Lecture de la TorahLa Lecture de la Torah (en hébreu : קריאת התורה Qriat HaTorah) suit un rite défini depuis plus de deux millénaires, à la suite de la destruction du Premier Temple de Jérusalem, et toujours scrupuleusement suivi par les adhérents du judaïsme orthodoxe. Des mouvements récents, comme le judaïsme réformé ou le judaïsme traditionaliste, ont réalisé des aménagements, mais sans apporter de changements à la base. La lecture d'une section du Pentateuque dans un parchemin de Torah fait partie de l'office de certains jours.
Amida (judaïsme)La tefillat Haʿamida (en hébreu he, « prière [récitée] debout ») ou tefillat la'hash (en hébreu he, « prière murmurée »), plus couramment appelée ʿamida, est un ensemble de bénédictions occupant une place centrale dans les offices de prière du judaïsme. Il en existe trois versions partageant une structure commune, la prière des dix-huit bénédictions pour les offices des jours ordinaires, la prière des sept bénédictions pour le chabbat et les jours saints et la prière des neuf bénédictions, propre à la fête de Roch Hachana.
Siddourvignette|Livre de prière sépharade de 1803, dans la collection du musée juif de Suisse. Le siddour (hébr. סידור pluriel סידורים siddourim) formé à partir de la racine סדר qui signifie "ordre" désigne un livre de prière regroupant l'ensemble des prières journalières pour les jours ouvrés, yemey 'hol, le shabbat ainsi que les principaux textes des fêtes les plus importantes (essentiellement la Amida des fêtes).
Maariv (office)vignette|Prière du soir, A. Levy, 1883. L'office religieux de ʿArviṯ (hébreu : תפילת-מעריב Tefillaṯ-Maʿariv ou ערבית ʿArviṯ) est la prière du soir que chaque juif doit faire. L'on prie ʿArviṯ à partir du crépuscule jusqu'à, à priori, la moitié de la nuit. Lors des jours fériés, on commence ʿarviṯ au coucher du soleil et à la fin du jour ferié à la sortie des premières étoiles.
Chema Israëlthumb|350 px|Le verset du Chema Israël, ponctué, cantillé et magnifié selon les règles de la Massorah. Les lettres Ayin et Dalet, plus grandes que les autres caractères, forment le mot 'Ed (« témoin »). Chemaʿ Yisrā'ël (hébreu : שמע ישראל, « Écoute, Israël ») est l'incipit du verset 6:4 du Deutéronome, Chemaʿ Yisrā'ēl YHWH elohāynu YHWH eḥāḏ (« Écoute Israël, l’Éternel [est] notre Dieu, l’Éternel [est] un »), duquel découlent les conceptions théoriques et applications pratiques fondamentales des religions israélites telles que celles des samaritains, des juifs karaïtes et des juifs rabbiniques.
Sephardic law and customsSephardic law and customs are the law and customs of Judaism which are practiced by Sephardim or Sephardic Jews ( "Jews of Spain"); the descendants of the historic Jewish community of the Iberian Peninsula, what is now Spain and Portugal. Many definitions of "Sephardic" also include Mizrahi Jews, most of whom follow the same traditions of worship as those which are followed by Sephardic Jews. The Sephardi Rite is not a denomination nor is it a movement like Orthodox Judaism, Reform Judaism, and other Ashkenazi Rite worship traditions.
Minianvignette|Minian au Kotel. Dans le judaïsme, le minian, ou miniane, est le quorum de dix hommes adultes nécessaire à la récitation des prières les plus importantes de tout office ou de toute cérémonie (circoncision, mariage, deuil...). La Gémara (Berakhot 21 b) enseigne qu'« une personne seule ne peut dire la kedousha », car il ne peut l'atteindre à lui seul : celle-ci n'a de valeur qu'au sein et au service de la communauté. Quant au chiffre 10, c'est parce que sur les 12 explorateurs envoyés par Moïse, seuls Josué et Caleb revinrent enthousiastes.
Notre PèreLe Notre Père (en latin Pater Noster ; original grec ancien ) est une prière chrétienne à Dieu le Père. Il s'agit de la prière la plus répandue parmi les chrétiens, car, d'après le Nouveau Testament, elle a été enseignée par Jésus lui-même à ses apôtres. Prononcée par les catholiques et les orthodoxes en particulier durant chaque célébration eucharistique, par les anglicans pendant les offices divins, par les protestants luthériens et réformés à chaque culte, cette prière, appelée parfois « oraison dominicale », est, avec le sacrement du baptême, ce qui unit le plus fermement les différentes traditions chrétiennes.
DoxologieUne doxologie est une formule de louanges employée dans la liturgie chrétienne. Elle est en général exécutée en tant que finale de prières. Le terme doxologie vient du grec ancien doxa (δόξα, « gloire ; opinion ») et logos (λόγος, « parole ; discours »). Il signifie : « parole de gloire ». Si la chose elle-même existe depuis les psaumes, il semble que ce mot n'apparaisse qu'assez récemment dans l'usage de la langue française, au : ainsi, on ne le trouve pas dans le Dictionnaire historique de la langue française publié par Le Robert-Sejer en 1998.
Deuil dans le judaïsmevignette|lllustrations (mort et deuil) in Juedisches Ceremoniel par Georg Puschnera, éd. Peter Conrad Monath, Nuremberg (1724) Le deuil (hébreu : אבלות avelout) a lieu dans le judaïsme lorsqu'une personne perd son père, sa mère, son frère, sa sœur, son fils, sa fille ou son conjoint. Les prescriptions de deuil ont pour but de rendre hommage au mort (kevod hamet) et de soutenir les endeuillés au cours de leurs divers phases de deuil (ni'houm avelim).