Système nerveux sympathiqueLe système nerveux sympathique ou système nerveux orthosympathique ou adrénergique, est une des trois parties du système nerveux autonome. Les deux autres parties sont le système nerveux entérique et le système nerveux parasympathique, ce dernier déclenchant (la plupart du temps) des réponses antagonistes au système nerveux sympathique. Il est responsable du contrôle d'un grand nombre d'activités automatiques de l'organisme, telles que le rythme cardiaque ou la contraction des muscles lisses.
AxoneLaxone, ou fibre nerveuse, est le prolongement du neurone qui conduit le signal électrique du corps cellulaire vers les zones synaptiques. Le long de l'axone, ce signal est constitué de potentiels d'action. Les autres prolongements du neurone sont les dendrites qui conduisent le signal des synapses au corps cellulaire. Les neurones ont le plus souvent un seul axone et plusieurs dendrites. Néanmoins, la terminaison de l'axone est très ramifiée — on parle d'arborisation terminale — ce qui lui permet de contacter plusieurs autres neurones avec la même information.
Système nerveux entériquevignette|nerf innervant le tube intestinal et plexus nerveux. Le système nerveux entérique est la partie du système nerveux autonome qui contrôle le système digestif aussi bien pour l'activité motrice (péristaltisme, vomissements, complexes moteurs migrants, réflexes entériques) que pour les sécrétions et la vascularisation. La neurogastroentérologie, l'étude du système nerveux entérique, a fait de nombreux progrès à la fin des années 1990.
Potentiel d'actionvignette|Le déplacement d'un potentiel d'action le long d'un axone, modifie la polarité de la membrane cellulaire. Les canaux ioniques sodium Na+ et potassium K+ voltage-dépendants s'ouvrent puis se ferment quand la membrane atteint le potentiel seuil, en réponse à un signal en provenance d'un autre neurone. À l'initiation du potentiel d'action, le canal Na+ s'ouvre et le Na+ extracellulaire rentre dans l'axone, provoquant une dépolarisation. Ensuite la repolarisation se produit lorsque le canal K+ s'ouvre et le K+ intracellulaire sort de l'axone.
RhombencéphaleLe rhombencéphale ou cerveau postérieur est la partie postérieure de l'encéphale des chordés. Il est composé du cervelet, du pont et du bulbe rachidien et contrôle plusieurs fonctions vitales. Les nerfs crâniens issus du rhombencéphale innervent les muscles de la tête et du cou dont ils relayent les informations sensorielles (sensation, goût, audition, etc.). D'autre part, ils contrôlent l'équilibre, les systèmes gastro-intestinaux et le système cardiovasculaire.
Aire de BrocaLaire de Broca ou aire motrice du langage selon la nomenclature officielle est l'une des deux principales zones du cerveau hominidé responsables du traitement du langage. Découverte par le médecin français éponyme Paul Broca en 1861, elle est située dans le cortex cérébral au niveau de la partie inférieure (ou « pied ») de la frontale de l'hémisphère dominant (le plus souvent à gauche, tant chez les droitiers que chez les gauchers). Elle correspond aux aires 44 et 45 de Brodmann.
Hypothalamusthumb|250px|Vue tridimensionnelle de l'hypothalamus (en rouge). L'hypothalamus (du grec : ὑπό, hypo = dessous et θάλαμος, thálamos = chambre, cavité) est une structure du système nerveux central, située sur la face ventrale de l'encéphale. Cette partie du cerveau est constituée de plusieurs sous-structures, appelées noyaux. Ces noyaux sont des ensembles anatomiquement indépendants de neurones qui assurent diverses fonctions.
Sillon (neuroanatomie)En neuroanatomie, un sillon ou sulcus en latin scientifique (pl. sulci) est une dépression linéaire de la surface du cortex. Les dépressions les plus importantes sont aussi appelées des scissures. Les sillons qui apparaissent les premiers lors du développement embryonnaire formeront les sillons primaires ou scissures. Ils sont faciles à identifier chez tous les individus et servent à définir les frontières entre les lobes cérébraux (lobes frontal/pariétal, frontal/temporal).
AstrocyteLes astrocytes sont des cellules gliales du système nerveux central. Elles ont généralement une forme étoilée, d'où provient leur étymologie (origine grec) : Astro - étoile et cyte - cellule. Elles assurent une diversité de fonctions importantes, centrée sur le support et la protection des neurones. Ces cellules participent au maintien de la barrière hémato-encéphalique, régulent le flux sanguin, assurent l'approvisionnement en nutriments et le métabolisme énergétique du système nerveux, participent à la neurotransmission, à la détoxification du milieu extracellulaire notamment par capture du glutamate, et maintiennent la balance ionique du milieu extracellulaire.
Tissu nerveuxLe tissu nerveux assure le fonctionnement intégré des organismes animaux. Les cellules responsables de cette activité sont les neurones (composant 20 % du système) et les cellules gliales (80 %), spécialisées dans la communication de proximité avec d'autres cellules de même type. C'est donc un tissu qui a poussé la perception sensorielle depuis des récepteurs, les intègre et provoque une réaction adaptée de l'organisme en transmettant des informations aux (les principaux étant les muscles et les glandes).