Le modus ponens, ou détachement, est une figure du raisonnement logique concernant l'implication. Elle consiste à affirmer une implication (« si A alors B ») et à poser ensuite l'antécédent (« or A ») pour en déduire le conséquent (« donc B »).
Le terme modus ponens est une abréviation du latin modus ponendo ponens qui signifie « le mode qui, en posant, pose ». Il vient de ce qu'en posant (affirmant) A, on pose (affirme) B (ponendo est le gérondif du verbe ponere qui signifie poser, et ponens en est le participe présent).
Le syllogisme est une forme d'application du modus ponens.
La règle du modus ponens ou de détachement est une règle primitive du raisonnement. On l'écrit formellement (suivant le contexte) :
ou
et on peut lire : « de A et de A ⇒ B on déduit B », ou encore « A et A ⇒ B donc B », c'est-à-dire que l'on affirme A et A ⇒ B, et on en déduit que l'on peut affirmer B.
Bien que le connecteur implication (notée généralement « ⇒ » ou « → ») et la relation de déduction (notée « ⊢ ») soient fortement liées, elles ne sont pas de même nature et ne peuvent s'identifier, cette distinction est nécessaire pour formaliser le raisonnement. Ainsi la tautologie propositionnelle [A ∧ (A ⇒ B)] ⇒ B n'est pas une règle, et ne peut représenter le modus ponens, pour le connecteur implicatif désigné par « ⇒ ». Le modus ponens peut en ce sens être vu comme la règle indiquant comment utiliser une implication lors d'une démonstration.
La phrase suivante constitue un modus ponens : "si x est un nombre dont la somme des chiffres est divisible par 3, alors x est divisible par 3. La somme des chiffres de 31782 est divisible par 3. Donc 31782 est divisible par 3".
C'est souvent (mais pas nécessairement) l'unique règle d'inférence du calcul des propositions, dans les systèmes de déduction à la Hilbert, car les règles primitives des autres connecteurs s'expriment à partir d'axiomes bien choisis et du modus ponens. Par exemple la règle de la conjonction « de A ∧ B on déduit A », se déduit du modus ponens et de l'axiome (A ∧ B) ⇒ A.
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La logique — du grec , qui est un terme dérivé de signifiant à la fois « raison », « langage » et « raisonnement » — est, dans une première approche, l'étude de l'inférence, c'est-à-dire des règles formelles que doit respecter toute argumentation correcte. Le terme aurait été utilisé pour la première fois par Xénocrate. La logique antique se décompose d'abord en dialectique et rhétorique. Elle est depuis l'Antiquité l'une des grandes disciplines de la philosophie, avec l'éthique (philosophie morale) et la physique (science de la nature).
NOTOC L'affirmation du conséquent est un sophisme formel par lequel on considère une condition suffisante comme une condition nécessaire. On traite alors une implication logique comme si elle était une équivalence logique. En langage naturel, l'affirmation du conséquent s'exprime : Si P alors Q Q Donc, P Le conséquent Q de l'énoncé conditionnel Si P alors Q peut être réalisé même si l'antécédent P ne l'est pas. On nomme ainsi ce sophisme « affirmation du conséquent », car il consiste à affirmer que le conséquent est réalisé pour en inférer que son antécédent l'est aussi.
Dans un système logique, les régles d'inférence sont les règles qui fondent le processus de déduction, de dérivation ou de démonstration. L'application des règles sur les axiomes du système permet d'en démontrer les théorèmes. Une règle d'inférence est une fonction qui prend un -uplet de formules et rend une formule. Les formules arguments sont appelées « les prémisses » et la formule retournée est appelée la « conclusion ».