YiddishLe yiddish (yi ou ), également orthographié en français yidich, d'après les recommandations de linguistes, mais aussi yidish, jiddisch, jidisch, yiddisch, idiche ou yidiche, est une langue germanique dérivée du haut allemand, avec un apport de vocabulaire hébreu et slave, qui a servi de langue vernaculaire aux communautés juives d'Europe centrale et orientale (ashkénazes) à partir du Moyen Âge. Il est également parfois appelé judéo-allemand (jüdish-deutsch, yidish-daytsh yi) ou jargon (sans nuance péjorative).
Langues sémitiquesLes langues sémitiques sont un groupe de langues parlées dès l'Antiquité au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et dans la Corne de l'Afrique. Elles forment l'une des branches de la famille des langues chamito-sémitiques répandues de la moitié nord de l'Afrique jusqu'au Moyen-Orient. L'origine et la direction de l'expansion géographique de ces langues restent incertaines, de l'Asie vers l'Afrique ou de l'Afrique vers l'Asie. Ces langues sont qualifiées de « sémitiques » depuis 1781, d’après le nom biblique de Sem, fils de Noé.
Shin (letter)Shin (also spelled Šin (DIN) or Sheen) is the twenty-first letter of the Semitic abjads, including Phoenician šīn , Hebrew šīn ש, Aramaic šīn , Syriac šīn ܫ, and Arabic sin س. Its sound value is a voiceless sibilant, ʃ or s. The Phoenician letter gave rise to the Greek Sigma () (which in turn gave Latin S and Cyrillic С), and the letter Sha in the Glagolitic and Cyrillic scripts (, ). The South Arabian and Ethiopian letter Śawt is also cognate.
Système d'écriturevignette|400px|Carte légendée des systèmes d'écriture dans le monde. Un système d’écriture est un ensemble organisé et plus ou moins standardisé de signes d'écriture permettant la communication des idées. En général, il s'agit de la transcription de la parole énoncée dans une langue parlée : on parle alors de glottographie. Il existe cependant des systèmes transmettant des idées sans l'intermédiaire direct de la parole : on parle alors de sémasiographie, que tous les spécialistes ne s'accordent cependant pas à considérer comme de véritables systèmes d'écriture ; on parle donc également de pré-écriture ou de proto-écriture.
Torahthumb|Sefer Torah exposé à la synagogue de la Glockengasse, à Cologne. La Torah (en תּוֹרָה, « instruction » ; en grec ancien : , « Loi ») est, selon la tradition du judaïsme, l'enseignement divin transmis par Dieu à Moïse (תּוֹרַת־מֹשֶׁה – Tōraṯ Mōshe) sur le mont Sinaï et retransmis au travers de ses cinq livres (חמשה חומשי תורה – Ḥamishā Ḥoumshē Tōrā) ainsi que l'ensemble des enseignements qui en découlent.
Lettre (alphabet)La lettre est l'un des signes graphiques formant un alphabet et servant à transcrire une langue. Ce mot provient du latin littera « caractère d’écriture », dont l’origine est inconnue. Le Dictionnaire étymologique de la langue latine d'Ernout et Meillet signale une possible provenance grecque ou un emprunt étrusque, « hypothèse ingénieuse et séduisante, mais non rigoureusement démontrable. » L'écriture est apparue en Mésopotamie vers 3500 et en Égypte vers 3300 Pour la première fois, en 2400 , les Égyptiens écrivirent sur des papyrus.
Alphabet grecLalphabet grec est un alphabet bicaméral de vingt-quatre lettres, principalement utilisé pour écrire la langue grecque depuis la fin du ou le début du C'est le premier et le plus ancien alphabet, dans l'acception la plus réduite de ce mot, car il note chaque voyelle et consonne avec un graphème séparé. Le grec moderne utilise encore cet alphabet de nos jours. Par le passé, les lettres ont servi également pour la numération grecque, depuis le , mais les chiffres arabes tendent à les remplacer en Grèce.
Diacritiques de l'alphabet hébreuEn hébreu, les diacritiques sont appelés נִיקוּד (translittération : nīqūd ou nikkoud) ou נְקֻדּוֹת (translittération : nəquddōṭ ou nekuddōth), ou plus communément nikkudot ou « points voyelles ». Il y a eu de nombreuses versions différentes, mais la plus utilisée aujourd’hui a été inventée par les Massorètes (ba'alei masorah), pour compléter l’écriture consonnantale de plusieurs abjads sémitiques (dont l’abjad hébreu, l’abjad arabe, plusieurs variantes araméennes dont le samaritain, des écritures utilisées alternativement pour la transcription de la langue hébraïque).
GolemUn golem (hébreu : he, « embryon », « informe » ou « inachevé ») est, dans la mystique puis la mythologie juive, un être artificiel, généralement humanoïde, fait d’argile, incapable de parole et dépourvu de libre-arbitre, façonné afin d’assister ou défendre son créateur. Déjà mentionné dans la littérature talmudique, il acquiert une popularité considérable dans le folklore juif d’Europe centrale, où il est associé à la figure du Maharal de Prague et aux accusations de meurtre rituel envers les Juifs.
Beth (lettre)Beth, Bet (même lettre que le vet sauf avec un point à l'interieur de la lettre en hébreu) ou Vet est la seconde lettre de nombreux abjad sémitiques, dont le phénicien, l'araméen, le syriaque ܒ, l'hébreu ב, et l'arabe bāʾ ب. La lettre phénicienne est à l'origine du bêta (Β, β) de l'alphabet grec, du B de l'alphabet latin, ainsi que du Б et du В cyrilliques. Sa valeur phonétique est, selon le contexte, une consonne occlusive bilabiale voisée (//) ou une consonne fricative labio-dentale voisée (//).