En mathématiques, plus précisément en algèbre linéaire, certains espaces vectoriels possèdent une base qualifiée de canonique ; il s'agit d'une base qui se présente de manière naturelle d'après la manière dont l'espace vectoriel est présenté. C'est ainsi que l'on parle de la base canonique de R, de la base canonique de l'espace vectoriel des matrices ou de celui des polynômes. En revanche sur un espace vectoriel quelconque, la notion n'a pas de sens : il n'y a pas de choix de base privilégiée.
La propriété spécifique de ces bases canoniques est que pour tout vecteur v de l'espace, les coordonnées de v dans la base canonique sont données par les composantes mêmes (coefficients) qui constituent v.
Soit K un corps commutatif et n un entier naturel.
La base canonique de K, également appelée base standard, est la base où pour i compris entre 1 et n, le vecteur est défini par :
où désigne le symbole de Kronecker :
Ici, 0 désigne le neutre de la première loi de K et 1 celui de la seconde.
Il est important de se rappeler qu'une base a autant de vecteurs que la dimension de l'espace vectoriel.
La base canonique du plan vectoriel R est constituée des deux vecteurs :
La base canonique de l'espace R à trois dimensions se compose des trois vecteurs :
Pour n entier, le produit scalaire canonique de K est celui pour lequel la base canonique est orthonormée.
Lorsque le corps est le corps des réels R, l'orientation canonique de R est celle pour laquelle cette base est directe.
Exemples d'espaces vectoriels
Dans l'anneau des polynômes sur un corps K, vu comme espace vectoriel sur K, la base canonique est la famille des monômes .
Cette base est infinie. Comme pour toute base d'un espace vectoriel, tout vecteur (donc ici tout polynôme) s'écrit comme une combinaison linéaire faisant intervenir un nombre fini d'éléments de la base.
Dans l'espace des matrices à n lignes et p colonnes, la base canonique est l'ensemble des : ce sont les matrices qui présentent un 1 à l'intersection de la i ligne avec la j colonne, et des 0 partout ailleurs.
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In linear algebra, a generalized eigenvector of an matrix is a vector which satisfies certain criteria which are more relaxed than those for an (ordinary) eigenvector. Let be an -dimensional vector space and let be the matrix representation of a linear map from to with respect to some ordered basis. There may not always exist a full set of linearly independent eigenvectors of that form a complete basis for . That is, the matrix may not be diagonalizable.
En mathématiques, et plus particulièrement en algèbre linéaire, le concept de vecteur propre est une notion algébrique s'appliquant à une application linéaire d'un espace dans lui-même. Il correspond à l'étude des axes privilégiés, selon lesquels l'application se comporte comme une dilatation, multipliant les vecteurs par une même constante. Ce rapport de dilatation est appelé valeur propre, les vecteurs auxquels il s'applique s'appellent vecteurs propres, réunis en un espace propre.
thumb|upright=1.5 En mathématiques, les matrices sont des tableaux d'éléments (nombres, caractères) qui servent à interpréter en termes calculatoires, et donc opérationnels, les résultats théoriques de l'algèbre linéaire et même de l'algèbre bilinéaire. Toutes les disciplines étudiant des phénomènes linéaires utilisent les matrices. Quant aux phénomènes non linéaires, on en donne souvent des approximations linéaires, comme en optique géométrique avec les approximations de Gauss.
Let (?(f) (n))(n=1) be the Hecke eigenvalues of either a holomorphic Hecke eigencuspform or a Hecke-Maass cusp form f. We prove that, for any fixed ? > 0, under the Ramanujan-Petersson conjecture for GL(2) Maass forms, the Rankin-Selberg coefficients (?(f) ...
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In this thesis we consider the problem of estimating the correlation of Hecke eigenvalues of GL2 automorphic forms with a class of functions of algebraic origin defined over finite fields called trace functions. The class of trace functions is vast and inc ...
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Let K be an algebraically closed field of characteristic zero, and let G be a connected reductive algebraic group over K. We address the problem of classifying triples (G, H, V ), where H is a proper connected subgroup of G, and V is a finitedimensional ir ...