Phagocytevignette|Image au microscope électronique d'un neutrophile (jaune, droite) phagocytant anthrax bacilli (orange, gauche). « Phagocyte » (aussi appelé « cellule phagocytaire ») signifie « cellule mangeuse ». On les appelle parfois éboueurs de l'organisme. Les phagocytes ou « cellules phagocytaires », sont en effet des cellules pouvant ingérer et détruire des particules de taille variable (de l'échelle nanométrique à micrométrique), qui sont par exemple des microbes, des cellules altérées, des tissus sanguins ou des particules étrangères à l'organisme.
LeucocyteLes leucocytes (du grec leukos : blanc et kutos : cellule) ou globules blancs sont des cellules produites dans la moelle osseuse et présentes dans le sang, la lymphe, les organes lymphoïdes (ganglions, rate, amygdale et végétations adénoïdes et plaques de Peyer) et de nombreux tissus conjonctifs de l'organisme. Il en existe trois types principaux : les polynucléaires (ou granulocytes), les lymphocytes et les monocytes. Chaque type joue un rôle important au sein du système immunitaire en participant à la protection contre les agressions d'organismes extérieurs de manière coordonnée.
Phagocytosevignette|Illustration de la phagocytose d'une particule (en noir) par un phagocyte (en rose). La phagocytose, en biologie, est le processus cellulaire par lequel certaines cellules regroupées sous la dénomination générale de phagocyte peuvent ingérer des particules étrangères solides d'échelle micrométrique. On considère habituellement que la phagocytose est une forme particulière d'endocytose.
Peptide antimicrobienvignette|350x350px| Différentes structures de peptides antimicrobiens Les peptides antimicrobiens (PAM), (AMPs en anglais) également appelés peptides de défense de l'hôte (HDPs en anglais), font partie de la réponse immunitaire innée trouvée dans toutes les classes de la vie. Des différences fondamentales existent entre les cellules procaryotes et eucaryotes pouvant représenter des cibles pour les peptides antimicrobiens. Ces peptides sont de puissants antibiotiques à large spectre qui présentent un potentiel en tant que nouveaux agents thérapeutiques.
TrachéeEn anatomie, la trachée (du grec τραχεια, « rude, raboteuse ») est un conduit constitué de tissu fibreux et cartilagineux reliant le larynx en haut aux bronches principales gauche et droite en bas. Appartenant à l'appareil respiratoire, elle permet de conduire l'air entre ces structures. La trachée est le conduit élastique fibro-cartilagineux reliant le larynx aux bronches. Elle permet, lors de la respiration, de conduire l'air depuis le larynx vers les bronches pendant l'inspiration, et inversement pendant l'expiration.
Immunité cellulaireCell-mediated immunity or cellular immunity is an immune response that does not involve antibodies. Rather, cell-mediated immunity is the activation of phagocytes, antigen-specific cytotoxic T-lymphocytes, and the release of various cytokines in response to an antigen. In the late 19th century Hippocratic tradition medicine system, the immune system was imagined into two branches: humoral immunity, for which the protective function of immunization could be found in the humor (cell-free bodily fluid or serum) and cellular immunity, for which the protective function of immunization was associated with cells.
Système phagocytaire mononuclééLe système phagocytaire mononucléé ou système réticulo-endothélial selon l'ancienne nomenclature est un ensemble de cellules immunitaires mononucléées qui se trouvent au niveau des tissus réticulaires et dont le mécanisme immunitaire implique la phagocytose. Le système phagocytaire mononucléaire comporte : les monocytes qui sont des globules blancs mononuclés et phagocytaires présents dans le sang et qui vont donner naissance dans les tissus aux macrophages et aux cellules dendritiques myéloides ; les cellules littorales, qui sont associées aux cellules endothéliales : ce sont des macrophages présents en bordure des capillaires et des sinus sanguins, comme les sinusoïdes hépatiques ou les sinus spléniques.
Sangthumb|Au contact du dioxygène, le sang doit sa couleur rouge à l’hémoglobine. thumb|Sang humain observé (grossissement :1000) en microscopie à fond noir. Début de coagulation (en haut à droite). thumb|De gauche à droite : globule rouge, plaquette sanguine et globule blanc. Le sang est un liquide biologique vital qui circule continuellement dans les vaisseaux sanguins et le cœur, notamment grâce à la pompe cardiaque. Il est composé d'un fluide aqueux, le plasma, et de milliards de cellules, principalement les globules rouges, qui lui donnent sa couleur.
Concentré de globules rougesLes concentrés de globules rouges, également appelés concentrés cellulaires, ou encore culot globulaire, sont des globules rouges qui ont été séparés en vue d'une transfusion sanguine . Les concentrés cellulaires sont généralement utilisés en cas d'anémie qui provoque des symptômes ou lorsque le taux d'hémoglobine est inférieur à 70 à 80 g/L (7 à 8 g/dL). Chez l'adulte, une unité augmente le taux d'hémoglobine d'environ 10 g/L (1 g/dL).
Cellule de KupfferLes cellules de Kupffer sont les macrophages propres au foie et notamment au lobule hépatique où elles sont très nombreuses (jusqu'à environ 30 % de toutes les cellules hépatiques chez l'être humain). Elles se déforment et émettent un certain nombre de prolongements cytoplasmiques. Elles tirent leur nom de celui de Karl Wilhelm von Kupffer qui les a décrites (en 1876) pour la première fois. On les classe parmi les cellules dites réticulo-endothéliales, qui possèdent des propriétés macrophagiques et parmi les « macrophages stellaires » (en raison de leur forme en étoile).