Brillance de surfaceEn astronomie, la brillance de surface d'un corps céleste étendu comme une galaxie désigne la densité de flux reçue par unité d'angle solide. Elle est souvent mesurée en magnitude par seconde d'arc au carré (). Certains auteurs donnent aussi cette mesure en employant la minute d'arc. Les unités de la brillance de surface sont alors () La mesure de la brillance de surface dans les longueurs d'onde visible, ou dans l'infrarouge, est la photométrie. Le fond du ciel désigne la brillance de surface du ciel.
BarnLe barn (symbole b) est une unité d'aire employée spécialement en physique nucléaire et en physique des particules pour exprimer les sections efficaces. Cette unité se situe en dehors du Système international. Sa valeur est de soit ou . Cette unité est du même ordre de grandeur que la section géométrique du noyau d'un atome, le rayon du proton étant de . Cependant, les valeurs des sections efficaces diffèrent notablement de leurs valeurs géométriques et varient également de façon importante en fonction de la nature, de l'énergie du flux de particules et des interactions qu'elles subissent en traversant le matériau considéré.
Modèle ΛCDMEn cosmologie, le (se prononce « Lambda CDM », qui signifie en anglais Lambda - Cold Dark Matter, c'est-à-dire le modèle « lambda - matière noire froide ») ou modèle de concordance est un modèle cosmologique du Big Bang paramétré par une constante cosmologique notée par la lettre grecque Λ et associée à l'énergie sombre.
Noyau atomiquevignette|Noyau atomique de l'hélium.Le noyau atomique est la région située au centre d'un atome, constituée de protons et de neutrons (les nucléons). La taille du noyau (de l'ordre du femtomètre, soit ) est environ plus petite que celle de l'atome () et concentre quasiment toute sa masse. Les forces nucléaires qui s'exercent entre les nucléons sont à peu près un million de fois plus grandes que les forces entre les atomes ou les molécules. Les noyaux instables, dits radioactifs, sont ceux d'où s'échappent des neutrons.
Limite de stabilitédroite|vignette|388x388px|Carte des nucléides du carbone au fluor. Modes de décroissance : En physique nucléaire, les frontières pour la stabilité des noyaux sont appelées limites de stabilité ou drip lines. Les noyaux atomiques contiennent à la fois des protons et des neutrons - le nombre de proton définit l'identité d'un élément (par exemple, le carbone a toujours 6 protons), mais le nombre de neutrons peut varier (le carbone 13 et le carbone 14 sont par exemple deux isotopes du carbone).
Résonance (physique des particules)thumb|La résonance Υ(1S), observée par la collaboration E288, dirigée par Leon Lederman, au Fermilab en 1977. La résonance est située à 9.5 GeV, ce qui correspond à la masse du Υ(1S). En physique des particules, une résonance correspond à un pic situé autour d'une certaine énergie trouvée dans les sections efficaces différentielles des expériences de diffusion. Ces pics sont associés à des particules subatomiques (telles que les nucléons, les baryons delta, les mésons upsilon, les tauons, ...
Destin de l'Universvignette|alt=Une animation du comportement supposé d'un Big Crunch.|Une animation du comportement supposé d'un Big Crunch. La question du destin de l'Univers fait partie des questions fondamentales de la cosmologie. Elle a trait à l'évolution future de l'expansion de l'Univers. Pendant longtemps elle a été focalisée sur la question de savoir si l'expansion observée actuellement se poursuivrait indéfiniment, ou bien s'interromprait pour laisser place à une phase de contraction menant au Big Crunch, un effondrement général de l'Univers, analogiquement inverse du Big Bang.
Vide (astronomie)En astronomie, un vide est un espace dont la densité de matière est extrêmement faible situé entre des filaments galactiques reliant des superamas, les plus grandes structures de l'univers. Ces vides ont généralement un diamètre allant de 11 à 150 Mpc. Lorsque des vides prennent de telles dimensions, ils sont parfois appelés supervides. Les vides situés dans des régions à forte densité de matière sont plus petits que ceux situés dans des régions moins denses de l'univers.
Réactions nucléaires avec des ions lourdsLes réactions nucléaires avec des noyaux lourds (ou avec des ions lourds) sont des réactions provoquées par la collision de deux noyaux atomiques accélérés, soit naturellement comme les rayons cosmiques ou lors de la nucléosynthèse stellaire, soit artificiellement par des accélérateurs. On les distingue des réactions avec des particules légères (photons, protons, neutrons ou particule α) ; les noyaux du faisceau vont du plus léger comme le lithium (nombre de nucléons 6) aux plus lourds comme l'uranium ( 238).
Cumulant (statistiques)En mathématiques et plus particulièrement en théorie des probabilités et en statistique, les cumulants d'une loi de probabilité sont des coefficients qui ont un rôle similaire à celui des moments. Les cumulants déterminent entièrement les moments et vice versa, c'est-à-dire que deux lois ont les mêmes cumulants si et seulement si elles ont les mêmes moments. L'espérance constitue le premier cumulant, la variance le deuxième et le troisième moment centré constitue le troisième cumulant.