La finance islamique est fondée sur les principes de la loi islamique, la charia, et cherche à transmettre une vision de justice, d'équité et de transparence. La finance islamique se distingue de la finance conventionnelle par la mise en avant d'idée d'éthique et de morale islamique en puisant leurs sources dans la révélation divine, dans la sunna (tradition prophétique) et dans les pratiques économiques et financières à l'époque du prophète Mahomet. Elle est notamment fondée sur l'interdiction de l'intérêt et la responsabilité sociale de l'investissement. Elle lie plus étroitement la rentabilité financière d'un investissement avec les résultats du projet concret associé. L’islam interdit les transactions tant civiles que commerciales faisant recours à l'intérêt (ribâ) ou à la spéculation (maysir). Toutefois, les mécanismes utilisés dans la pratique reviennent souvent à rémunérer le prêteur.
La finance islamique se chiffre à 700 milliards de dollars sur le marché mondial en 2008, à en 2011 et à de dollars en 2012.
La finance islamique se présente comme une branche de l'économie islamique, visant à établir un ordre économique conforme à l'islam. Le fondateur et principal théoricien de l'économie islamique est le théologien pakistanais, Sayyid Abul Ala Maududi. Dans sa contribution principale, The Economic Problem of Man And Its Islamic Solution il indique que la finance islamique formerait une troisième voie entre le capitalisme et le communisme qui viserait à établir un ordre économique plus juste. Pour cela, il défend qu'il est nécessaire de se conformer à la Loi révélée de l'islam, la charia.
L'économie islamique est restée encore en grande partie à un stade théorique. Deux courants de pensée s'affrontent, l'un défendant sa spécificité et son applicabilité, l'autre critiquant l'absence d'une réelle alternative économique (voir la page détaillée sur la Doctrine économique islamique).
L'une des réalisations majeures de l'économie islamique est le développement de la finance islamique.
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La doctrine économique islamique fait référence à l'ensemble des études islamiques cherchant à « identifier et promouvoir un ordre économique conforme aux textes sacrés et aux traditions islamiques ». Dans la sphère économique, cela renvoie au système de finance islamique sans intérêt, fondé sur la prohibition de l'intérêt (ribâ) par la charia. Cette littérature apparaît vers la fin des années 1940, et se développe au milieu des années 1960. Le système bancaire qui en découle s'est développé dans les années 1970.
La finance islamique est fondée sur les principes de la loi islamique, la charia, et cherche à transmettre une vision de justice, d'équité et de transparence. La finance islamique se distingue de la finance conventionnelle par la mise en avant d'idée d'éthique et de morale islamique en puisant leurs sources dans la révélation divine, dans la sunna (tradition prophétique) et dans les pratiques économiques et financières à l'époque du prophète Mahomet. Elle est notamment fondée sur l'interdiction de l'intérêt et la responsabilité sociale de l'investissement.
L’islam (en الإسلام ; Alʾislām, « la soumission ») est une religion abrahamique s'appuyant sur le dogme du monothéisme absolu (تَوْحيد, tawhid) et prenant sa source dans le Coran, considéré comme le réceptacle de la parole de Dieu (الله, Allah) révélée, au en Arabie, à Mahomet (محمّد, Muḥammad), proclamé par les adhérents de l'islam comme étant le dernier prophète de Dieu. Un adepte de l'islam est appelé un musulman ; il a des devoirs cultuels, souvent appelés les « piliers de l'islam ».
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