ChakraChakra (dérivé du sanskrit : चक्र, écriture devanagari, qui signifie roue ou disque, prononciation phonétique : « tchakra » en sanskrit, « chakra » en français, en IAST : cakra ; pali : chakka ; tibétain : khorlo ; indonésien et javanais : cakra) est le nom sanskrit donné à des objets ayant la forme d'un disque, parmi lesquels le soleil. Le terme est aujourd'hui plus connu pour désigner des ou issus d'une conception du Kundalinî yoga et qui pourraient être localisés dans le corps humain.
Dhyana in HinduismDhyāna (Sanskrit: ध्यान) in Hinduism means contemplation and meditation. Dhyana is taken up in Yoga practices, and is a means to samadhi and self-knowledge. The various concepts of dhyana and its practice originated in the Sramanic movement of ancient India, which started before the 6th century BCE (pre-Buddha, pre-Mahavira), and the practice has been influential within the diverse traditions of Hinduism. It is, in Hinduism, a part of a self-directed awareness and unifying Yoga process by which the yogi realizes Self (Atman, soul), one's relationship with other living beings, and Ultimate Reality.
JivanmuktaLe jīvanmukta ou jīvan-mukta (sanskrit IAST ; devanāgarī : जीवन्मुक्त ; « délivré ou libéré vivant ») est dans l'hindouisme un yogi ayant atteint, durant son vivant, l'état de moksha, la libération (jīvanmukti) du cycle des réincarnations. C'est un adepte ou yogi qui a brisé les chaines du samsara. Il a ainsi atteint le moksha avant sa mort. Adi Shankara dans Viveka Chudamani décrit ainsi le jīvanmukta : Selon Vivekananda, Dans le sikhisme, jīvanmukti correspond à l'idéal à atteindre pour l'humain qui suit un chemin spirituel.
VitarkaVitarka (devanāgarī : वितर्क ; pāli : vitakka) est un terme sanskrit qui signifie pensée conceptuelle, prise-ferme ou encore réflexion, conjecture, doute. Dans les Yoga Sūtra de Patañjali, vitarka est l'un des quatre états du saṃprajñāta samādhi consécutifs à la pratique constante (abhyāsa) des huit membres (aṅga) du Yoga. Comme facteur de dhyāna en méditation bouddhique, il s'agit de l'application initiale de l'attention (prélude à un maintien continu de l'attention, vicara) : le mental est capable de repérer toute distraction et de revenir à l'objet de l'attention (tel que la respiration dans la technique anapanasati).
Saṅkhāra(Pali; सङ्खार; Sanskrit: संस्कार or ) is a term figuring prominently in Buddhism. The word means 'formations' or 'that which has been put together' and 'that which puts together'. In the first (passive) sense, refers to conditioned phenomena generally but specifically to all mental "dispositions". These are called 'volitional formations' both because they are formed as a result of volition and because they are causes for the arising of future volitional actions.
VimuttimaggaNOTOC The Vimuttimagga ("Path of Freedom") is a Buddhist practice manual, traditionally attributed to the Arahant Upatissa (c. 1st or 2nd century). It was translated into Chinese in the sixth century as the Jietuo dao lun 解脫道論 by Sanghapala. The original text (possibly Pali or Buddhist Hybrid Sanskrit) is no longer extant, but the work has survived in Chinese. The book was probably written in India and then later brought to Sri Lanka.
Subitisme (bouddhisme)Le subitisme est le courant d'idées favorable à la notion d'éveil soudain, l'idée que la compréhension de la nature de bouddha, ou la nature de l'esprit, est "soudaine", "d'un coup d'œil", "découvert tous ensemble" ou "ensemble"., complètement, simultanément », par opposition à « successivement ou découverts l'un après l'autre ». Il peut être posé comme opposé au gradualisme, l'approche bouddhique originale qui dit que suivre le dharma ne peut être atteint que pas à pas, à travers une pratique ardue.
BhavanaBhavana (sanskrit : bhāvana ou bhāvanā ; pali : bhāvanā) signifie « création mentale », « développement mental », « méditation », « contemplation » ou encore « pratique ». Utilisé dans le bouddhisme et certaines écoles de philosophie indienne, ce terme est généralement associé à un autre, formant ainsi un mot composé. C’est également le nom d’une Upanishad mineure. Dans le bouddhisme, notamment theravāda, les pratiques associées au terme bhāvanā sont par exemple : samatha-bhāvanā : le développement de la quiétude (samatha), c’est-à-dire la concentration (samādhi), qui purifie des cinq empêchements (nīvaraṇa).
TuriyaTurīya (devanāgarī: तुरीय) est un terme sanskrit qui signifie le quatrième état de conscience au-delà de ceux de veille, rêve et sommeil. Dans les différents courants de philosophie monastique hindoue, Turīya (ou chaturtha) est un état de conscience pure. Il s'agit d'un quatrième état de conscience qui sous-tend et qui transcende les trois états de la conscience commune : l'état de veille (Jagrata), l'état de rêve (svapna), et le sommeil sans rêve (Sushupti) Selon les tenants de l'école Advaita Vedānta, Les deux premiers états (l'état de la conscience de veille et l'état de rêve) ne sont pas perçus comme des expériences profondes de la réalité en raison de leur nature dualiste du sujet et objet, dualisme du moi et du non-moi, dualisme de l'ego et du non-ego.
EkagrataEkagrata (sanskrit IAST : ekāgratā ; devanāgarī : एकाग्रता ; ; en pāli : cittass'ekaggatā) désigne dans l'hindouisme et le bouddhisme la concentration focalisée. Ekagrata est l'un des facteurs de toute dharana : la concentration d'après l'ashtanga yoga de Patanjali. L'ekagrata est un des apprentissages qui mène au samādhi. L'ekagrata sera toujours décrit comme un facteur, une caractéristique de la dharana. Dans le bouddhisme, la concentration en un point (ekagrata) est l'un des facteurs des dhyana : vitarka (pāli : vitakka), vicāra, prīti (p.