Fonction d'erreurthumb|right|upright=1.4|Construction de la fonction d'erreur réelle. En mathématiques, la fonction d'erreur (aussi appelée fonction d'erreur de Gauss) est une fonction entière utilisée en analyse. Cette fonction se note erf et fait partie des fonctions spéciales. Elle est définie par : La fonction erf intervient régulièrement dans le domaine des probabilités et statistiques, ainsi que dans les problèmes de diffusion (de la chaleur ou de la matière).
Graphe de CayleyEn mathématiques, un graphe de Cayley (du nom d'Arthur Cayley) est un graphe qui encode la structure d'un groupe. C'est un outil important pour l'étude de la combinatoire et de la géométrie des groupes. Étant donné un groupe et une partie génératrice de ce groupe, le graphe de Cayley Cay(G,S) est construit comme suit : À chaque élément de , on associe un sommet . À chaque élément de , on associe une couleur . Pour tout et , on trace une arête orientée de couleur du sommet vers le sommet .
Théorème de TuránLe théorème de Turán est un résultat de théorie des graphes extrémaux découvert par Pál Turán. Ce théorème donne une borne supérieure sur le nombre d'arêtes dans les graphes ne contenant pas de cliques plus grosses qu'un paramètre r, et donne une caractérisation des graphes atteignant cette borne, ce sont les graphes de Turán. Ce résultat de 1941 a lancé la théorie des graphes extrémaux et possède de nombreuses preuves. Tout graphe G ayant n sommets, et ne contenant pas de clique de taille plus grande que r (i.
Énigme des trois maisonsL'énigme des trois maisons, aussi appelée l'énigme de l'eau, du gaz et de l'électricité, est un jeu mathématique dont l'analyse utilise un théorème de topologie ou de théorie des graphes. Ce problème n'a pas de solution. Georges Perec le cite en 1978 dans son livre Je me souviens : . Cette énigme est déjà posée par Henry Dudeney en 1917 dans son livre Amusements in mathematics. Il précise qu'. Celle de l'article en est une, qu'il appelle eau, gaz, et électricité.
Cage (théorie des graphes)En théorie des graphes, une cage est un graphe régulier minimal pour une maille donnée. Plus précisément, une (r,g)-cage est un graphe régulier minimal de degré r et de maille g. Quand le terme de g-cage est employé, il s'agit en fait d'une cage cubique, c'est-à-dire d'une (3,g)-cage. Un graphe degré-un n'a pas de cycle, et un graphe degré-deux connexe a une circonférence égale à son nombre de sommets, donc les cages ne présentent un intérêt que pour r ≥ 3.
Graphe de GrötzschLe graphe de Grötzsch est, en théorie des graphes, un graphe possédant 11 sommets et 20 arêtes. C'est le plus petit graphe sans triangle de nombre chromatique 4. Il est nommé d'après Herbert Grötzsch qui l'a découvert en 1958. 480px|Construction du graphe de Grötzsch.140px|Le résultat. Le graphe de Grötsch peut être vu comme le graphe de Mycielski construit à partir du graphe cycle à cinq sommets : pour chaque sommet du graphe cycle, on crée un nouveau sommet lié aux deux voisins de ; on crée ensuite un nouveau sommet lié à tous les .
Nombre de CatalanEn mathématiques, et plus particulièrement en combinatoire, les nombres de Catalan forment une suite d'entiers naturels utilisée dans divers problèmes de dénombrement, impliquant souvent des objets définis de façon récursive. Ils sont nommés ainsi en l'honneur du mathématicien belge Eugène Charles Catalan (1814-1894) qui les a étudiés en 1838, mais étaient déjà connus d'Euler. Le nombre de Catalan d'indice n est défini par : Pour , on peut écrire : (voir Coefficient binomial central).
Constante de GaussEn mathématiques, la constante de Gauss, notée G, est l'inverse de la moyenne arithmético-géométrique de 1 et de la racine carrée de 2 : L'éponyme de cette constante est le mathématicien allemand Carl Friedrich Gauss (-) car il a découvert le à Brunswick que : La constante de Gauss peut être exprimée grâce à la valeur de la fonction bêta en (1/4, 1/2) : soit encore, grâce à la valeur de la fonction gamma en 1/4 : et puisque π et Γ(1/4) sont algébriquement indépendants, la constante de Gauss est transcendant