épithelioïdeLes cellules épithélioïdes (parfois appelées aussi histiocytes épithélioïdes) sont des cellules dérivées de macrophages activés et ressemblant à des cellules épithéliales. Après coloration à l'hématoxyline et à l'éosine, sous microscope, les cellules épithélioïdes sont des cellules allongées ou parfois arrondies à cytoplasme abondant éosinophile pales (coloration rose pale) à granulation légère et à noyau allongé ovoïde ou encoché clair avec un petit nucléole et une chromatine fine moins denses que celui d'un lymphocyte.
Récepteur de type TollLes récepteurs de type Toll (en anglais Toll-like receptors, TLR) appartiennent à la famille des récepteurs de reconnaissance de motifs moléculaires . Les récepteurs de type Toll (TLR) jouent un rôle crucial dans le système immunitaire inné en reconnaissant les motifs moléculaires associés aux agents pathogènes dérivés de divers microbes. Les TLR signalent par le recrutement de molécules adaptatrices spécifiques, conduisant à l'activation des facteurs de transcription NF-κB et IRF, qui dictent l'issue des réponses immunitaires innées.