Gongenvignette|250px|Nikkō Tōshō-gū vénère Tokugawa Ieyasu sous le nom posthume de Tōshō Daigongen. Honji suijaku Durant l'époque du shinbutsu shūgō (syncrétisme religieux des kamis et des Bouddhas) au Japon, un est considéré être un kami japonais qui n'est autre que la manifestation locale d'un Bouddha indien, entité venue pour guider les Japonais vers le salut. Les mots et sont synonymes de gongen. Le est la croyance en l'existence des gongen.
KitsuneAu Japon, le terme désigne le renard, ainsi qu'un personnage du folklore japonais, un esprit surnaturel (yōkai), animal polymorphe, tout comme le . Le kitsune a souvent été associé à Inari, une divinité shintoïste, comme étant son messager. vignette|gauche|On trouve au Japon deux sous-espèces de renard roux : le renard de Hokkaido (Vulpes vulpes schrencki, sur la photo), et le renard rouge japonais (Vulpes vulpes japonica). Il est largement accepté que la piste de nombreux mythes japonais concernant les renards peut être retracée jusqu'en Chine, en Corée, au Vietnam ou en Inde.
Honji suijakuLe terme dans la terminologie religieuse japonaise renvoie à une théorie largement acceptée jusqu'à l'ère Meiji selon laquelle des divinités bouddhistes indiennes ont choisi d'apparaître au Japon comme des kamis natifs, afin de plus facilement convertir et sauver les Japonais. Cette théorie affirme que certains kamis (mais pas tous) ne sont en fait que des manifestations locales (le , littéralement, une « trace ») de divinités bouddhistes (le , littéralement, « terre d'origine »).
TōUn , parfois aussi appelé ou est la version japonaise de la pagode chinoise, elle-même interprétation du stūpa indien. Les pagodes sont typiquement bouddhistes et représentent une importante composante des complexes de temples bouddhistes japonais. Cependant, comme jusqu'à l'interdiction du mélange des kamis et des Bouddhas en 1868, un sanctuaire shinto était également un temple bouddhiste et réciproquement, il n'est pas rare d'en trouver aussi dans des sanctuaires. Itsukushima-jinja par exemple en possède un.
Toriithumb|Le torii du Itsukushima-jinja. Un est un portail traditionnel japonais, communément érigé à l’entrée d’un sanctuaire shintoïste, afin de séparer l’enceinte sacrée de l’environnement profane. Il est aussi considéré comme un symbole du shintoïsme. signifie « là où sont les oiseaux », et donc aussi « perchoir à coq(s) ». Lié au processus de la naissance du Soleil, le coq est parfois vénéré dans de grands sanctuaires shinto, dont l’Atsuta-jingū. On pense que les premiers toriis se sont développés au Japon.
Période d'AsukaLa désigne la période de l'histoire japonaise qui s'écoule du milieu du jusqu'à 710. Elle fait suite à la période Kofun — bien que son début puisse se chevaucher avec la période Kofun — et précède l'époque de Nara. La période Kofun (milieu du - milieu du ) et la période Asuka qui la suit sont parfois désignées collectivement comme la période Yamato (v. 250-710). L'époque d'Asuka est marquée par l'arrivée du bouddhisme dans l'archipel japonais, ainsi que par l'influence des cultures coréenne et chinoise dans l'archipel.
Dharmapala (tantrisme)Les dharmapālas (« protecteurs ou défenseurs du dharma » en sanskrit, hùfǎshén 护法神 en chinois) sont des déités courroucées du bouddhisme mahayana et des textes tantriques. Ils sont généralement représentés sous une forme menaçante (visage coléreux, crocs découverts, aura de flammes, cheveux hérissés, membres multiples, ornements macabres, crânes humains ou serpent servant de collier, armes aux mains). Leur rôle est particulièrement important dans le bouddhisme tibétain où ils sont appelés drag-gshed, de drag-po (coléreux ou cruel) et gshed-ma (démons infernaux bourreaux).
Komainuvignette|upright=1.5|Une paire de komainu, le « -a » à droite, le « -um » à gauche. Les sont des paires de statues de créatures semblables à des lions qui gardent l'entrée ou le honden (sanctuaire intérieur) de nombreux sanctuaires shintoïstes à moins qu'ils ne soient eux-mêmes gardés dans le sanctuaire intérieur d'où ils ne sont pas visibles par le public. Le premier type, apparu durant l'époque d'Edo, est appelé , le deuxième type beaucoup plus ancien .
Haibutsu kishakuvignette|La combustion de sūtras durant le haibutsu kishaku. (littéralement « Abolissez le bouddhisme et détruisez Shākyamuni ») est un terme qui désigne un courant de pensée continue dans l'histoire du Japon et qui prône l'expulsion du bouddhisme en dehors du pays. De façon plus restreinte, il renvoie également à un mouvement historique particulier et à des événements historiques précis basés sur l'idéologie qui, pendant la restauration de Meiji, entraîne la destruction des temples, des images et des textes bouddhistes ainsi que le retour forcé à la vie laïque des moines bouddhistes.
Seiganto-jivignette|Pagode à trois étages du temple, avec la cascade de Nachi en arrière-plan. est un temple bouddhique Tendai situé à Nachikatsuura (préfecture de Wakayama), au Japon. En 2004, le Seiganto-ji est inscrit avec d'autres sites sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, sous l'intitulé « sites sacrés et chemins de pèlerinage dans les monts Kii ». Selon la légende, il a été fondé au par le moine Ragyō Shōnin venu d'Inde. Le temple a été construit à dessein près des chutes de Nachi, où il était peut-être déjà un lieu de culte de la Nature.