Théorie des cycles réelsLa théorie des cycles réels (en anglais : Real Business Cycle Theory) est une théorie économique qui vise à expliquer les cycles économiques par des fluctuations des niveaux de productivité. Les cycles économiques seraient liés à des chocs de productivité, liés par exemple à l'irruption d'une innovation dans les processus de production. La théorie des cycles réels appartient au courant de la nouvelle économie classique. La théorie des cycles réels est une théorie développée par Finn E. Kydland et Edward C.
École de Chicago (économie)L'École de Chicago est une école de pensée économique appartenant à la vision libérale de l'économie. Elle est généralement associée à la théorie néoclassique des prix, au libre marché et au monétarisme ainsi qu'à une opposition au keynésianisme. Son nom vient du département d'économie de l'université de Chicago dont la majorité des professeurs et élèves se rattachent à cette école de pensée.
Cycle économiquevignette|Cycle économique Un cycle économique est, en économie, une période d'une durée déterminée, correspondant plus ou moins exactement au retour d'un même phénomène de croissance et de récession. Le système économique fonctionne de manière cyclique, c'est-à-dire par la répétition de motifs où s'enchaînent des pics et des creux, correspondant à des phases d'accélération et de décélération (voir de chute) de la croissance.
Défaillance du marchéUne défaillance du marché est un concept économique qui désigne une situation dans laquelle le fonctionnement normal du marché échoue à produire un équilibre économique, ou à allouer optimalement des ressources économiques. Il atteint donc une situation sous-optimale au sens de Pareto. Le concept, polysémique, désigne plus large toute situation où le marché laissé libre ne réussit pas à atteindre l'équilibre général ou une maximisation du bien-être de la population.
KeynésianismeLe keynésianisme est à la fois une école de pensée économique fondée par l'économiste britannique John Maynard Keynes, et le nom générique donné aux différentes écoles de pensées postérieures affiliées au keynésianisme. La thèse centrale des keynésianistes est que les marchés laissés à eux-mêmes ne conduisent pas nécessairement à l'optimum économique, et que l'État a un rôle à jouer dans le domaine économique pour pallier les défaillances des marchés.