vignette|Hugo Kołłątaj introducteur dans les années 1777-1780 des réformes de la Commission au sein de l'Académie de Cracovie.
La Commission de l'éducation nationale (en polonais Komisja Edukacji Narodowej, KEN) est le premier ministère de l’instruction publique en Europe, créé le par la Diète (Parlement) de la République des Deux Nations sur proposition du roi de Pologne Stanislas Auguste Poniatowski. C'est la première administration de l'instruction publique moderne et indépendante des Églises. Sa devise est .
Le est l’époque de la crise de la société sarmate et traditionnelle de la République nobiliaire polonaise. Cependant, dans ces circonstances défavorables de rencontre du monde sarmate avec les Lumières, des voix s’élèvent en faveur du changement.
La suppression de l'ordre des jésuites par le pape Clément XIV le met en danger le système éducatif en Pologne mais aussi fournit l'occasion d'une réorganisation totale des écoles. En effet, les jésuites dirigent alors en grande partie l'éducation de la jeunesse ecclésiastique et laïque dans l'ancienne Pologne.
Paradoxalement, c'est la Diète polonaise dite de Partition puisque convoquée par l'Empire russe, le Royaume de Prusse et l'Empire des Habsbourg pour légaliser le premier partage de la Pologne, qui crée, le , la Commission d'Éducation Nationale pour mener une réforme générale du système éducatif. La même Diète décide aussi de destiner tous les biens confisqués aux jésuites à l'instruction publique.
La Commission est à la fois un organe administratif, doté de certains pouvoirs juridiques et judiciaires, une équipe de spécialistes et une réunion de scientifiques. Elle est initialement composée de 4 sénateurs et 4 députés, (ecclésiastiques et laïcs) représentant le Royaume de Pologne et le Grand-Duché de Lituanie. Les membres les plus engagés dans les travaux de la commission sont les aristocrats députés lié au "Familia", parti du prince Adam Kazimierz Czartoryski : Joachim Chreptowicz, Ignacy Potocki et Andrzej Zamoyski.
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The ideas of the Age of Enlightenment in Poland were developed later than in Western Europe, as the Polish bourgeoisie was weaker, and szlachta (nobility) culture (Sarmatism) together with the Polish–Lithuanian Commonwealth political system (Golden Liberty) were in deep crisis. The period of Polish Enlightenment began in the 1730s–40s, peaked in the reign of Poland's king, Stanisław August Poniatowski (second half of the 18th century), went into decline with the Third Partition of Poland (1795) – a national tragedy inspiring a short period of sentimental writing – and ended in 1822, replaced by Romanticism.
L'université de Vilnius en Lituanie (en lituanien : Vilniaus universitetas ; en polonais : Uniwersytet Wileński ; en russe : Виленский университет) est une des plus anciennes institutions d'enseignement supérieur de cette partie de l'Europe, venant après Prague (1348) et Cracovie (1364), mais avant Saint-Pétersbourg (1724), Moscou (1755), Varsovie (1816) et Kiev (1834). La fondation de cette université remonte à 1578, date à laquelle le roi de la République des Deux Nations, Étienne Bathory, transforme l'ancien collège jésuite créée en 1570, en « Académie » (de langues latine et polonaise).
L'histoire de la Pologne commence au , sous le règne de et de la dynastie Piast. C'est sous son règne que les souverains polonais se convertissent au christianisme. La Pologne devient rapidement au Moyen Âge une puissance régionale, tout en essayant régulièrement de sortir de l'influence du Saint-Empire romain germanique et de repousser le Drang nach Osten. C'est ainsi qu'à partir du , le royaume de Pologne doit lutter contre les Chevaliers Teutoniques qui ont colonisé la Prusse et une partie de la Poméranie.