vignette|Annihilation électron-positron intervenant de façon naturelle à la suite d'une désintégration β+. vignette|Diagramme de Feynman d'une annihilation électron-positron. Une annihilation électron-positron est le résultat possible de la collision d'un électron et de son antiparticule, le positron. L'électron et le positron sont annihilés et deux (ou plus) photons gamma sont créés ou, dans le cas de collisions à haute énergie, des photons et d'autres particules. Le processus doit vérifier un ensemble de lois de conservation, notamment : conservation de la charge électrique : la charge électrique totale doit être nulle avant et après l'annihilation ; conservation de l'impulsion et de l'énergie totales, ; conservation du moment cinétique. L'état final le plus probable est la création de deux ou plusieurs photons gamma. La conservation de l'énergie et de l'impulsion interdit la création d'un seul photon, avec comme exception le cas des électrons atomiques fortement liés. Le cas le plus commun est la création de deux photons ayant chacun une énergie égale à l'énergie au repos de l'électron ou du positron, c'est-à-dire . L'étude du processus dans le référentiel du centre des masses dans lequel le système n'a aucune impulsion avant l'annihilation indique que les photons gamma sont émis dans des directions opposées. Dans certains états de moment cinétique, il est nécessaire que trois photons soient émis pour respecter la . Un plus grand nombre de photons peut aussi être émis mais la probabilité de ces processus complexes diminue à chaque photon supplémentaire. Si l'électron ou le positron, ou les deux, ont des vitesses importantes, d'autres particules plus lourdes peuvent aussi être créées (comme les mésons D), puisque l'énergie cinétique du système est suffisante pour fournir les énergies au repos de ces particules. Des particules légères peuvent aussi être créées avec des vitesses importantes. À des énergies proches ou plus grandes que la masse des porteurs de l'interaction faible (boson W et boson Z), l'intensité de l'interaction faible devient comparable à celle de l'interaction électromagnétique.
Jian Wang, Matthias Finger, Qian Wang, Yiming Li, Matthias Wolf, Varun Sharma, Yi Zhang, Konstantin Androsov, Jan Steggemann, Leonardo Cristella, Xin Chen, Davide Di Croce, Arvind Shah, Rakesh Chawla, Matteo Galli, Anna Mascellani, João Miguel das Neves Duarte, Tagir Aushev, Tian Cheng, Yixing Chen, Werner Lustermann, Andromachi Tsirou, Alexis Kalogeropoulos, Andrea Rizzi, Ioannis Papadopoulos, Paolo Ronchese, Hua Zhang, Siyuan Wang, Jessica Prisciandaro, Tao Huang, David Vannerom, Michele Bianco, Sebastiana Gianì, Sun Hee Kim, Kun Shi, Wei Shi, Abhisek Datta, Jian Zhao, Federica Legger, Gabriele Grosso, Ji Hyun Kim, Donghyun Kim, Zheng Wang, Sanjeev Kumar, Wei Li, Yong Yang, Ajay Kumar, Ashish Sharma, Georgios Anagnostou, Joao Varela, Csaba Hajdu, Muhammad Ahmad, Ekaterina Kuznetsova, Ioannis Evangelou, Matthias Weber, Muhammad Shoaib, Milos Dordevic, Meng Xiao, Sourav Sen, Xiao Wang, Kai Yi, Jing Li, Rajat Gupta, Muhammad Waqas, Hui Wang, Seungkyu Ha, Maren Tabea Meinhard, Pratyush Das, Miao Hu, Anton Petrov, Xin Sun, Valérie Scheurer, Muhammad Ansar Iqbal, Lukas Layer