CarcinomeUn carcinome (du καρκίνωμα, karkinôma, tumeur cancereuse) ou épithélioma est un cancer développé à partir d'un tissu épithélial (peau, muqueuse). Selon le type d'épithélium on distingue : les carcinomes épidermoïdes ou carcinomes malpighiens, développés aux dépens d'un épithélium malpighien ; les adénocarcinomes, développés aux dépens d'un épithélium glandulaire ; les carcinomes anaplasiques, indifférenciés, embryonnaires Les deux principaux types de cancers de la peau sont les carcinomes (96 % des cas) et les mélanomes (4 % des cas).
AngiogenèseL’angiogenèse est le processus de croissance de nouveaux vaisseaux sanguins à partir de vaisseaux préexistants. C'est un processus physiologique normal, que l'on retrouve notamment lors du développement embryonnaire ; mais il peut être pathologique, étant primordial dans la croissance des tumeurs malignes et le développement des métastases. L'hypothèse de l'angiogenèse dans le processus cancéreux a été décrite pour la première fois en 1971.
Cancer du poumonvignette|upright=1|Représentation en coupe tridimensionnelle par tomodensitométrie d'un poumon présentant une tumeur. vignette|upright=1|Radiographie de face du thorax montrant un probable cancer du poumon (taches claires sur le côté externe de chaque poumon). Les expressions cancer du poumon et cancer bronchique désignent au sens strict une tumeur maligne du poumon, et par extension les carcinomes pulmonaires, qui regroupent les tumeurs malignes épithéliales du poumon.
Radiothérapiethumb|upright=1.5|Accélérateur linéaire de radiothérapie Varian-Clinac 2100 C/D dans le Centre azuréen de cancérologie, Mougins, France. La radiothérapie est une méthode de traitement locorégional des cancers, utilisant des radiations pour détruire les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier. L'irradiation a pour but de détruire toutes les cellules tumorales tout en épargnant les tissus sains périphériques. La radiothérapie est utilisée chez plus de la moitié des patients ayant un cancer.
Carcinome in situUn carcinome ou cancer (CIS) est un carcinome qui est limité à l'épithélium. Ce stade précoce du cancer est caractérisé par une prolifération de cellules épithéliales cancéreuses ne franchissant pas la membrane basale. Le tissu conjonctif sous-jacent n'est pas touché et les métastases sont donc impossibles. Typiquement, le carcinome évolue vers un carcinome invasif, c'est-à-dire qu'il peut franchir la membrane basale de l'épithélium. Toutefois, en principe il peut demeurer confiné plusieurs années, voire régresser spontanément.
Cancer de la vessieLa paroi interne de la vessie est tapissée de cellules transitionnelles qui sont à l'origine de la plupart des cancers de la vessie. L'évolution et la prise en charge dépend beaucoup du caractère invasif de la tumeur. On distingue le cancer superficiel de la vessie du cancer invasif (tumeur infiltrante). Si le cancer superficiel reste de bon pronostic, le cancer invasif de la vessie est beaucoup plus grave et nécessite des traitements agressifs. Il s'agit de l'un des dix plus fréquents cancers avec un peu plus de 500 000 cas annuels de par le monde.
Cancer de l'estomacLe cancer de l'estomac est une forme de cancer se développant aux dépens de la paroi gastrique. Par définition, l'adénocarcinome gastrique est un cancer de l'épithélium dont le centre est à plus de en dessous de la jonction œso-gastrique ; les lésions situées au-dessus de cette limite sont classées dans les tumeurs du cardia. Leur traitement est spécifique. La plupart des cancers de l'estomac semblent dus à la pullulation et à l'installation dans l'estomac d'une bactérie (Helicobacter pylori) qui produit une protéine oncogène (« Cag » ou CagA) et qui est favorisée par un régime riche en sel.
Gène suppresseur de tumeursUn gène suppresseur de tumeurs ou encore anti-oncogène est un régulateur négatif de la prolifération cellulaire. Notre organisme est composé d'environ cinq mille milliards de cellules réparties dans plus de 200 types cellulaires différents qui composent les tissus (cellules sanguines, nerveuses, germinales...). La prolifération cellulaire au sein de ces tissus est rigoureusement contrôlée au cours de notre vie : certaines cellules (telles que les neurones) ne nécessitent pas un renouvellement constant, d'autres sont perpétuellement en cours de multiplication (cellules sanguines ou de la peau).
Ganglion lymphatiqueLes ganglions lymphatiques (dits « lymphonœuds » ou encore « nœuds lymphatiques » dans la nomenclature internationale, traduction du latin nodi lymphatici) sont des petits amas réniformes dont la taille varie de l'un à l'autre. On en dénombre chez l'humain environ 800, pour une masse totale de . Ils sont le lieu de prolifération et de différenciation des cellules immunitaires. Le premier rôle des vaisseaux lymphatiques est d’amener un antigène (dans la grande majorité des cas issu d’un pathogène) du tissu jusqu’aux ganglions, afin d’activer la réponse immunitaire spécifique des lymphocytes T et B.
Tumeur du cerveauvignette|Biopsie du cerveau vignette|Scanner du cerveau d'une fillette de 6 ans atteinte d'un médulloblastome (tumeur cérébrale la plus fréquente chez les enfants de moins de 2 ans). Les tumeurs cérébrales désignent l'ensemble des tumeurs, bénignes ou malignes, se développant dans le parenchyme cérébral. Elles surviennent par le développement anormal et désorganisé de divisions cellulaires, à partir soit d'une cellule du cerveau lui-même, soit d'une cellule métastatique exportée d'un cancer situé dans une autre partie du corps.