SthiramatiSthiramati (475 - 555) (chinois: 安慧; Tibetan: blo gros brta pa) est un théoricien et commentateur de l'école Cittamātra ou Yogācāra du bouddhisme mahāyāna, originaire du sud de l'Inde. Il a passé la première partie de sa vie en Valābhi, actuel Gujarat, il a étudié pendant un certain temps à l'Université Nālandā dont le patriarche était Dharmapāla. Dans ses commentaires des œuvres de Nagarjuna et Vasubandhu, il tente d'établir des similitudes entre Madhyamaka et Yogācāra.
Bouddhisme mahāyānaLe bouddhisme mahāyāna, (terme sanskrit – महायान – signifiant « grand véhicule », en chinois : 大乘, dàchéng ; en japonais : 大乗, daijō ; en vietnamien : Đại Thừa ; en coréen : 대승, dae-seung), apparaît vers le début de notre ère dans le Nord de l’Inde et dans l'Empire kouchan, d’où il se répand rapidement au Tarim et en Chine, avant de se diffuser dans le reste de l’Extrême-Orient.
AbhidhammaL'Abhidhamma (pâli: अभिधम्म Abhidhamma sanskrit: अभिधर्म Abhidharma) — littéralement « corbeille des commentaires », « doctrine spéciale », « au-dessus de l'enseignement », ou encore « collection de dogmes», — est la dernière partie des textes canoniques, le Tipitaka, consacrée aux exposés psychologiques et philosophiques de l’enseignement du Bouddha. Plus précisément, l'Abhidhamma traite de la cosmologie, de l'analyse psychologique, de la classification des phénomènes et de la métaphysique.
MahavibhashaThe Abhidharma Śāstra (अभिधर्म महाविभाष शास्त्र) is an ancient Buddhist text. It is thought to have been authored around 150 CE. It is an encyclopedic work on Abhidharma, scholastic Buddhist philosophy. Its composition led to the founding of a new school of thought, called Vaibhāṣika ('those [upholders] of the Vibhāṣā'), which was very influential in the history of Buddhist thought and practice. is a Sanskrit term meaning 'compendium', 'treatise' or simply 'explanation', derived from the prefix vi + the verbal root √bhāṣ, 'speak' or 'explain'.
SautrāntikaLe Sautrāntika (sanskrit ; pāli : Suttavādā ; chinois : Jing-liangbu ; Japonais : Kyō-bu) est l'une des écoles du bouddhisme hinayana. Sautrāntika signifie ceux qui suivent les sûtras, à savoir les sûtras de « la première roue », ceux du bouddhisme ancien, par opposition au mahayana. L'école a ses origines dans le courant sarvastivadin dont elle s'est détachée. Selon cette école, il n'existe pas de Soi ni de phénomènes tels qu'habituellement perçus : seuls existent en réalité absolue des atomes indivisibles et des instants de conscience comme dans pour l'école Vaibhashika.
Bardo (bouddhisme)vignette|Illustration tibétaine des divinités paisibles et courroucées de l'état intermédiaire post-mortem (bardo). Certains bouddhistes tibétains croient que lorsqu'un être traverse l'état intermédiaire, il aura des visions de diverses divinités. Bardo () est un mot tibétain, traduisant le sanskrit antarâbhava, qui désigne, dans certaines écoles bouddhistes du Tibet, un état intermédiaire entre la mort et la renaissance. En tibétain, le terme "bardo" est utilisé pour signifier "intervalle" et fait référence à des périodes de la vie auxquelles on peut associer des limites.
SamathaSamatha (en pali) ou shamatha (en sanscrit : शमथ, IAST : śamatha), en tibétain chiné (ཞི་གནས་), désigne dans le bouddhisme la « tranquillité de l'esprit », la « quiétude » ou le « calme mental », et par extension la première étape des pratiques de méditation bouddhique permettant de développer cet état. La deuxième étape de la méditation bouddhique est la pratique de vipassanā, la « vue profonde ». méditation bouddhique La tradition tibétaine se fonde sur les textes de base suivants : le Ratnamegha sutra, le et sur les de Kamalashila.
BījaLes bīja (sanskrit : semences, germes) est une notion du bouddhisme qui s'utilise dans deux contextes: dans le cadre du karma, une action pouvant — par métaphore — planter une semence ou une potentialité; et dans le cadre de la littérature tantrique, de nombreuses divinités sont dites avoir une « syllabe semence » ou un « mantra semence ». vignette|Syllabe germe Ham à l'envers, utilisée dans la méditation tibétaine Tummo. Les bîja des graines, des semences, ou encore de l'énergie pure ou impure qui va engendrer son fruit (sanskrit: phala).
AbhidharmakoshaL'Abhidharmakośakārikā ou les Versets sur le Trésor d'Abhidharma est un texte de l'Abhidharma rédigé en vers sanskrit par Vasubandhu au ou de notre ère. Il résume les principes de Sarvāstivādin en huit chapitres avec un total d'environ 600 versets. En Inde, au Tibet et en Asie de l'Est, ce texte est respecté et enseigné dans les écoles. Vasubandhu écrit un commentaire sur cette œuvre, appelé Abhidharmakośabhāsya. Dans ce document, il critique les interprétations des Sarvāstivādins, Vaibhasikas et d'autres des principes présentés dans ses œuvres précédentes dans une perspective Sautrāntika.
SkandhaSkandha (sanskrit ; devanāgarī : स्कन्ध ; pali : khandha) peut être traduit par , « agrégat », Citation|facteur constitutif de l'egoThe Sanskrit Heritage Dictionary de Gérard Huet. Dans le bouddhisme, on désigne par là les cinq agrégats ou facteurs (pañcaskandhī) psychophysiques constitutifs de l'individu: la forme corporelle (rūpa), la sensation (vedanā), la perception (saṃjñā), la formation mentale (saṃskāra) et la prise de conscience active (vijñāna).