Chaleur (thermodynamique)vignette|Le Soleil et la Terre constituent un exemple continu de processus de chauffage. Une partie du rayonnement thermique du Soleil frappe et chauffe la Terre. Par rapport au Soleil, la Terre a une température beaucoup plus basse et renvoie donc beaucoup moins de rayonnement thermique au Soleil. La chaleur dans ce processus peut être quantifiée par la quantité nette et la direction (Soleil vers Terre) d'énergie échangée lors du transfert thermique au cours d'une période de temps donnée.
Extensivité et intensivité (physique)Les grandeurs extensives et intensives sont des catégories de grandeurs physiques d'un système physique : une propriété est « intensive » si sa valeur ne dépend pas de la taille du système (en particulier, si sa valeur est la même en tout point d'un système homogène) : par exemple, la température ou la pression ; une propriété est « extensive » si elle est proportionnelle à une quantité caractéristique du système : par exemple, la masse ou le volume.
Gradient géothermiqueLe gradient géothermique est le taux d'augmentation de la température dans le sous-sol à mesure que l'on s'éloigne de la surface. Il s'exprime en (unité SI) ou, plus usuellement, en ( ). Le gradient géothermique en Europe est en moyenne d'environ () près de la surface, soit une augmentation de tous les . Historiquement, la température interne de la Terre a d'abord été attribuée à la chaleur initiale due aux chocs successifs qui se sont produits lors de l'accrétion planétaire.
Séchage supercritiqueLe séchage supercritique est un procédé utilisé pour sécher un échantillon (éliminer les phases liquides) d'une manière précise, contrôlée et surtout sans endommager l'échantillon. Il est utile dans la production de systèmes microélectromécaniques, le séchage d'épices, la production d'aérogel, la décaféination du café et la préparation d'échantillons biologiques pour la microscopie électronique à balayage.
Croûte terrestrevignette|redresse=2|Schéma représentant la lithosphère rigide (2) qui est en équilibre isostatique sur l'asthénosphère ductile (1). La croûte océanique (4) et la croûte continentale (6) sont la partie supérieure 1de la lithosphère. La plaque lithosphérique océanique plonge sous une plaque continentale, entraînant la croûte océanique dans la subduction (5). vignette|250px|Schéma simplifié de la croûte terrestre. 1 : croûte continentale ; 2 : croûte océanique ; 3 : manteau supérieur. vignette|300px|Épaisseur de la croûte en km.
Sial (géologie)In geology, the term sial refers to the composition of the upper layer of Earth's crust, namely rocks rich in aluminium silicate minerals. It is sometimes equated with the continental crust because it is absent in the wide oceanic basins, but 'sial' is a geochemical term rather than a plate tectonic term. As these elements are less dense than the majority of Earth's elements, they tend to be concentrated in the upper layer of the crust. The uppermost layer of the crust is called the sial, consisting of silicate and aluminium (Si = silicate, Al = aluminium).
Expansion des fonds océaniquesvignette|Âge du plancher océanique(en rouge le plus récent, en vert le plus ancien). L’expansion des fonds océaniques, appelée aussi modèle du tapis roulant ou plus couramment expansion océanique, est un modèle scientifique élaboré en 1962 par le géologue américain Harry Hess et qui explique la genèse de la croûte océanique et sa dynamique.
Mécanisme au foyerUn mécanisme au foyer (parfois nommé aussi fault-plane solution ou beachball diagram dans les travaux scientifiques) est la synthèse géométrique, sous forme de projection stéréographique, des données associées à un phénomène producteur d'ondes sismiques, et décrivant la déformation dans la région de production de ces ondes (le foyer ou hypocentre). Le mécanisme au foyer caractérise le plan de glissement/rupture et le plan auxiliaire qui lui est associé, et il traduit la direction des premières arrivées des ondes P.
BaroclineLa baroclinicité est un terme de mécanique des fluides. On dit qu'on a affaire à un fluide barocline lorsque les lignes d'égale pression (isobares) croisent celles d'égale densité (isopycnes) dans celui-ci. Ce qualificatif est utilisé dans plusieurs domaines dont la météorologie, l'océanographie physique et l'astrophysique pour décrire des gaz ou liquides dont les propriétés varient avec l'épaisseur. L'image de droite, en haut, montre le croisement selon la verticale de la densité et de la pression dans un fluide barocline.
Vent géostrophiqueLe vent géostrophique se définit comme le vent qui résulterait de l'équilibre géostrophique entre la force de Coriolis et la force du gradient de pression atmosphérique agissant sur une parcelle d'air. Ce vent soufflerait parallèlement aux isobares dans l'atmosphère. La plus grande partie de l'écoulement atmosphérique, au-dessus de la couche limite en dehors des tropiques, est proche de l'équilibre géostrophique, ce qui en fait une approximation communément utilisée en météorologie.