HénothéismeL'hénothéisme décrit le culte prédominant rendu à un dieu particulier, tout en ne niant pas l'existence (ou l'existence possible) d'autres divinités, qui peuvent, selon le cas, bénéficier d'un culte de moindre importance (hénothéisme classique) ou non (cas particulier de la monolâtrie). Friedrich Schelling (1775-1854) fut le premier à introduire ce concept, et Friedrich Welcker (1784-1868) l'a repris pour dépeindre une forme de monothéisme primitif qui apparaît progressivement chez les Grecs antiques au profit d'une divinité dominante (Zeus), au détriment d'un paganisme généralisé.
VachVach (IAST: Vāc, devanāgarī : वाच्) est un terme sanskrit qui signifie « parole, verbe ». C'est une divinité védique qui représente la , associée à Prajapati dans la création. Dans les Brahmana, Vâch est identifiée à Sarasvatî. Dans la philosophie du Sāṃkhya, vāc est l'organe d'action de la parole et fait partie des cinq karmendriya. Vach fait partie des nombreux dieux cités dans la série de bande dessinée Astérix. Sāṃkhyakārikā Sarasvati (déesse) Glossaire de la mythologie et de l'iconographie hindoues Cat
Upanayanavignette|Upanayana au Népal, 2007. L'Upanayana est un rite de passage de l'hindouisme: un samskara. Il marque chez l'enfant le début de l'étude des textes sacrés: les Védas, et de l'éducation en général. L'histoire de l'Inde a fait que plus la caste de l'enfant est élevée, plus la cérémonie a lieu tôt dans sa vie, tout en sachant que généralement ce rite n'était, autrefois, pratiqué qu'envers les garçons. Un pagne, une ceinture, un cordon sacré sont transmis au jeune étudiant.
UshasUshas est la déesse de l'aurore dans le panthéon védique. Dans l'Inde védique, l'Aurore est désignée comme « Fille du Soleil », désignation qui renvoie aux temps où leur commun père le Ciel diurne *Dyéws était aussi le Soleil Dans la religion védique, il n'est jamais certain que le soleil se lèvera le matin. Des prières et sacrifices sont donc effectués chaque matin avant l'aube, qui symbolise la victoire des forces du bien sur celles du mal.
Dānavignette|L'aumône aux moines à Luang Prabang, une pratique du Dana courante en Asie du Sud-Est. Dāna (Pali, Sanskrit: दान ; , jinpa) est un mot désignant une vertu et signifiant générosité, don, ou charité. Il est utilisé dans l'hindouisme, le bouddhisme et le jaïnisme. La première voyelle du mot dāna s'écrit avec un A macron (ā), deuxième lettre du syllabaire et alphabet devanagari. Il se réfère aussi à la pratique de cultiver la générosité, une des vertus les plus importantes du bouddhisme.
VisvedevasThe visvedevas (विश्वेदेव) refers to the designation used to address the entirety of the various deities featured in the Vedas. It also refers to a specific classification of deities in the Puranas. The visvedevas are sometimes regarded as the most comprehensive gathering of the gods, a classification in which no deity is stated to be omitted. In the Rigveda a number of hymns are addressed to these deities, including (according to Griffith): 1.3,1.89,3.54-56, 4.55, 5.41-51, 6.49-52, 7.34-37, 39, 40, 42, 43, 8.
Cemetery H cultureThe Cemetery H culture was a Bronze Age culture in the Punjab region in the northern part of the Indian subcontinent, from about 1900 BC until about 1300 BC. It is regarded as a regional form of the late phase of the Harappan (Indus Valley) civilisation (alongside the Jhukar culture of Sindh and Rangpur culture of Gujarat), but also as the manifestation of a first wave of Indo-Aryan migrations, predating the migrations of the proto-Rig Vedic people. The Cemetery H culture was located in and around the Punjab region in present-day India and Pakistan.
Gāyatrī mantravignette|Le Gayatri Mantra écrit en devanagari. vignette|Récitation du mantra Gayatri. Durée : . vignette|Une représentation peinte du Gāyatrī mantra par le peintre indien Ravi Varmâ, réalisée vers 1900. Le Gāyatrī (गायत्री gāyatrī) mantra, aussi appelé Sāvitrī Mantra, provient du Rig-Véda, . Il est considéré comme le plus sacré du Veda, les textes ancestraux de l'hindouisme. Selon la tradition, c’est le Rishi Vishvamitra qui l’a composé dans sa forme actuelle.
ArthaArtha (en sanskrit IAST ; devanāgarī: अर्थ) signifie "but", "objectif" ou "cause". Il fait référence à la prospérité matérielle. Dans l'hindouisme, il désigne un des quatre buts de l'existence humaine. Il consiste à fonder sa famille, à poursuivre la richesse, à rechercher le succès dans ses affaires et le moyen de l'assurer, à accroître sa puissance et à garantir la sécurité de ses possessions. Après kāma, le désir, et avant dharma et mokṣa, il est le second objectif dans l'échelle des puruṣārtha (but de l'existence humaine, de toute créature) selon l'hindouisme.
KanadaKaṇāda (ou Kanad, Sanskrit कणाद) était un sage Hindou qui a fondé l'école philosophique Vaisheshika. Il vivait probablement vers 600 av. J.-C., et on pense qu'il est né à Prabhas Kshetra (près de Dwaraka) dans le Gujarat en Inde. Kanada, comme le sage Kapila (fondateur mythique de la philosophie hindoue Samkhya) sont l'un et l'autre appelés par leurs disciples : Tirthankara, « qui fait passer le gué », titre identique aux grands maîtres omniscients du jaïnisme . On lui attribue la composition des Vaisheshika Sutra.