HyperplanEn mathématiques et plus particulièrement en algèbre linéaire et géométrie, les hyperplans d'un espace vectoriel E de dimension quelconque sont la généralisation des plans vectoriels d'un espace de dimension 3 : ce sont les sous-espaces vectoriels de codimension 1 dans E. Si E est de dimension finie n non nulle, ses hyperplans sont donc ses sous-espaces de dimension n – 1 : par exemple l'espace nul dans une droite vectorielle, une droite vectorielle dans un plan vectoriel Soient E un espace vectoriel et H un sous-espace.
Foncteur adjointL'adjonction est une situation omniprésente en mathématiques, et formalisée en théorie des catégories par la notion de foncteurs adjoints. Une adjonction entre deux catégories et est une paire de deux foncteurs et vérifiant que, pour tout objet X dans C et Y dans D, il existe une bijection entre les ensembles de morphismes correspondants et la famille de bijections est naturelle en X et Y. On dit que F et G sont des foncteurs adjoints et plus précisément, que F est « adjoint à gauche de G » ou que G est « adjoint à droite de F ».
Monoïde des tracesEn mathématiques et en informatique, une trace est un ensemble de mots, où certaines lettres peuvent commuter, et d'autres non. Le monoïde des traces ou monoïde partiellement commutatif libre est le monoïde quotient du monoïde libre par une relation de commutation de lettres. Le monoïde des traces est donc une structure qui se situe entre le monoïde libre et le monoïde commutatif libre. L'intérêt mathématique du monoïde des traces a été mis en évidence dans l'ouvrage fondateur .
Théorème des syzygies de HilbertLe théorème des syzygies est un important résultat mathématiques sur la théorie des anneaux, plus spécifiquement des anneaux de polynômes. Il joue également un rôle historique considérable, en ce qu'il a motivé et orienté le développement de la géométrie algébrique au début du . Il est dû au mathématicien allemand David Hilbert qui l'a démontré en 1890, posant avec le théorème de la base et le théorème des zéros les fondements de l'étude moderne des anneaux de polynômes.
Nesting (computing)In computing science and informatics, nesting is where information is organized in layers, or where objects contain other similar objects. It almost always refers to self-similar or recursive structures in some sense. Nesting can mean: nested calls: using several levels of subroutines recursive calls nested levels of parentheses in arithmetic expressions nested blocks of imperative source code such as nested if-clauses, while-clauses, repeat-until clauses etc.
Terminaison d'un algorithmeLa terminaison est une propriété fondamentale des algorithmes. Elle stipule que les calculs décrits par l'algorithme s'arrêteront. En général cet arrêt doit avoir lieu quelles que soient les données initiales que l'on fournit à l'algorithme. Si l'on veut insister sur ce point on parle alors souvent de terminaison uniforme, mais le plus généralement « terminaison » couvre aussi bien l'arrêt sur une donnée que l'arrêt sur toutes les données et c'est le contexte qui décide.
SymétrisationEn mathématiques, la symétrisation d'un monoïde est une opération de construction d'un groupe dans lequel se projette le monoïde initial, de manière naturelle. On parle parfois de groupe de Grothendieck du monoïde considéré. Ce procédé est notamment appliqué pour construire l'ensemble des entiers relatifs à partir de celui des entiers naturels. Si le monoïde de départ est muni d'une seconde loi de composition qui en fait un semi-anneau commutatif, son symétrisé est un anneau commutatif.
Problème de l'arrêtvignette|L'animation illustre une machine impossible : il n'y a pas de machine qui lit n'importe quel code source d'un programme et dit si son exécution termine ou non. En théorie de la calculabilité, le problème de l'arrêt est le problème de décision qui détermine, à partir d'une description d'un programme informatique, et d'une entrée, si le programme s'arrête avec cette entrée ou non.
Boucle infinieUne boucle infinie est, en programmation informatique, une boucle dont la condition de sortie n'a pas été définie ou ne peut pas être satisfaite. En conséquence, la boucle ne peut se terminer qu'à l'interruption du programme qui l'utilise. Il y a rarement un intérêt à programmer une boucle infinie. Une telle boucle ne permet pas de faire sortir un résultat, et accapare les ressources de l'ordinateur. Sur un système monotâche, une boucle infinie peut interdire à l'utilisateur toute autre action.
SemiautomatonIn mathematics and theoretical computer science, a semiautomaton is a deterministic finite automaton having inputs but no output. It consists of a set Q of states, a set Σ called the input alphabet, and a function T: Q × Σ → Q called the transition function. Associated with any semiautomaton is a monoid called the characteristic monoid, input monoid, transition monoid or transition system of the semiautomaton, which acts on the set of states Q.