Résumé
In mathematics, a quadratic form over a field F is said to be isotropic if there is a non-zero vector on which the form evaluates to zero. Otherwise the quadratic form is anisotropic. More explicitly, if q is a quadratic form on a vector space V over F, then a non-zero vector v in V is said to be isotropic if q(v) = 0. A quadratic form is isotropic if and only if there exists a non-zero isotropic vector (or null vector) for that quadratic form. Suppose that (V, q) is quadratic space and W is a subspace of V. Then W is called an isotropic subspace of V if some vector in it is isotropic, a totally isotropic subspace if all vectors in it are isotropic, and an anisotropic subspace if it does not contain any (non-zero) isotropic vectors. The of a quadratic space is the maximum of the dimensions of the totally isotropic subspaces. A quadratic form q on a finite-dimensional real vector space V is anisotropic if and only if q is a definite form: either q is positive definite, i.e. q(v) > 0 for all non-zero v in V ; or q is negative definite, i.e. q(v) < 0 for all non-zero v in V. More generally, if the quadratic form is non-degenerate and has the signature (a, b), then its isotropy index is the minimum of a and b. An important example of an isotropic form over the reals occurs in pseudo-Euclidean space. Let F be a field of characteristic not 2 and V = F2. If we consider the general element (x, y) of V, then the quadratic forms q = xy and r = x2 − y2 are equivalent since there is a linear transformation on V that makes q look like r, and vice versa. Evidently, (V, q) and (V, r) are isotropic. This example is called the hyperbolic plane in the theory of quadratic forms. A common instance has F = real numbers in which case {x ∈ V : q(x) = nonzero constant} and {x ∈ V : r(x) = nonzero constant} are hyperbolas. In particular, {x ∈ V : r(x) = 1} is the unit hyperbola. The notation 1 ⊕ −1 has been used by Milnor and Husemoller for the hyperbolic plane as the signs of the terms of the bivariate polynomial r are exhibited.
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Concepts associés (11)
Espace pseudo-euclidien
En mathématiques, et plus particulièrement en géométrie, un espace pseudo-euclidien est une extension du concept d'espace euclidien, c'est-à-dire que c'est un espace vectoriel muni d'une forme bilinéaire (qui définirait la métrique dans le cas d'un espace euclidien), mais cette forme n'est pas définie positive, ni même positive. L'espace de Minkowski est un exemple d'espace pseudo-euclidien. Dans les espaces euclidiens, les notions de métrique et d'orthogonalité sont construites par l'adjonction d'un produit scalaire à un espace vectoriel réel de dimension finie.
Vecteur isotrope
En mathématiques, un vecteur isotrope pour une forme bilinéaire f est un vecteur x tel que f(x, x) = 0. Soient E un espace vectoriel et f une forme bilinéaire symétrique sur E. On dit qu'un vecteur x de E est isotrope (pour f, ou pour la forme quadratique associée) si f(x, x) = 0. L'ensemble des vecteurs isotropes est appelé le cône isotrope. Il contient le noyau de f. Au cône isotrope, on associe une quadrique projective. La forme bilinéaire est dite définie — et la forme quadratique est dite anisotrope — si 0 est son seul vecteur isotrope.
Théorème de Witt
En algèbre, le théorème de Witt est un résultat sur lequel s'appuie toute la théorie des formes quadratiques. Il permet en effet de classifier les formes quadratiques sur un corps K donné et fonde la définition du groupe de Witt de K. À proprement parler il existe plusieurs énoncés qui sont qualifiés de théorèmes de Witt : pour préciser, on les appelle théorèmes de décomposition, d'extension et d'annulation de Witt. Dans ce faisceau de résultats, obtenus par Ernst Witt en 1937, c'est le théorème d'annulation qui est le plus souvent appelé le théorème de Witt.
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