Sanctuaire shintovignette|Le sanctuaire Izumo Taisha est le plus vieux sanctuaire shintoïste. Les sanctuaires shinto, appelés le plus souvent en japonais, sont des lieux de culte du shintoïsme, où l'on vénère un kami. On parle parfois aussi de , ou simplement , voire de . vignette|Plan d'un sanctuaire. À l'entrée d'un sanctuaire se trouve un portail généralement rouge appelé , séparant l'enceinte sacrée de l'environnement profane. Après un possible , on accède à l'intérieur du sanctuaire, via l'allée, , bordée de lanternes appelées .
Itsuku-shima, appelée aussi , est une île japonaise se trouvant dans la mer intérieure de Seto. L'île abrite principalement le bourg de Miyajima. Le , au-dessus de Miyajima-chō, est constitué d'une épaisse forêt d'érables. De nombreux chemins et sentiers sillonnent l'île. Un téléphérique permet d'accéder sans effort au point culminant de l'île, le Misen, mont d'une altitude de . Le site est désigné site Ramsar depuis le .
Shinbutsu bunrivignette|Pagode bouddhiste Bhaisajyaguru-dō (薬師堂) au sanctuaire Tsurugaoka Hachiman-gū à Kamakura avant le shinbutsu bunri. Le terme indique en japonais l'interdiction légale du mélange des kamis et des bouddhas instituée durant la restauration Meiji. Il renvoie également aux efforts déployés par le gouvernement japonais pour créer une division claire entre les croyances autochtones shinto et le bouddhisme d'un côté, et entre les temples bouddhistes et les sanctuaires shinto de l'autre.
Temples bouddhistes au Japonvignette|300px|Higashi Hongan-ji à Kyoto. Avec les sanctuaires shinto, les temples bouddhiques sont les bâtiments les plus nombreux, les plus renommés et les plus importants du Japon. Le mot japonais pour « temple bouddhique » est , mais ce kanji se prononce aussi ji, si bien que les noms de temples se terminent souvent en -ji ou -dera. Il existe encore une autre terminaison, . Des temples connus tels que Enryaku-ji, Kiyomizu-dera et Kōtoku-in illustrent ces modèles de dénomination.
Hachimanvignette|Hachiman en moine bouddhiste vignette|gauche|Le sanctuaire Tsurugaoka Hachiman-gū de Kamakura est le dieu shinto de la guerre et le protecteur divin du Japon et du peuple japonais. Son nom signifie « Dieu aux huit banderoles ». Son animal symbolique et messager est le pigeon. Dans les premiers temps, Hachiman était adoré par les paysans comme dieu de l'agriculture et par les pêcheurs qui espéraient ainsi avoir des filets plus garnis.
Histoire du Japonvignette|Représentation de la fondation légendaire du pays par l'empereur Jinmu.|alt=Estampe couleur montrant l'empereur Jinmu, debout tenant un arc sur un fond représentant le soleil. L’histoire du Japon commence avec le peuplement dénisovien d'un groupe d'îles au sud-est de la péninsule coréenne, environ , l'arrivée des premiers groupes d'homo sapiens se faisant plus tard. Les plus anciennes traces d'industrie, des pierres polies, remontent à .
Jingū-jivignette|300 px|Tsurugaoka Hachiman-gū-ji sur un ancien dessin. Au premier plan se trouvent les bâtiments bouddhistes du temple-sanctuaire (disparus), dont le tō (pagode), un shōrō (beffroi) et un niōmon. Le sanctuaire (existant) est situé au-dessus. Jusqu'à l'ère Meiji (1868-1912), les sont, au Japon, des lieux de culte composés d'un temple bouddhiste et d'un sanctuaire shinto dédié à un kami local. Ces complexes apparaissent lorsqu'un temple est bâti près d'un sanctuaire pour aider son kami avec ses problèmes karmiques.
Bouddhismevignette|Statue en pied de Bouddha. Schiste, Gandhara, Empire kouchan, . Musée national de Tokyo. Une des premières représentations connues du Bouddha. Le bouddhisme est une religion et une philosophie dont les origines se situent en Inde aux à la suite de l'éveil de Siddhartha Gautama à Bodhgaya dans le Bihar et de la diffusion de son enseignement.
Benzaitenvignette|200px|Statue de Benzaiten au Hōgon-ji. est une divinité bouddhiste japonaise et hindoue (Sarasvatī) du savoir, de l'art et de la beauté, de l'éloquence, de la musique, de la littérature, des arts et des sciences, de la vertu et de la sagesse, de la prospérité et de la longévité. Elle fait partie des Sept Divinités du Bonheur. Elle est aussi considérée comme l'une des divinités guerrières les plus puissantes.
KokugakuLe kokugaku (kyūjitai : 國學 ; shinjitai : 国学 ; « études nativistes ») est une école de philologie et philosophie japonaise apparue au cours de l'époque d'Edo. Les disciples du kokugaku travaillent à recentrer l'éducation japonaise, dominée alors par l'étude des textes chinois, confucéens et bouddhistes, vers les classiques japonais. Ce qui est plus tard devenu le kokugaku est d'abord connu sous les noms kogaku (« études anciennes »), wagaku (« études japonaises ») ou inishie manabi, un terme développé par Motoori Norinaga et son école.