Résumé
La pressurisation de la cabine d'un avion permet le vol à haute altitude en évitant les risques physiologiques liés à la baisse de la pression atmosphérique, aux variations de pression en montée ou en descente ainsi qu'à la diminution du taux d'oxygène. Elle permet de créer un environnement sûr et confortable pour l'équipage et les passagers. La pressurisation nécessite une cabine étanche capable de résister à la différence de pression entre l'air intérieur et l'air extérieur. Le problème est plus accentué sur un avion de ligne en raison du diamètre important du fuselage et de la quantité d'air à traiter. Le système de pressurisation fait partie des servitudes de bord et inclut le contrôle de la température et du taux d'oxygène. Les avions propulsés par moteur à pistons utilisaient un compresseur électrique. Depuis les années 1960 la grande majorité des avions volant à haute altitude est propulsée par réacteur ou turbopropulseur ; l'air est généralement prélevé au niveau du compresseur et introduit en cabine après refroidissement, humidification et mélange avec l'air intérieur purifié et recyclé. En 2009 la solution du compresseur électrique réapparaît pour réduire le risque de prélèvement d'air vicié dans le moteur. Les avions militaires ont utilisé la haute altitude et une grande vitesse ascensionnelle pour obtenir un avantage tactique en combat ou pour éviter d'être atteints par les systèmes de défense sol-air. Les avions de transport, militaires ou civils, ont volé à haute altitude pour franchir les obstacles naturels et s'affranchir des phénomènes météorologiques plus fréquents en basse atmosphère. L'avènement du réacteur à haute altitude, voire très haute altitude, a permis d'améliorer le rendement des moteurs et d'utiliser les courants aériens. À ces altitudes la diminution de la pression atmosphérique et celle du taux d'oxygène entraînent des risques physiologiques tels que : Barotraumatisme : très fréquent, il se manifeste par une douleur au niveau du tympan perçue en montée ou descente si la variation de pression dans l'oreille interne est plus lente que celle de la cabine.
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