ChittamatraChittamatra (IAST : Cittamātra, « rien qu'esprit ») est l'une des écoles du bouddhisme Mahāyāna. Elle est parfois nommée Vijñānavāda (, Vijñāptimātra (), la conscience seule, ou encore Yogācāra (), pratiquants du yoga. Le Cittamātra constitue avec le Madhyamaka l'une des deux principales écoles spécifiques du bouddhisme mahāyāna. vignette|300px|Bouddha. Sarnath, époque Gupta vers 475. L'école Cittamātra apparaît au ; ses fondateurs seraient Maitreyanātha, Asanga et Vasubandhu.
SamathaSamatha (en pali) ou shamatha (en sanscrit : शमथ, IAST : śamatha), en tibétain chiné (ཞི་གནས་), désigne dans le bouddhisme la « tranquillité de l'esprit », la « quiétude » ou le « calme mental », et par extension la première étape des pratiques de méditation bouddhique permettant de développer cet état. La deuxième étape de la méditation bouddhique est la pratique de vipassanā, la « vue profonde ». méditation bouddhique La tradition tibétaine se fonde sur les textes de base suivants : le Ratnamegha sutra, le et sur les de Kamalashila.
DhyānaDhyāna (ध्यान (devanāgarī) ; झान, romanisation, jhāna ; ; 선, translit. : seon ; ; thiền ; ) est un terme sanskrit qui correspond dans les Yoga Sūtra de Patañjali au septième membre (aṅga) du Yoga. Ce terme désigne des états de concentration cultivés dans l'hindouisme, le bouddhisme, et le jaïnisme. Il est souvent traduit par « absorption », bien qu'étymologiquement il signifie simplement méditation ou contemplation. Le terme méditation est utilisé aujourd'hui comme un mot désignant de nombreuses techniques en occident, il s'apparente à la vigilance en psychologie ou en philosophie.
ShivaïsmeLe shivaïsme est une branche de l'hindouisme, basée sur les textes des Purana, dont les fidèles, les shivaïtes (śaiva en sanskrit), considèrent Shiva comme divinité d'élection, effectuent des pratiques yogiques et ascétiques, ainsi que des rituels souvent codifiés dans les Agama et influencés par le tantrisme. Au niveau philosophique, le shivaïsme s'appuie sur les systèmes du Yoga, Vaisheshika, Nyaya. C'est l'une des plus importantes expressions spirituelles de l'hindouisme avec le vishnouisme.
Coproduction conditionnéeLa coproduction conditionnée, parfois appelée coproduction conditionnelle (pratītyasamutpāda प्रतीत्यसमुत्पाद, en sanskrit, prononcer /prətī:tyə səmŭtpα:də/ ; paṭiccasamuppāda पटिच्चसमुप्पाद, en pāḷi ; ) est le concept bouddhique de conditionnalité, de dépendance, de réciprocité. L'essentiel du concept réside dans la notion d'interdépendance. Ainsi, dans le bouddhisme, tous les phénomènes sont composés et interdépendants, que ce soient les objets physiques, les sensations, les perceptions, la pensée, la conscience.
PatañjaliPatañjali (devanāgarī : पतञ्जलि) est un nom célèbre dans l'histoire intellectuelle du monde indien. Ce nom est porté, semble-t-il, par deux érudits distincts. Le premier Patañjali serait le grammairien qui écrit en 200 environ le Mahābhāṣya, « Grand Commentaire » de la « Grammaire en huit parties », la Aṣṭādhyāyī, composée en 400 av. J.-C. environ par le grammairien Pāṇini. Le deuxième Patañjali serait le compilateur réel ou mythique du recueil classique des Yoga Sūtra de date beaucoup plus récente, quelque part entre l'an 300 et l'an 500 .
BuddhatvaIn Buddhism, Buddha (ˈbuːdə,_ˈbʊdə; Pali, Sanskrit: 𑀩𑀼𑀤𑁆𑀥, बुद्ध), "awakened one", is a title for those who are spiritually awake or enlightened, and have thus attained the supreme religious goal of Buddhism, variously described as nirvana, awakening (bodhi) and liberation (vimutti). A Buddha is also someone who has fully understood the Dharma (Sanskrit 𑀥𑀭𑁆𑀫; Pali dhamma), the true nature of things or the universal law. Buddhahood (𑀩𑀼𑀤𑁆𑀥𑀢𑁆𑀯, buddhatva; buddhatta or buddhabhāva; ) is the condition and state of a buddha.
SatipatthanaSatipaṭṭhāna (pali ; smṛti-upasthāna en sanskrit), signifie ou . Il s'agit d'un membre essentiel de la pratique bouddhique : l'attention doit être établie, maintenue à chaque instant. Cette attention (sati), dans le cadre bouddhique, consiste en une présence claire, une conscience claire des choses et des événements mentaux. Le Satipatthana sutta est présent dans deux sections du Canon pali, donc en deux versions : il y a le Satipatthana sutta (dans le Majjhima Nikaya, MN 10), et le Mahasatipatthana sutta (dans le Dīgha Nikāya, DN 22).
ĀyatanaĀyatana (pāli ; sanskrit : āyatana, devanāgarī : आयतन), signifie sphère, domaine, sanctuaire, temple. Dans le bouddhisme, āyatana peut définir : Les quatre « absorptions » du monde sans-forme : voir arūpajhana ; Les douze sources, soit six bases intérieures et six objets. Les six bases intérieures correspondent aux concept de ṣaḍāyatana. Avec les six objets, elles sont : L'œil et le visible ; L'oreille et le son ; Le nez et l'odeur ; La langue et la saveur ; Le corps et l'objet tactile ; L'esprit, manoyatana, et l'objet mental, dhammāyatana Dans l'architecture indienne, āyatana signifie temple ou sanctuaire.
Kundalini (sanskrit)vignette|251x251px|Symbole de la Kundalini, les deux serpents représentant Ida et Pingala autour de Sushumna, et les ailes représentant le déploiement de l'âme par l'ascension de ladite Kundalini. Kuṇḍalinī (devanāgarī: कुण्डलिनी, du mot kuṇḍala signifiant ) est un terme sanskrit lié au Yoga qui désigne une puissante énergie spirituelle lovée dans la base de la colonne vertébrale. Chez l'homme ordinaire, la kuṇḍalinī demeure dans un état dit "de repos", elle est "endormie" dans le chakra mūlādhāra, qui est la racine (mūla) de Suṣumṇā et de toutes les nāḍī.