QasidaLa qasida (en قصيدة) ou qaside (en قصیده) , est une forme poétique originaire de l'Arabie préislamique. Il s'agit typiquement d'une ode non-strophique, monomètre et monorime, d'une longueur minimum de 7 vers mais variant généralement entre 50 et 100 vers. La qasida intégra la littérature persane, où elle constitue surtout un poème lyrique laudatif adressé au prince. Théorisée au , elle forme un corpus clos, dont l'authenticité est mis en doute.
Littérature arabophoneLa littérature arabe concerne tous les écrits (en prose ou en vers) rédigés en langue arabe. Cela ne comprend pas les œuvres écrites avec l'alphabet arabe utilisé pour transcrire une autre langue, comme le persan ou l'ourdou. Le terme adab (أدب ج آداب), qui signifie aujourd'hui « littérature » en arabe, n'est utilisé en ce sens que depuis la Nahda (), quand la littérature arabe s'est alignée sur les concepts et les genres littéraires occidentaux. Avant le , il n'y a pas de terme arabe correspondant au mot « littérature », englobant l'ensemble de la production écrite.
Histoire dans une histoireUne histoire dans une histoire est un dispositif littéraire qui consiste à en faire raconter une partie importante par un personnage à l'intérieur du récit même. Cette narration peut être une série de retours explicatifs dans le passé ou la mise en séquence des points de vue qui utilise plusieurs types de narrateurs, (notamment un narrateur principal extradiégétique qui ne fait pas partie de la diégèse, c'est-à-dire de l'histoire elle-même, ainsi qu'un ou plusieurs narrateurs intradiégétique, qui eux sont des personnages de la diégèse).
SîbawayhSîbawayh est un grammairien de langue arabe et d’origine perse, né probablement à Bayzâ près de Chiraz aux environs de 760 et décédé jeune, entre 32 ans et la quarantaine, vers 796 dans le Fars. Il est considéré comme le plus important des grammairiens arabes en raison de son livre, connu sous le titre de Livre de Sibawayh (Kitâb Sîbawayh), ou tout simplement Al-kitâb ("Le Livre"), auquel font référence tous les grammairiens postérieurs.
Diwan (poésie)thumb|Des scribes moghols au travail, en train de recueillir des « diwans ». Un diwan ou divan (en دیوان, divân ; en ديوان, dīwān) est un recueil de poésie ou de prose dans les littératures arabe, persane, ottomane et ourdou. Néanmoins son sens précis varie considérablement selon les littératures, les zones géographiques et les époques. Appliqué à la littérature arabe de l'époque classique, le diwân désigne principalement le recueil exhaustif de l'œuvre d'un poète, tandis qu'appliqué à la littérature persane de la même époque, le divan constitue un recueil anthologique des poèmes d'un auteur, qui n'inclut en général pas ses longs poèmes (de la forme mathnawi).
Nahdavignette|Jorge Zaydan, écrivain libanais, est l'une des figures de la Nahda. Au , la que l’on peut traduire par « essor » ou « force » est un mouvement transversal de « renaissance » culturelle arabe moderne, à la fois littéraire, politique, culturel et religieux. Initialement, cette mouvance est largement influencée par les évènements historiques en Égypte. Elle est liée à la décomposition politique de l’Empire ottoman et au moment de réinvention identitaire du monde arabe qui l’accompagne.
Grammaire arabe400px|droite|Exemples de la racine et forme arabes La grammaire arabe est une branche de la linguistique contemporaine qui étudie la morphologie, la formation des mots, et la syntaxe, la composition des mots en phrases, de la langue arabe. La diglossie de la langue arabe présente deux registres de langue, l'arabe littéraire et l'arabe dialectal. L’arabe classique et l'arabe standard moderne constituent ensemble l'arabe littéraire.
Religion en Arabie préislamiqueLa religion en Arabie préislamique comprenait le polythéisme arabe indigène, les anciennes religions sémitiques, le christianisme, le judaïsme, le mandéisme et le zoroastrisme. Le polythéisme arabe, la forme dominante de religion dans l'Arabie préislamique, était basé sur la vénération des divinités et des esprits. Avant l'avènement de l'islam dans la péninsule Arabique en 622, le centre physique de l'islam, la Kaaba de La Mecque, était couverte de symboles représentant des myriades de démons, de djinn, de demi-dieux et autres créatures qui représentaient l'environnement profondément polythéiste de l'Arabie préislamique.
Mu'allaqâtLes Mu'allaqāt ( المعلقات), les Suspendues ou les Pendentifs, sont un ensemble de qasidas préislamiques jugées exemplaires par les poètes et les critiques arabes médiévaux. Rassemblées à la même époque que les Asma'iyyât et les Mufaddaliyyât, les Mu'allaqât constituent la plus célèbre des anthologies de la poésie pré-islamique. Elles occupent une place centrale dans la littérature arabe, où elles représentent les pièces les plus excellentes d'une poésie qui fournit à l'époque classique ses genres majeurs, ses valeurs et ses thèmes paradigmatiques.
Aladin ou la Lampe merveilleusevignette|Aladin dans le jardin magique, illustration de Max Liebert (1912) Aladin ou la Lampe merveilleuse, également intitulé Histoire d’Aladdin, ou la Lampe merveilleuse d'après son titre complet ou Aladin et la Lampe merveilleuse d'après une traduction erronée, voire simplement Aladin, est un conte traditionnel arabo-perse. Conte orphelin, il ne figure pas dans les manuscrits les plus anciens du recueil Les Mille et Une Nuits mais y a été associé à partir du avec la traduction française du recueil par Antoine Galland qui l'augmente de plusieurs contes.