Abstrait et concretAbstrait et concret sont des classifications qui dénotent si un terme décrit un objet sans ou avec référent physique. Elles sont le plus couramment utilisées en philosophie et en sémantique. Les objets abstraits sont parfois appelés abstracta (sing. abstractum) et les objets concrets concreta (sing. concretum). Un objet abstrait est un objet qui n'existe pas en aucun moment ou endroit particulier mais existe plutôt comme type de chose, c'est-à-dire une idée ou abstraction.
ComputationnalismeLe computationnalisme est une théorie fonctionnaliste en philosophie de l'esprit qui, pour des raisons méthodologiques, conçoit l'esprit comme un système de traitement de l'information et compare la pensée à un calcul (en anglais, computation) et, plus précisément, à l'application d'un système de règles. Par computationnalisme, on entend la théorie développée en particulier par Hilary Putnam et Jerry Fodor, et non le cognitivisme en général. Le terme a été proposé par Hilary Putnam en 1961, et développé par Jerry Fodor dans les années 1960 et 1970.
PenséeAu sens large du terme, penser est une activité psychique, consciente dans son ensemble (mais parfois incontrôlée), qui recouvre les processus par lesquels sont élaborées, en réponse aux perceptions venues des sens, la synthèse des images et des sensations réelles et imaginaires qui produisent les concepts que l'être humain associe pour apprendre, créer, agir et communiquer dans la réalité. Penser vient du bas latin « pensare » (en latin classique : peser, comparer), fréquentatif du verbe « pendere » : peser.
Jeu vidéoUn jeu vidéo est un jeu électronique doté d'une interface utilisateur permettant une interaction humaine ludique en générant un retour visuel sur un dispositif vidéo. Le joueur de jeu vidéo dispose de périphériques pour agir sur le jeu et percevoir les conséquences de ses actes sur un environnement virtuel. Le mot « vidéo » dans le jeu vidéo fait traditionnellement référence à un dispositif d'affichage de , mais, à la suite de la vulgarisation du terme, il implique désormais tout type de dispositif d'affichage.
Méthodes qualitativesEn sciences sociales, les méthodes qualitatives regroupent un ensemble de méthodes de recherche utilisées dans les études qualitatives. Elles trouvent leur utilité notamment en sciences humaines et sociales. Elles laissent délibérément de côté l'aspect quantitatif pour gagner en profondeur dans l'analyse de l'objet d'étude. Pour cela diverses techniques, fondées sur l'administration de questions ouvertes et l'exploration du langage, sont mises en œuvre : les entretiens (notamment de type semi-directifs), les observations participantes et les « focus groupes » (ou entretien collectif), sont les plus utilisés.
Analyse des donnéesL’analyse des données (aussi appelée analyse exploratoire des données ou AED) est une famille de méthodes statistiques dont les principales caractéristiques sont d'être multidimensionnelles et descriptives. Dans l'acception française, la terminologie « analyse des données » désigne donc un sous-ensemble de ce qui est appelé plus généralement la statistique multivariée. Certaines méthodes, pour la plupart géométriques, aident à faire ressortir les relations pouvant exister entre les différentes données et à en tirer une information statistique qui permet de décrire de façon plus succincte les principales informations contenues dans ces données.
Méthode d'observation participanteLa méthode d'observation participante est une méthode couramment utilisée lors de travaux de recherche ethnographiques effectué dans des disciplines telles que l'anthropologie culturelle, la sociologie, ou encore le journalisme d'investigation. Selon Alain Touraine cette méthode vise à atteindre . L'idée apparaissait déjà en 1800, à l'époque des grands voyages d'exploration scientifique dans l'esprit de Joseph-Marie de Gérando qui écrivait dans un ouvrage publié par la société des observateurs de l'homme : ; et c'est en apprenant leur langue qu'on deviendra leur concitoyen.
Différence finieEn mathématiques, et plus précisément en analyse, une différence finie est une expression de la forme f(x + b) − f(x + a) (où f est une fonction numérique) ; la même expression divisée par b − a s'appelle un taux d'accroissement (ou taux de variation), et il est possible, plus généralement, de définir de même des différences divisées. L'approximation des dérivées par des différences finies joue un rôle central dans les méthodes des différences finies utilisées pour la résolution numérique des équations différentielles, tout particulièrement pour les problèmes de conditions aux limites.
Système de classeursUn système de classeurs (Learning Classifier System ou LCS en anglais) est un système d'apprentissage automatique utilisant l'apprentissage par renforcement et les algorithmes génétiques. Ils ont été introduits par Holland en 1977 et développé par Goldberg en 1989 Un système de classeurs (aussi appelé classifiers) est composé d'une base de règles, appelée classeur, associés à un poids. Chaque règle est composée d'une partie condition et d'une partie action. Le classeur commence par être initialisé (aléatoirement ou non).
Étude de cohorteUne étude de cohorte est une étude statistique de type longitudinal. Elle peut être ou interventionnelle, ou . Ce type d'étude scientifique est notamment utilisé en médecine et en épidémiologie (pour ces deux domaines, les bases de données collectées sont dédiées aux études de cohortes épidémiologiques), en sciences humaines et sociales, en science actuarielle et en écologie. L'une des premières études de cohorte connues fut menée par Janet Lane-Claypon en 1912 dans son étude intitulée Report to the Local Government Board upon the Available Data in Regard to the Value of Boiled Milk as a Food for Infants and Young Animals.