En logique classique, deux propositions P et Q sont dites logiquement équivalentes ou simplement équivalentes quand il est possible de déduire Q à partir de P et de déduire P à partir de Q. En calcul des propositions, cela revient à dire que P et Q ont même valeur de vérité : P et Q sont soit toutes les deux vraies, soit toutes les deux fausses. L'équivalence logique s'exprime souvent sous la forme si et seulement si, dans des cadres comme l'enseignement ou la métamathématique pour parler des propriétés de la logique elle-même, et non du connecteur logique qui lie deux propositions.
La relation d'équivalence logique entre propositions est étroitement liée au connecteur d’équivalence, souvent noté ⇔ ou ↔, qui peut être défini (de façon très générale, aussi bien en logique classique que par exemple en logique intuitionniste) comme la conjonction de l'implication P ⇒ Q (« Q si P ») et de sa réciproque Q ⇒ P (Q seulement si P), soit (P ⇒ Q) ∧ (Q ⇒ P).
L'affirmation que P ⇔ Q revient à dire que P et Q sont équivalentes. Dit autrement (en logique classique), la proposition P ⇔ Q prend la valeur « vraie » quand P et Q sont logiquement équivalentes, et seulement dans ce cas. En logique, la relation d'équivalence est parfois notée ≡ (la notation ⇔ ou ↔ étant réservée au connecteur).
En électronique, une fonction similaire est appelée opérateur de coïncidence, voire ET inclusif, et est symbolisée par le signe « ⊙ ». Cette fonction est conçue comme la négation du ou exclusif, noté XOR, qui est bien l'opposé logique de l'équivalence.
Dans les textes mathématiques, on exprime que deux propositions P et Q sont équivalentes par :
P si et seulement si Q (parfois abrégé en P ssi Q) ;
Pour que P, il faut et il suffit que Q ;
Une condition nécessaire et suffisante (CNS) pour P est Q ;
P est une condition nécessaire et suffisante pour Q ;
P équivaut à Q.
En logique classique, qui n'a que deux valeurs de vérité, la table de vérité du connecteur d'équivalence est :
La proposition P ⇔ Q équivaut à :
(P ⇒ Q) ∧ (Q ⇒ P) ((P implique Q) et (Q implique P)) ;
(P ⇒ Q) ∧ (¬P ⇒ ¬Q) ((P implique Q) et la contraposée de (Q implique P)) ;
¬P ⇔ ¬Q (équivalence contraposée) ;
(P ∧ Q) ∨ (¬Q ∧ ¬P) ((P et Q) ou (non P et non Q)).
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Discrete mathematics is a discipline with applications to almost all areas of study. It provides a set of indispensable tools to computer science in particular. This course reviews (familiar) topics a
La logique — du grec , qui est un terme dérivé de signifiant à la fois « raison », « langage » et « raisonnement » — est, dans une première approche, l'étude de l'inférence, c'est-à-dire des règles formelles que doit respecter toute argumentation correcte. Le terme aurait été utilisé pour la première fois par Xénocrate. La logique antique se décompose d'abord en dialectique et rhétorique. Elle est depuis l'Antiquité l'une des grandes disciplines de la philosophie, avec l'éthique (philosophie morale) et la physique (science de la nature).
In logic and mathematics, the logical biconditional, also known as material biconditional or equivalence or biimplication or bientaiment, is the logical connective used to conjoin two statements and to form the statement " if and only if " (often abbreviated as " iff "), where is known as the antecedent, and the consequent. Nowadays, notations to represent equivalence include . is logically equivalent to both and , and the XNOR (exclusive nor) boolean operator, which means "both or neither".
En mathématiques, et plus précisément en algèbre générale, une loi de composition interne sur un ensemble E est dite commutative si pour tous x et y dans E, En notant , la commutativité se traduit par le diagramme commutatif suivant : Fichier:Commutativité.png Les exemples les plus simples de lois commutatives sont sans doute l'addition et la multiplication des entiers naturels. L'addition et la multiplication des nombres réels et des nombres complexes, l'addition des vecteurs, l'intersection et la réunion des ensembles sont également des lois commutatives.
The Algebra of Connectors AC(P) is used to model structured interactions in the BIP component framework. Its terms are connectors, relations describing synchronization constraints between the ports of component-based systems. Connectors are structured comb ...
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Elsevier2008
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