La doctrine économique islamique fait référence à l'ensemble des études islamiques cherchant à « identifier et promouvoir un ordre économique conforme aux textes sacrés et aux traditions islamiques ». Dans la sphère économique, cela renvoie au système de finance islamique sans intérêt, fondé sur la prohibition de l'intérêt (ribâ) par la charia. Cette littérature apparaît vers la fin des années 1940, et se développe au milieu des années 1960. Le système bancaire qui en découle s'est développé dans les années 1970. Les points principaux de la littérature en économie islamique sont les normes de comportement dérivées du Coran et de la Sunna. Ce sont la zakat, taxe à la base de la politique fiscale islamique, et la prohibition de l'intérêt.
thumb|200px|Statue d'Ibn Khaldoun à Tunis
Dans l'islam chiite, des érudits comme Mahmoud Taleghani et Mohammad Baqir al-Sadr ont développé une économie islamique qui recherche l'augmentation du niveau de vie des populations démunies. Cela passe par une intervention de l'État dans les domaines de l'équitable accès aux soins et dans la garantie que les intervenants du marché soient rémunérés en juste proportion de leur exposition au risque et/ou de leur fiabilité.
Les mouvements islamistes et les auteurs décrivent généralement le système économique islamique comme n'étant ni socialiste, ni capitaliste, mais plutôt comme une troisième voie qui évite les inconvénients des deux autres systèmes.
Voici les principaux concepts islamiques en lien au monde économique :
zakat : la taxation de certains biens, comme les récoltes, pour redistribuer l'argent à des fins définies explicitement, telles que l'aide aux démunis.
gharar : l'interdiction du hasard : en présence d'éléments d'incertitude, il faut établir un contrat (qui n'exclut pas seulement un système d'assurance, mais aussi le prêt d'argent sans participation dans les risques).
ribâ : équivalent de l'usure. Les économistes islamiques modernes sont d'accord pour dire que ça ne correspond pas seulement à l'usure mais à toutes sortes d'intérêts).
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La finance islamique est fondée sur les principes de la loi islamique, la charia, et cherche à transmettre une vision de justice, d'équité et de transparence. La finance islamique se distingue de la finance conventionnelle par la mise en avant d'idée d'éthique et de morale islamique en puisant leurs sources dans la révélation divine, dans la sunna (tradition prophétique) et dans les pratiques économiques et financières à l'époque du prophète Mahomet. Elle est notamment fondée sur l'interdiction de l'intérêt et la responsabilité sociale de l'investissement.
L’islam (en الإسلام ; Alʾislām, « la soumission ») est une religion abrahamique s'appuyant sur le dogme du monothéisme absolu (تَوْحيد, tawhid) et prenant sa source dans le Coran, considéré comme le réceptacle de la parole de Dieu (الله, Allah) révélée, au en Arabie, à Mahomet (محمّد, Muḥammad), proclamé par les adhérents de l'islam comme étant le dernier prophète de Dieu. Un adepte de l'islam est appelé un musulman ; il a des devoirs cultuels, souvent appelés les « piliers de l'islam ».
vignette|upright=1.1|Exemple de Jâmiʿ (mosquée) : la Grande Mosquée de Kairouan, Tunisie. NOTOC Voici une liste de termes arabes que l'on rencontre dans l'islam. Ils sont parfois difficilement traduisibles et les traductions sont parfois moins précises que le terme en arabe. Quelques termes sont passés de l'arabe au turc avant de passer au français, quelques termes rares sont même d'origine turque. Ils sont dans une deuxième liste parfois en redondance avec la liste des termes venant de l'arabe.
S'insère dans la durabilité, les solutions nettes nulles et le rôle de l'économie circulaire dans la réduction des émissions de carbone et la réalisation d'un avenir durable.
Plonge dans les stratégies de durabilité, l'économie circulaire, l'impact du changement climatique et les défis, en soulignant l'importance d'un secteur industriel circulaire.