Albédo géométriqueEn astronomie, l'albédo géométrique d'un astre désigne le rapport entre l'énergie électromagnétique bolométrique réfléchie par cet astre, à angle de phase nul, et celle réfléchie dans les mêmes conditions (c.-à-d. bolométriquement et à un angle de phase nul) par une surface fictive, plane, parfaitement réfléchissante, lambertienne et de même section efficace que l'astre considéré.
AlbédoL'albédo, ou albedo (sans accent), est le pouvoir réfléchissant d'une surface, c'est-à-dire le rapport du flux d'énergie lumineuse réfléchie au flux d'énergie lumineuse incidente. C'est une grandeur sans dimension, comparable à la réflectance, mais d'application plus spécifique, utilisée notamment en astronomie, climatologie et géologie. Le substantif masculin albédo est emprunté au latin tardif (bas latin) la, substantif féminin signifiant blancheur. Il a été introduit au en optique et en astronomie par le mathématicien et astronome Jean-Henri Lambert.
Hapke parametersThe Hapke parameters are a set of parameters for an empirical model that is commonly used to describe the directional reflectance properties of the airless regolith surfaces of bodies in the Solar System. The model has been developed by astronomer Bruce Hapke at the University of Pittsburgh. The parameters are: — Single scattering albedo. This is the ratio of scattering efficiency to total light extinction (which includes also absorption), for small-particle scattering of light.
Rotation de la Terrevignette|Animation montrant la rotation de la Terre vers l'Est. thumb|Cette photographie en pose longue du ciel nocturne dans l’hémisphère nord au-dessus de l’Himalaya népalais montre les trajectoires apparentes des étoiles lors de la rotation de la Terre. La rotation de la Terre est le mouvement de la Terre sur elle-même autour de l'axe des pôles géographiques qui relie le pôle Nord au pôle Sud. Il a été énoncé pour la première fois par l’astronome grec Philolaos de Crotone, au De plus, la Terre, comme chaque planète du système solaire, tourne autour du Soleil, dans un mouvement appelé la révolution.
Période de rotationLa période de rotation est soit la durée mise par un astre (étoile, planète, astéroïde) pour faire un tour sur lui-même (environ pour la Terre, par exemple), soit la durée au bout de laquelle une planète retrouve la même orientation par rapport à son étoile ( en moyenne pour la Terre, par exemple). Le terme ne doit pas être confondu avec la période de révolution d'un astre, qui désigne le mouvement orbital d'un corps par rapport à un autre.
Courbe de lumièreEn astronomie, on appelle courbe de lumière l'évolution de la luminosité d'un objet en fonction du temps. Une courbe de lumière peut être périodique (comme pour celle d'une binaire à éclipses, ou d'une céphéide), ou apériodique (comme pour celle d'une nova, d'une variable cataclysmique ou d'une supernova). L'étude d'une courbe de lumière permet de mieux connaître les phénomènes physiques qui créent la variation, ou de contraindre fortement les modèles expliquant ces variations.
Temps sidéralLe temps sidéral est à un instant et en un lieu donné l'angle horaire du point vernal. Malgré son appellation, c'est bien un angle (notion géométrique), à ne pas confondre avec le Jour sidéral ou encore l'heure sidérale locale, qui sont bien des notions temporelles. Par définition, le temps sidéral est nul lorsque le plan méridien du lieu considéré passe au point vernal, et il augmente d'une heure sidérale à chaque fois que la Terre tourne de 15° par rapport au point vernal.
Magnitude absolueEn astronomie, la magnitude absolue indique la luminosité intrinsèque d'un objet céleste, au contraire de la magnitude apparente qui dépend de la distance à l'astre et de l'extinction dans la ligne de visée. Pour un objet situé à l'extérieur du Système solaire, elle est définie par la magnitude apparente qu'aurait cet astre s'il était placé à une distance de référence fixée à 10 parsecs (environ 32,6 années-lumière) en l'absence d'extinction interstellaire.
Forme (géométrie)En géométrie classique, la forme permet d’identifier ou de distinguer des figures selon qu’elles peuvent ou non être obtenues les unes à partir des autres par des transformations géométriques qui préservent les angles en multipliant toutes les longueurs par un même coefficient d’agrandissement. Au sens commun, la forme d’une figure est en général décrite par la donnée combinatoire d’un nombre fini de points et de segments ou d’autres courbes délimitant des surfaces, des comparaisons de longueurs ou d’angles, d’éventuels angles droits et éventuellement du sens de courbure.
Magnitude apparentevignette|Image de la nébuleuse de la Tarentule prise par le télescope VISTA de l'ESO. La nébuleuse a une magnitude apparente de 8 et est entourée d'objets célestes aux magnitudes diverses. La magnitude apparente est une mesure de l'irradiance d'un objet céleste observé depuis la Terre. Utilisée quasi exclusivement en astronomie, la magnitude correspondait historiquement à un classement des étoiles, les plus brillantes étant de « première magnitude », les deuxièmes et troisièmes magnitudes étant plus faibles, jusqu'à la sixième magnitude, étoiles à peine visibles à l'œil nu.