HypéronLes hypérons sont des particules de type baryon, composés d'au moins un quark étrange. Ce sont tous des hadrons fermioniques ayant une masse plus ou moins importante. Ils sont donc instables, et se désintègrent en mésons (particules composées de paires quark/anti-quark) et nucléons (particules d’isospin , qui sont composées de trois quarks de génération, dont au moins un quark up et un quark down). Le terme « hypéron » a été inventé par Louis Leprince-Ringuet en 1953, pour désigner les particules plus lourdes qu'un nucléon.
Fraction (mathématiques)thumb|Trois quarts de gâteau, un quart ayant été retiré. En mathématiques, une fraction est un moyen d'écrire un nombre rationnel sous la forme d'un quotient de deux entiers. La fraction a/b désigne le quotient de a par b (b≠0). Dans cette fraction, a est appelé le numérateur et b le dénominateur. Une fraction représente un partage, le dénominateur représente le nombre de parts égales faites dans une unité et son numérateur représente le nombre de parts prises dans l'unité Un nombre que l'on peut représenter par des fractions de nombres entiers est appelé nombre rationnel.
IllustrisIllustris est un projet de simulation numérique astrophysique géré par une équipe internationale de chercheurs. L'objectif est d'étudier les processus de formation des galaxies et de l'évolution de l'univers avec un modèle physique complet. Le modèle d'Illustris présente un morceau de l'univers sous la forme d'un cube dont chaque côté mesure 350 millions d'années-lumière. Il contient 41 416 galaxies, chacune très détaillée. Le modèle contient 12 milliards d'éléments visuels, à partir desquels des images peuvent être générées pour être comparées aux données réelles de l'univers.
Milieu intra-amasEn astronomie, le milieu intra-amas désigne le plasma chauffé typiquement entre 10 et de kelvins présent au sein des amas de galaxies. Il est constitué principalement d'atomes d'hydrogène et d'hélium entièrement ionisés et constitue la majeure partie de la matière baryonique de l'Univers. La température élevée du milieu intra-amas provient de l'énergie potentielle gravitationnelle libérée lors de la formation des amas de galaxies : l'énergie cinétique résultant de l'agglomération de la matière dans l'amas sous l'effet de son champ gravitationnel est convertie en énergie thermique sous l'effet des ondes de choc produites par la compression du milieu à grande échelle.
Poussière intergalactiqueLa poussière intergalactique est une poussière cosmique se trouvant entre les galaxies, dans l'espace intergalactique. Des preuves de la poussière intergalactique ont été suggérées dès 1949 et son étude s'est poursuivie tout au long de la fin du . Il existe de grandes variations dans la répartition des poussières intergalactiques. Cette poussière peut affecter les mesures de distance intergalactiques comme celle de supernovas et de quasars dans d'autres galaxies.
Blazarvignette|L'objet BL Lacertae : 0323+022 (z=0,147) vue prise par ESO NTT (filtre R). La galaxie hôte et les compagnons proches sont visibles. En astronomie, un blazar (en anglais : blazing quasi-stellar radiosource, que l'on peut traduire par « source radio éclatante quasi stellaire ») est un quasar très compact associé à un trou noir supermassif situé au centre d'un noyau actif de galaxie, très éloigné de nous.
Énergie de liaison gravitationnellevignette|300x300px| Les amas de galaxies sont les plus grandes structures gravitationnellement liées connues de l'univers. Lénergie de liaison gravitationnelle d'un système est l'énergie minimale qui doit lui être ajoutée pour que le système cesse d'être dans un état lié à la gravitation. Un système gravitationnellement lié a une énergie potentielle gravitationnelle inférieure (c'est-à-dire plus négative) que la somme des énergies de ses parties lorsqu'elles sont complètement séparées - c'est ce qui maintient le système agrégé conformément au .
Mouvement supraluminiqueEn astronomie, le mouvement supraluminique est un mouvement qui semble dépasser la vitesse de la lumière et qui est observé dans certaines radiogalaxies, dans des objets BL Lacertae, dans les quasars et dans des microquasars. Toutes ces zones sont soupçonnées de contenir un trou noir responsable de l'éjection de matière à des vitesses relativistes. Observé pour la première fois dans les années 1970, le mouvement supraluminique était alors considéré comme une preuve d'une erreur de la mesure des distances des quasars.