ÉrythrocyteL’érythrocyte (du grec erythros : rouge et kutos : cellule), aussi appelée hématie, ou plus communément globule rouge, fait partie des éléments figurés du sang. Chez les mammifères, c'est une cellule anucléée (dépourvue de noyau), tandis que chez les oiseaux c'est une cellule nucléée. Son cytoplasme est riche en hémoglobine, qui assure le transport du dioxygène (), mais très pauvre en organites qui n'existent qu'à l'état de trace.
Peptide signalUn peptide signal est une chaîne peptidique d'une protéine servant à adresser celle-ci à un compartiment cellulaire (organite) particulier, chez les eucaryotes ; ou dans le périplasme, voire le milieu extracellulaire, chez les procaryotes. Les peptides signaux sont particulièrement présents lorsqu'une protéine n'est pas codée par le génome de l'organite en question (soit qu'il ne code pas cette protéine particulière, soit il est dénué de génome propre), mais par le génome nucléaire.
Peptide antimicrobienvignette|350x350px| Différentes structures de peptides antimicrobiens Les peptides antimicrobiens (PAM), (AMPs en anglais) également appelés peptides de défense de l'hôte (HDPs en anglais), font partie de la réponse immunitaire innée trouvée dans toutes les classes de la vie. Des différences fondamentales existent entre les cellules procaryotes et eucaryotes pouvant représenter des cibles pour les peptides antimicrobiens. Ces peptides sont de puissants antibiotiques à large spectre qui présentent un potentiel en tant que nouveaux agents thérapeutiques.
Peptidevignette|Exemple de peptide. vignette|Exemple de peptide. vignette|Exemple de peptide. Un peptide est un polymère d’acides aminés reliés entre eux par des liaisons peptidiques. Il existe une énorme variété de peptides différents. Par exemple, sachant qu'il existe distincts chez les mammifères, le nombre de peptides différents formés de seulement dix d'acides aminés vaut un peu moins de , soit près de . Les peptides constitués d’un faible nombre d’acides aminés (de deux à quelques dizaines) sont nommés oligopeptides.
Adressage des protéinesDans une cellule, la localisation d'une protéine est essentielle à son bon fonctionnement. Or le lieu de production d'une protéine est souvent différent de son lieu d'action. L'adressage est l'ensemble des mécanismes qui permettent à une protéine d'être dirigée vers la bonne position. Les ARNm sont sujet à un adressage. Günter Blobel, biologiste moléculaire germano-américain, a obtenu le Prix Nobel de physiologie ou médecine en 1999 pour ses travaux sur la NLS (nuclear localisation signal), une séquence en acides aminés permettant aux protéines qui la portent d'être importée dans le noyau grâce à des importines.
Erythrocyte deformabilityErythrocyte deformability refers to the ability of erythrocytes (red blood cells, RBC) to change shape under a given level of applied stress, without hemolysing (rupturing). This is an important property because erythrocytes must change their shape extensively under the influence of mechanical forces in fluid flow or while passing through microcirculation. The extent and geometry of this shape change can be affected by the mechanical properties of the erythrocytes, the magnitude of the applied forces, and the orientation of erythrocytes with the applied forces.
Peripheral toleranceIn immunology, peripheral tolerance is the second branch of immunological tolerance, after central tolerance. It takes place in the immune periphery (after T and B cells egress from primary lymphoid organs). Its main purpose is to ensure that self-reactive T and B cells which escaped central tolerance do not cause autoimmune disease. Peripheral tolerance prevents immune response to harmless food antigens and allergens, too.
Fragilité osmotiquevignette|Effet de la pression osmotique sur les hématiesUn des indices susceptibles d’être employés pour déterminer la capacité des hématies à résister à l’hémolyse à la suite d’un choc hyposmotique (hypotonique) est de mesurer la fragilité osmotique cellulaire. Ce paramètre est généralement utilisé pour caractériser la résistance de la membrane plasmique des globules rouges. La limite de fragilité osmotique en solution hypotonique est déterminée par l’osmolarité la plus faible que peuvent subir les érythrocytes sans induire d'hémolyse.
Tolérance (immunologie)vignette|À l'intérieur du thymus, les lymphocytes T sont soumis à un examen minutieux ; ils subissent une sélection positive et négative En immunologie, la tolérance est l'absence ou le faible niveau de réaction inflammatoire face à un antigène. Son contraire est l'anaphylaxie. On distingue : la tolérance centrale, relative à la maturation des lymphocytes B et T, ainsi qu'à la reconnaissance et tolérance du soi ; la tolérance périphérique, relative aux lymphocytes B et T matures dans le système lymphatique périphérique ainsi qu'à leur faible activation en cas d'absence de promoteur de la réaction inflammatoire, ou en présence de facteurs de régulation (diminution) de la réaction inflammatoire.
Érythropoïèsevignette|Cycle de vie d'un globule rouge depuis sa création jusqu'à sa destruction et son recyclage L'érythropoïèse (du grecque ερυθρος, « rouge », et ποιησις, « action de faire ») est, chez les êtres humains, l'ensemble des processus de production des globules rouges dans la moelle osseuse. Les globules rouges assurent le transport de l'oxygène des poumons vers les organes et du dioxyde de carbone des organes vers les poumons. Environ la moitié du sang est composée de globules rouges dont 2 à 3 millions sont créés chaque seconde et autant détruits.