Type unitéUn type unité est un type mathématique avec une seule valeur. L'ensemble associé avec le type unité peut être n'importe quel ensemble singleton. Il y a un isomorphisme entre deux tels ensembles, donc on parle souvent « du » type unité et on ignore les détails de cette valeur. On peut aussi considérer le type unité comme un 0-uplet, c’est-à-dire un produit cartésien de zéro type. En théorie des catégories, le type unité est un objet terminal dans beaucoup de catégories basées sur les ensembles.
Coloration de graphethumb|Une coloration du graphe de Petersen avec 3 couleurs. En théorie des graphes, la coloration de graphe consiste à attribuer une couleur à chacun de ses sommets de manière que deux sommets reliés par une arête soient de couleur différente. On cherche souvent à utiliser le nombre minimal de couleurs, appelé nombre chromatique. La coloration fractionnaire consiste à chercher non plus une mais plusieurs couleurs par sommet et en associant des coûts à chacune.
Stratégie d'évaluation (informatique)Un langage de programmation utilise une stratégie d'évaluation pour déterminer « quand » évaluer les arguments à l'appel d'une fonction (ou encore, opération, méthode) et « comment » passer les arguments à la fonction. Par exemple, dans l'appel par valeur, les arguments doivent être évalués avant d'être passés à la fonction. La stratégie d'évaluation d'un langage de programmation est spécifiée par la définition du langage même. En pratique, la plupart des langages de programmation (Java, C...
Signature de typeEn programmation informatique, la signature de type définit les types de données acceptables pour une fonction ou une méthode. Une signature inclut au moins le nom de la fonction et le nombre de paramètres. Dans certains langages, elle peut aussi spécifier le type de la valeur de retour et les types de ses paramètres. Une signature de type en Haskell est généralement écrite dans le format suivant : nomDeFonction :: typeArgument1 -> typeArgument2 -> ... -> typeArgumentN Notez que la sortie finale peut être considérée comme un argument.
ML (langage)ML (contraction de Meta Language) est un langage de programmation généraliste fonctionnel. ML fut initialement développé par Robin Milner et d'autres personnes dans les années 1970 à l'université d'Édimbourg, pour le système de preuves formelles (LCF). R. Milner rencontrait des difficultés avec le système de typage de Lisp qui permettait de « prouver » des assertions fausses. ML est un langage fonctionnel impur : il est possible de programmer en impératif et, en conséquence, les fonctions peuvent être sujettes à des effets secondaires non désirés (dits « de bord »), contrairement à des langages purement fonctionnels comme Haskell.
Graphe bipartiEn théorie des graphes, un graphe est dit biparti si son ensemble de sommets peut être divisé en deux sous-ensembles disjoints et tels que chaque arête ait une extrémité dans et l'autre dans . Un graphe biparti permet notamment de représenter une relation binaire. Il existe plusieurs façons de caractériser un graphe biparti. Par le nombre chromatique Les graphes bipartis sont les graphes dont le nombre chromatique est inférieur ou égal à 2. Par la longueur des cycles Un graphe est biparti si et seulement s'il ne contient pas de cycle impair.
Isomorphisme de graphesEn mathématiques, dans le cadre de la théorie des graphes, un isomorphisme de graphes est une bijection entre les sommets de deux graphes qui préserve les arêtes. Ce concept est en accord avec la notion générale d'isomorphisme, une bijection qui préserve les structures. Plus précisément, un isomorphisme f entre les graphes G et H est une bijection entre les sommets de G et ceux de H, telle qu'une paire de sommets {u, v} de G est une arête de G si et seulement si {ƒ(u), ƒ(v)} est une arête de H.
Line graphEn théorie des graphes, le line graph L(G) d'un graphe non orienté G, est un graphe qui représente la relation d'adjacence entre les arêtes de G. Le nom line graph vient d'un article de Harary et Norman publié en 1960. La même construction avait cependant déjà été utilisée par Whitney en 1932 et Krausz en 1943. Il est également appelé graphe adjoint. Un des premiers et des plus importants théorèmes sur les line graphs est énoncé par Hassler Whitney en 1932, qui prouve qu'en dehors d'un unique cas exceptionnel, la structure de G peut être entièrement retrouvée à partir de L(G) dans le cas des graphes connexes.
Programmation orientée objetLa programmation orientée objet (POO), ou programmation par objet, est un paradigme de programmation informatique. Elle consiste en la définition et l'interaction de briques logicielles appelées objets ; un objet représente un concept, une idée ou toute entité du monde physique, comme une voiture, une personne ou encore une page d'un livre. Il possède une structure interne et un comportement, et il sait interagir avec ses pairs.
OCamlOCaml, anciennement connu sous le nom d'Objective Caml, est l'implémentation la plus avancée du langage de programmation Caml, créé par Xavier Leroy, Jérôme Vouillon, , Didier Rémy et leurs collaborateurs en 1996. Ce langage, de la famille des langages ML, est un projet open source dirigé et maintenu essentiellement par l'Inria. OCaml est le successeur de Caml Light, auquel il a ajouté entre autres une couche de programmation objet.