Bouddhismevignette|Statue en pied de Bouddha. Schiste, Gandhara, Empire kouchan, . Musée national de Tokyo. Une des premières représentations connues du Bouddha. Le bouddhisme est une religion et une philosophie dont les origines se situent en Inde aux à la suite de l'éveil de Siddhartha Gautama à Bodhgaya dans le Bihar et de la diffusion de son enseignement.
KammatthanaIn Buddhism, is a Pali word (Sanskrit: karmasthana) which literally means place of work. Its original meaning was someone's occupation (farming, trading, cattle-tending, etc.) but this meaning has developed into several distinct but related usages all having to do with Buddhist meditation. Its most basic meaning is as a word for meditation, with meditation being the main occupation of Buddhist monks. In Burma, senior meditation practitioners are known as "kammatthanacariyas" (meditation masters).
BuddhadasaVénérable Ajahn Buddhadasa Bhikkhu (thaï: พุทธทาสภิกขุ ; API : [phútthəthâːt phíkkhùʔ] ; lit. esclave du Bouddha), né le et mort le , est un bonze thaïlandais. De la tradition du theravada, Buddhadasa Bhikkhu est le fondateur du temple bouddhiste wat (สวนโมกข์ . lit. le Jardin de la Libération) dans le sud de la Thaïlande à Surat Thani. Ajahn Buddhadasa est né Nguam Phanit (เงื่อม พานิช) en 1906 à Ban Phum Riang, district de Chaiya, en Thaïlande du Sud. Son père, Sieng Phānit, était un commerçant d'ascendance chinoise et sa mère, Klaun, était thaï du Sud.
SkandhaSkandha (sanskrit ; devanāgarī : स्कन्ध ; pali : khandha) peut être traduit par , « agrégat », Citation|facteur constitutif de l'egoThe Sanskrit Heritage Dictionary de Gérard Huet. Dans le bouddhisme, on désigne par là les cinq agrégats ou facteurs (pañcaskandhī) psychophysiques constitutifs de l'individu: la forme corporelle (rūpa), la sensation (vedanā), la perception (saṃjñā), la formation mentale (saṃskāra) et la prise de conscience active (vijñāna).
BuddhaghosaBuddhaghosa est un moine bouddhiste, érudit, philosophe et grand commentateur de textes bouddhistes, actif au début du . Buddhaghosa signifie « la voix de Bouddha », traduit en chinois par Juéyīn 觉音. Né sans doute en Inde, il vécut longtemps au Sri Lanka, où il rédigea de nombreux commentaires palis du Tipitaka ainsi que leur synthèse, le Visuddhimagga, œuvre fondamentale pour les écoles du bouddhisme theravada. Nous n'avons que des informations limitées, et parfois contestées, sur la vie de Buddhaghosa.
DhyānaDhyāna (ध्यान (devanāgarī) ; झान, romanisation, jhāna ; ; 선, translit. : seon ; ; thiền ; ) est un terme sanskrit qui correspond dans les Yoga Sūtra de Patañjali au septième membre (aṅga) du Yoga. Ce terme désigne des états de concentration cultivés dans l'hindouisme, le bouddhisme, et le jaïnisme. Il est souvent traduit par « absorption », bien qu'étymologiquement il signifie simplement méditation ou contemplation. Le terme méditation est utilisé aujourd'hui comme un mot désignant de nombreuses techniques en occident, il s'apparente à la vigilance en psychologie ou en philosophie.
SamathaSamatha (en pali) ou shamatha (en sanscrit : शमथ, IAST : śamatha), en tibétain chiné (ཞི་གནས་), désigne dans le bouddhisme la « tranquillité de l'esprit », la « quiétude » ou le « calme mental », et par extension la première étape des pratiques de méditation bouddhique permettant de développer cet état. La deuxième étape de la méditation bouddhique est la pratique de vipassanā, la « vue profonde ». méditation bouddhique La tradition tibétaine se fonde sur les textes de base suivants : le Ratnamegha sutra, le et sur les de Kamalashila.
MilindapañhaLe Milindapañha (pali), Questions de Milinda, est un traité qui relate les entretiens entre le roi indo-grec Milinda (en général assimilé à Ménandre ) et le moine bouddhiste Nagasena, qui a atteint l'état d'éveillé (arhat). L'ouvrage porte sur de nombreux points essentiels de la doctrine bouddhique, et est considéré comme une œuvre importante de la littérature bouddhique, vénérée et tenue en haute estime par le bouddhisme de l'Asie du Sud-Est. Le texte aurait été écrit au début de notre ère.
ĀyatanaĀyatana (pāli ; sanskrit : āyatana, devanāgarī : आयतन), signifie sphère, domaine, sanctuaire, temple. Dans le bouddhisme, āyatana peut définir : Les quatre « absorptions » du monde sans-forme : voir arūpajhana ; Les douze sources, soit six bases intérieures et six objets. Les six bases intérieures correspondent aux concept de ṣaḍāyatana. Avec les six objets, elles sont : L'œil et le visible ; L'oreille et le son ; Le nez et l'odeur ; La langue et la saveur ; Le corps et l'objet tactile ; L'esprit, manoyatana, et l'objet mental, dhammāyatana Dans l'architecture indienne, āyatana signifie temple ou sanctuaire.
Arhatvignette|Le Bouddha Chakyamuni entouré de Maudgalyâyana et Saripoutta (deux disciples et arhat). Thangka tibétain, , Musée national de Varsovie. Dans le bouddhisme theravâda, arhat ou arhant (terme sanskrit ; en pâli: arahant), est le nom donné à celui qui a atteint le dernier échelon de la sagesse et de l'éveil. En sanskrit, le terme arhat est le participe présent du verbe arh-, « mériter ». C'est donc proprement un « méritant ». Il s'agit du premier titre donné à tous les bouddhas, et le mot est donc en quelque sorte de « libéré des passions et du samsâra ».